Autant d’illusions, de cris sourds et aveugles
Se mêlent en mon esprit.
Un tourbillon de feu, des rivières de sang, des montagnes de pourritures.
Mon corps enchainé à la vie n’est que spasme
Car mon cœur n’est que seul.
Et a chacun de ces battements
Je meurs un peu plus.
Toi qui me souri et qui pense déjà m’aimer, comme tu en aimerais
Un autre, ce que tu vois n’est que mensonge, si tu savais …et quand tu sauras, j’aurai si mal d’avoir été trompé par l ‘ amour. C’est de lui dont je suis jaloux.
Regarde ce que je suis
Douleur, douleur infini.
Tout est noir, noir ou bleu nuit,
Dans mon monde je confis
Mes mots à la lune et aux étoiles
Mes sœurs poésies.
Aime moi… viens je t’emmène
Te plais-il de m’aimer quand même ?
Mille fois, mille fois plus, que
L’amour lui-même.
Kim
Mars 2008
Mon ami la rime guide moi
Mes songes me dépassent peut être.
Mais quel est donc
Cet être
Qui comme dans un sommeil profond,
S’est soudainement réveillé en moi !
Amour, amour, ou illusions désespérées ?
J’ai peur que l’ouragan de mes peines
Ne se servent de toi.
Car mon cœur est si grand et si fragile à la fois.
L’amour est le dont
Non le vol
Je t’aime toi. Que vole
Et s’envole toutes crispations, déboires, désespoirs et illusions
Kim
Mars 2008
Une froide pluie tombe comme par erreur
Sur le printemps de paris
Et sur mon cœur,
Tombe et tombe l’amour comme tombe la pluie
Les bourgeons blancs
Des noirs mystères de mon âme
>ont fleuris brusquement
Et le vent les emporte
En neige
Vers le ciel gris de mes larmes
De là où tombe l’amour
De là ou tombe la pluie
Kim
Mars 2008
J’ai posé la main sur mon cœur
Fermé les yeux.
Etonné qu’il batte encore.
Un poème, un peu de musique
Si peu d’amour à donner
Si un sourire peut suffire à la colombe meurtrie, de peines en peines,
Pour prendre essor vers les nuages.
De tout mon cœur, je ne la voie.
Mirage, mirage, Amour, Amour,
J’ai cru t’apercevoir.
Une cour d’eau, une rivière.
Depuis tant de jours,
Depuis tant d’années, au désespoir infini
De ne savoir aimer.
J’en ai perdu le gout des choses,
Regardant s’éloigner la vie.
Qu’as-tu ombre de lumière
A pleurer ainsi ?
Jeune homme aux pensées mélancoliques
Sais tu que tu te perds dans la nuit ?
Ta plume ne vie t’elle que de peines ?
Et ton cœur au reflet pareil,
Te blesse t’il tant de battre ?
Oh jeune homme aux pensées mélancoliques
Un poème, un peu de musique
Et si peu d’amour à donner.
Kim janvier 2008
Dans les prairies de mon enfance,
Un arbre s’était allongé là.
Fatigué par la vie et les coups de vents,
Il avait cessé de se battre.
Voila plusieurs années que le majestueux
Acacia au bois de pierre
Ne vivait que pour mourir
A l’ombre de la vie.
Etendu de tout son long, il devait contempler
Le ciel du jour
Et les étoiles de la nuit.
Au printemps, il était couvert de feuilles
Comme à ses plus belles heures.
Mais à chaque automne et hivers venant
Plus froid et plus sombre d’années en années,
Il mourait un peu plus,
Trop loin des cieux, du rêve et des étoiles.
Et en cet après midi d’hivers, quelque chose avait changé ce jours là :
Paisible dormeur eternel, il ne fera plus jamais de feuilles au printemps.
Je pense à toi Denis qui a décidé de partir.
Je sais que comme cet acacia
Ta solidité n’était que feuillage
Et que sans amour et sans rêves, on
Mœurs chaque jour un peu plus à
L’ombre de la vie.
Kim janvier 2008