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Louange


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#1 En hoir de Loup-de-lune

En hoir de Loup-de-lune

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Posté 12 avril 2020 - 12:09

Louange


Montait de son aversion une aptitude
à souffler l'hyacinthe et le safran
qui fenêtraient le castel

mais d'un pas si duveteux
la créature bimeurtrie en fit le tour
envieuse des dyades possédées par le bal


À la lueur du regard d'aventurine
jailli par intervalles
réunissant les foyers en l'angle du carreau
bien des cavalières rompirent leurs accolements


Des corolles glacées fouaillent son éperduement

irrépressible le vouloir de miniaturiser
jusqu'à ce lanterneau qui s'emboue

et le cordonnet ignescent de l'horizon
où ardent les pestilences aliformes
avec l'immatérialité du message mêlées

au bord du bassin
dont l'interroge le murmure liquide
elle confie son insolite organisme
d'expectation et d'accoisement


Le suède égal du pas précise la rencontre


Leurs mutités taillent le charivari
pouls d'hypogée avitaillant la quintessence


Celle qui sera venue
se redresse délieuse
et présente son loup à l'ange
qui ne remet pas l'allomorphie de son affliction


Ce princial copeau de planète
veloute un silence inconnu

les étoiles effondrent la durée

des mots s'y sont parachevés
avec l'empire de feindre la beauté intrépide
et de férocer la vitalité du renvoi


L'axiomatique gré qui bat aux entrailles
arrache les hommes l'un après l'autre


Sur ses intermittences de lustre où va croissant un démon
l'instinct de prévaloir déchaîne ses cognures


Du sfumato pers
le lancinement se ramifie

acharnée sa diadramance du jardin
résolue à reprendre au triste

or quelle disparition recompose effluves comme allées !


Orphelin de rose et d'orangé
puisque la lumière a appris la sépulture
le sentiment d'aube ajoure les extrêmes

son accord des franchissements poudroie


La faim dépure la quête

par les lymphes exténuées l'appel sopranise


Gésir
jusqu'aux mains stellaires
à même les atlantes gamopétales
jusqu'à la rémission des solitudes

et le papillon
transfixe la diaphanéité des joues
qui simulacrèrent la pression

quelque rai exauce un vol nué


Un peu de feutre mystique où

glisser l'approche

puiser les minuties d'altrosumer

si le velours a su masquer la figure putride
il libère l'irradiance du deuil


L'étreinte
d'entre les appétences humides
a relevé


Qui danse métis une telle confirmation
acquiert au vaste l'anacrouse

et sur le lissé de l'étoffe nocturne
mime
l'essor au sein de grands crayonnés d'ailes adamantines

Loup-de-lune
LIU Bizheng

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