Aux berges d'un étang un saule solitaire
Semble tuer le temps posant son pleur en terre.
Depuis les nymphéas où l'odonate glisse
Il entend une voie provenir des calices
Le grand saule à l'envers de nénuphars fleuri
Brillant sous son sous verre à son double sourit.
"A quoi te sert le vent toi privé d'aventure
Branches au firmament et tronc dans la verdure.
Ce rameau qui penche, pleurant ton désespoir
C'est ta soif qu'il étanche en puisant au miroir.
Sous ta mine soumise et tes pauvres chatons
Ta sève elle, est promise au soc du bûcheron
Je ne suis pas ton ombre, sombre et Lancinante.
Qui tourne qui t'encombre, oh, tombe pesante.
Tu n'es qu'un bois mi mort qu'un reflet émerveille
Tu pleurs et tu t'endors à la lune je veille.
Mon onde étincelante où ruissellent les fleurs
Se vibre nonchalante en multiples couleurs
La ligne du pêcheur plonge dans mon soleil
Aux reflets du bonheur un espoir sans pareil."
Ainsi l'homme souvent ne vit que son image
En est-il pour autant, ou plus fou ou plus sage ?
04/2020

DE L'OMBRE ET DU REFLET
Débuté par JMAP06, avril 24 2020 08:18
2 réponses à ce sujet
#2
Posté 25 avril 2020 - 11:57
Un poème en forme de fable d'où n'est pas exclue la "moralité"... (Vive La Fontaine!)
- patricia moles et Laurence HERAULT aiment ceci
#3
Posté 25 avril 2020 - 02:43
Bonjour Philippe,
Je vois que tu continues à faire de la sagesse !...
Nous voici maintenant dans le mythe de Narcisse....
Et comme il n'est pas bon d'aimer trop son reflet.
Moi, j'aime les saules pleureurs, et parmi tous les arbres,
peur-être mon préféré. Il a des branches graciles qui plongent jusqu’à l'eau.
Amicalement,
Patricia
- M. de Saint-Michel aime ceci