A la faveur des étoiles
Plus que m’inspire le temps
Plus que m’inspire mes âges
Je ne vie qu’à ces instants
Où l’éphémère caresse mon cœur sauvage
Au delà des illusions envahissantes
Qui écorchent nos vies
Au delà des richesses chantantes
Qui enivrent nos nuits
C’est de l’autre coté que repose mon esprit
Là ou mon cœur blessé d’amour dépose ses voiles
C’est de l’autre coté où je meurs sans cesse et revis
Là bas au loin à la faveur des ETOILES.
Kim
12/07/08
Aux contours de votre souvenir
J'aime me languir
L'esprit à fleur de plume
Aux contours de votre souvenir
Sable fin caressant la dune
Je vous ais tant rêvé,
Repensé
Et désiré encore
Que cet amour sème déjà
Sur le destin au parfum secret
Des milliers de fleurs d'or.
Et lorsque mes yeux cessent de s'ouvrir au sommeil
Que les contours de votre corps, de votre visage
S'effacent dans la brume comme le souvenir d'un mirage
Je cours alors, les yeux fermé pour rattraper mon soleil
En pensant si fort que jamais je ne m'éveil.
KIM
28/05/07
A mon père
Je cherche et je te perds chaque jour un peu plus
Et je me perds moi-même
Sans rien trouver de présente chaleur en ma tête reposée
Qu'un présent qui se perd lui-même
Aux frontières du passé.
Pourtant la mémoire même s échappe avec la raison et le sens du temps
Qui perd tout son sens
En partant loin bien loin au large de l’ existence, en filant loin bien loin comme un voleur ;
Toi mon père et mon cœur Orphelin de toi, Orphelin du néant, Orphelin d un mirage.
Mais que me reste t’il qu'un vide, grand et noir et l espoir de retrouver le bateau amouraché de l âme
Que je n ai pu comprendre, que je n ai pu aimer mais que j’aime et que j’aimerai à jamais, qui file, qui file vers le trouble large
Et l enfant éternel pleure debout sur cet îlot de terre les yeux fermés,
Ne sachant même plus se souvenir
Mais attendant toujours, toujours, pour l’ éternité.
Kim
2008
Cheval magnifique
Un air tendre passe a la radio .je ferme les yeux sur des souvenirs
Que seule cette musique semble savoir dompter.
Je me plonge dans l océan de ma mémoire
Qui, mine de rien, du haut de mes vingt ans
S'étend au delà parfois du palpable.
Et voila que ce simple accord, se dessine sur l'horizon d un paradis perdus,
Qui comme cette vieille chanson que j aurai oublié,
Surgit au gallot, comme il était partit, comme si de rien n était
Au dos de ce cheval que l on appel le temps.
Je ne le réécouterai jamais aussi bien que maintenant
Car je sais ce que l éphémère a de précieux.
J'en arrive à en sentir les parfums, le vent me caresse l esprit,
Je pourrai presque le toucher ; mais c est alors qu'il s'affole.
Et je reste là, pensif regardant s'éloigner au gallot,
Au rythme decrescendo de la musique
Ce cheval parcourant l’ horizon,
Ce cheval si sauvage, si beau,
Ce cheval que l'on appel le temps.
Kim
Juin 2007
La poésie est t’elle en danger ?
Que penser de cette nouvelle vague de poètes ignorant les règles classiques ?
Le débat fait déjà sensation par presses interposées. Notre chroniqueur perdu dans les tourments du baccalauréat à son idée sur la question, mais sans répondre aux diverses provocations .A ce titre, notre journal a établit des règles strictes afin d éviter toutes polémiques !
Laissons donc le poète exprimer son moi
De toute la façon qu'il soit
Avec tous les moyens dont il dispose
Du plus classique au poème en prose.
Des règles mais pourquoi ?
Regarder une femme et prétendre l'aimer
Pour sa forme, son physique
Sans nier l’importance de la musique,
C’est insulter son intégrité !
Hors là se trouve l'essentiel
Car tout le reste n'est qu'éphémère,
Que d'importance au superficiel !
Alors que l on parle d un langage intérieur !
Non !la poésie n'est pas belle !
Elle parle l'ineffable,
Une ride sur un visage,
Un regard éternel.
Et si ces grands penseurs à la pensée éclipse,
Qui pensent comme on récite
Parlent d'amour comme ils parlent de poésie,
Je plains sans méprise leurs femmes incomprises
Mais aussi ces maris
Sachant tout et surtout rien
Sont les derniers avertis.
Mais allons bon ! Ce conflit difforme
N'a ni queue ni tête, parlons peu pour parler bien
Tel n'est pas la devise ?
Car j'aime suggérer
Et d’ ailleurs à ce sujet
Ignorance vanité et bêtises(s)
Sont pour ma part déjà pardonnées.
Le Canard Déchainé
Kim
Entre deux mondes ; poésie
Il devait être minuit l’air était glacé et d’une pureté rare.
Pas un souffle de vent. Il respira un grand coup et leva les yeux au ciel.
Là...son regard tout d’abord,
Puis ses pensées, son cœur et son corps
S’abandonnèrent dans l'immensité infinie dessinée par les étoiles.
Il resta immobile, là...
Transcendé par les soleils de la nuit et les lumières d’autres mondes.
Une minute? Cinq minutes? Peut être beaucoup plus...Je ne pourrai le dire.
Puis il reprit ses esprits et pensa:
C’est beau comme le reflet des lumières de la ville.
Mais non, c est de l’autre coté,
C’est bien au delà,
C’est la bas dans les étoiles.
Kim
28 janvier 2008
Au reflet d’un regard
Ce qui me fait frémir à l’ instant c’est le vent nu
Qui habille le mouvement des feuilles.
C’est le vent toujours qui traverse les nuages en une rivière blanche.
C’est la palombe magnifique
Sur le sommet du fronton
Qui se pose longuement,
Cueille le jour
Et le printemps surtout.
C’est cet oiseau qui traverse le reflet de mon regard ;
Se jouant de l’attraction, des lois des choses,
Plane si haut dans le ciel et en mon esprit qu'il parait confondre les éléments pour se poser sur les nuages.
Kim
26 mai 2008
Janus comme du soleil à la lune
Janus comme du soleil à la lune
Regard pénétrant le ciel, la vie
Tout de joie joué
Cachant au paraître
Le portrait originel
De ses sentiments profonds
Hirondelle fragile
Volant le printemps à l’hiver ;
Saison de glace miroir saison
C’ est moi Janus comme du soleil à la lune
Regard pénétrant le ciel, la vie
Dormant sur l’ horizon et précieusement nostalgique,
Amoureux de la vie,
Illusions et amertumes.
Kim Aout 2007
L’énigme
Je n’ai pas peur de la vie
J’ai peur de l’énigme,
Du rire sur une page blanche.
Je préfère une pluie de mots,
Larmes de jour.
Pour que mon existence ne soit pas une énigme.
Je n’ai pas peur de la vie, J’ai peur des ombres
Elles déambulent sur la ville comme sur une horloge.
Je les observe surtout, et je les entends
Rire souvent et pleurer aussi.
Mais je ne les écoutes que très rarement
Car ce sont des ombres.
J’ai peur, qu’ ' un jour,
Marchant sur la vie
Mon ombre me dépasse
Et qu’à la nuit tombée
N’ayant cueilli mes jours
Comme l’on cueille les mots,
Je ne sois ombre à mon tour.
Kim
30 octobre 2007
Mon âme se ballade au vent de la vie
Feuille morte
Que le destin transporte.
De rue en rue au hasard de Paris.
Je veux croire en ce rêve lointain
Soufflé par le temps et ses mystères
Enfant au cœur chocolat et aux yeux de lumières
Vers cet amour au troublant parfum
Tu me guideras, toi si pure et si sincère
Afin que mirage soit mien
Et que mon existence enfin
Ne soit plus un mystère.
Kim
Janvier 2008
Que mon papier s’imprègne
Par ma plume, mes ailes
Le monde n'est rien
La vie n'est rien
Seul le regard compte
Infini, Infini, Infini
Seul l’être compte.
Et que par delà les sombres
Cieux du néant
La vie jaillira de sa splendide
prison de lumière.
Kim
Avril 2008
Après un mois
Voilà un mois, que je n’ai plus écrit,
Ni pensé à la poésie.
J’ai tant creusé dans mes douleurs,
Qu’en remontant à la surface,
Tout en faite ma parut si simple.
En y repensant, je dirai qu’ hier
sera comme un rêve,
Sombre et si beau à la fois.
J’ai besoin d’oublier pour renaitre.
Sans mort la vie devient longue.
Un jour je relirai ma poésie et je pleurerai.
Mais qui peut comprendre ces mots?
Qui peut comprendre mes maux?
Kim
Février 2008
L’esclave
Oui je l'ai pensé
Si fort de vouloir : tout renier
Mais j'ai trop de souvenirs
Ou sont mes repères
Je fais le vide, ferme les yeux
Guide-moi vers toi âme étrange
A me transcender je songe
Par ma plume féline
Je me souviens moi orphelin toi orpheline
A ne savoir pourquoi, pourquoi, pourquoi
Les démons m'asseyent, m’envahissent
Epée à l’enclume d'un cœur
J'entends je vois j’écoute j’écris des mots
Ainsi que milles blessures ne soient qu'amour qu’amour, qu’amour.
Par les frontières du commun
A la vie des connaissances
L'horizon se dessine au loin
Et je trouve en mon cœur son essence
Mais tu le sais bien
Que l'enfant se perd par trop de chemins
Il lui manque un père.
Non…oublie tout tout, tout.
Ce que tu crois savoir tu ne sais rien
A la merci du désespoir tu ne sais rien
De l'amour tu ne sais rien
Des sciences et de la vie tu ne sais rien
De la poésie tu ne vois rien, tu n’exprime rien
Tu ne sens rien, tu ne sais rien.
Et je me projette comme se reflète le monde
Au-delà de mes connaissances tenaces
Dictateurs, dictatrices de l'oublie.
Je ne suis alors que l'esclave des mages
L'esclave des mots
L'esclave de mes maux
L'esclave de la beauté
L'esclave de l'amour
L'esclave de la musique
Je ne suis qu'une ombre dans la lumière de la vie
Et jusqu' à même l'esclave de ma propre poésie.
Kim
Octobre 2008
Là haut
Dans cette cour devenue jardin au fil du temps, les arbres tordus avaient poussé de même que l'herbe folle hirsute qui poussait entre les pavés. Les canards y venaient en bande pour dépouiller les paniers de salade à moitié pourris ce qui attisait d' autant plus leur gourmandise vorace. Mais alors la surprise fut lorsque tout à coup un tigre nommé Brutus qui dormait sagement devant la porte du gardien sentit l'odeur fétide mais alléchante de ce petit troupeau de volaille. Il oublia toute son éducation pacifiste et son régime végétarien pour se laisser dominer par ses instincts féroces et l'on entendit jusqu' au Père Lachaise le vacarme assourdissant de la bagarre folle ! Mais brusquement ; dans la pénombre du crépuscule, la lumière s'alluma, et Brutus bondit de terreur ! Statique, le pelage hérissé et le dos rond, on eu crut l'animal branché sur l'alimentation électrique de la résidence ! Chubaka, la femme du gardien les bras en croix et la mine patibulaire constatait l'étendu des dégâts. Désappointée, le teint rubicond, elle était beaucoup plus effrayante que le félin ! La cour fraichement astiquée ce matin avec toute l'ardeur de sa personnalité était méconnaissable ! Des milliers de plumes, blanches et couleurs feuilles d'automne, dansaient au rythme de la bise dessinant les contours du vent. Certaines s’élevaient dans le ciel clair à hauteur des derniers rescapés qui aussi traumatisés que fougueux de vivre s’étaient empressés de rejoindre les étoiles !la lune pleine, fidèle à son rendez vous réfléchissait une lumière parsemée des ombres du plumage dansant, comme si l'âme des innocentes victimes avait trouvé en une grâce lunaire la force de les conduire vers l'au-delà .Le majestueux animal quant à lui avait reprit presque aussitôt ses esprits. Se jouant de malice, l'air complètement étranger à tout ce boucan extraordinaire, il s'avançait vers sa maitresse la gueule remplit de deux ou trois canards, en trottinant comme une ballerine pour recevoir sa caresse quotidienne.
Kim
fin 2007
Paris
Paris parle moi
Paris mon amour mon âme
Je ne sais pas
Quel charme je te trouve
Mais tu le sais bien ma ville
Toi qui ma vu grandir, pourquoi
Dans l'exil
Je ne suis plus, je ne suis pas
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Et en cette saison morte
Ou l'hirondelle joyeusement fuit,
Par le vent tu me siffles, tu me dis
Qu'au-delà de ta beauté lumineuse
Ce que j'aime chez toi
C'est ta mélancolie.
Paris, Paris, Paris …
Kim
Novembre 2007
L’arborescence des mes pensés
Son ombre fait rougir le soleil
Et tombe sur la grève Etoilée
Un jour éclipse de rêves voilés,
Qui ne peut être permis, qu'à l'heure véritable du sommeil
Alors, mon cœur malade se laisse envouter
Par sa silhouette d'encens ;
Se confondent, se rejoignent et se perdent mes sens
Elle est l'arborescence de mes pensées
Comme d'ailleurs venus sont les traits de son visage
De mon passé ?de mes rêves ?d'une autre vie ?
Elle transporte avec elle la beauté de ces jours mirages
Et seul, ma solitude s'efface comme tombe la nuit
Le présent n'est que faille de lumière
Je la regarde aussi bien que j'ai aimé
Son visage, sa silhouette, son ombre sont feuilles de lumière
Elle est l'arborescence de mes pensées.
Kim
Octobre 2008
Je crois
Je crois que ceux qui font l'expérience de la poésie
Croient en l'amour absolu celui qui passe par la lecture de sois
Par la reconnaissance de ce que l'on est.
Je ne sais pas si l'on ma compris si l’on m’a aimé.
Peu importe pourvu que l'on m'ait lu
Et que chacun prenne sa propre direction
Même si elle va loin de celle que je vois en mes mots.
Je crois que l'écriture est la recherche de l'équilibre des maux
Que l'amour ne peut naitre qu'après avoir trouvé l'équilibre,
Tout le reste n'est qu'illusions passions destructrices que révèle le temps
Que le temps est un cheval magnifique qui cour sur la vie et révèle l'amour.
Que les plus grands poètes ont exprimé leur destruction, leur amour de la passion
Je crois que l'art des sages est la poésie en sa conclusion
Qui est parfois la mort
Et en même temps le début de la vie
Je sais ne rien savoir que l'apprentissage de mes peurs
Et rendre hommage à l'amour et à l'éphémère.
Kim 2008
D’écume et de vagues
Comme la vie se dessine, comme la vie s'efface
Cette nuit nous dormirons le cœur à l'aurore
Et demain l'esprit frais croyant encore
« Folle jeunesse »nous graverons à marée basse.
Oubliant que le temps déferle en vagues d'or
Nos lettres de granit t'en souviens tu ?
Parlaient d'un amour éternel qui se serait tue…
Cette nuit nous dormirons le cœur à l'aurore
Et demain l'esprit frais croyant encore
Amour nous découvrirons à marée basse…
Je te dirai : « Je t'aime d'écume ; Je t'aime de vagues »
Comme la vie se dessine, comme la vie s'efface.
Kim
Novembre 2008
Saveur
Le ciel est blanc…j'ai souvent rêvé et je rêve encore
D'y marcher pieds nus, nu du cœur à l'esprit, jusqu'à l âme magnifique.
Sur l'autre coté profond, se dessine des visages étranges comme des trésors
Porteurs d'espoir en tout genre mystérieux et poétiques.
Voilà j'écris…et lorsque le bleu du ciel aura jeté son encre
Moi voyageur éternel je poursuivrai mon chemin comme une ombre
Scintillant quelques fois sur ma plume aux heures les plus sombres
Tel un enfant qui découvre et se découvre aux mouvements des branches
Et j'espère comme les mots, qui me bercent par leur savoir et leur ignorance
Ne jamais me figer ou crier au tragique,
Il est de la vie une saveur mélancolique
Que la beauté nommerai étrange :
Marcher pieds nus, nu du cœur à l'esprit, jusqu' à l’ âme magnifique.
Kim
Novembre 2008
Peinture
Si j'avais été peintre
Je me serais allongé là regardant le ciel l'esprit dans le bleu.
Puis je me serais assis face à l’horizon des songes, tracés par les nuages.
J'aurais peint l'arrière plan de ce paysage,
Mais à la place j'aurais peint des montagnes.
L'une de ces montagnes splendides :
L'Himalaya, la Cordillère des Andes, le Kilimandjaro
Toutes montagnes pourvut qu'elles soient loin,
Que je voyage d'images, qu'un souffle fait silence.
L'Himalaya, la Cordillère des Andes, le Kilimandjaro.
Je peindrai les sommets clairs
Qui touchent l'imperceptible
Leurs courbes irrégulières
Leurs mouvements inaudibles
Je peindrai l'éphémère
La montagne sensible
Je peindrai la nuit
Rendre hommage à l'amour
Le soleil descendant la montagne,
Et l'horizon songeur envahit par le jour.
Kim
Décembre 2008
Je me souviens, je t’oublierai
Le souvenir de ma ville est comme un amour.
Il est beau, étrange et triste à la fois.
Je me souviens, après t'avoir quitté Paris je t'ai retrouvé.
Dans cette petite chambre, nous n'avions pas un sous, nos jours étaient comptés,
Le sablier du temps déversait du bonheur, de l'imprévu, de la passion.
J'étais heureux simplement de t'avoir retrouvé.
J'ai découvert, redécouvert, tant de gens et de choses.
On était pauvres à peine et recouvert d'amour.
L'amour de regarder, l'amour de se souvenir,
L'amour d'apprécier le jour et la nuit aussi
Le visage et le cœur face aux lumières de la ville.
On a inventé, réinventé milles premiers jours.
La fenêtre servirait bien de frigo en somme
L'essentiel était ailleurs.
Puis le temps est passé
Un refrain triste et mélancolique s'est installé doucement dans la boite à musique de mon cœur
J'ai commencé à mourir doucement comme se perd la lumière du soleil,
La lumière d'un regard.
Une éclipse m'a dit qu'elle me connaissait,
Elle m'a tendu la main
Et je lui ai donné la mienne.
J'ai avancé vers l'inconnu mais sachant mes pas.
Je crois avoir fait l'expérience de la mort dans la vie qui a pris une direction foudroyante
Comme si la lumière venait alors de l'autre coté de la nuit.
J'ai donné mon cœur aux étoiles
J'ai donné mon cœur à la lune
J'ai donné mes mots et j'ai vu des ombres.
Une douleur atroce est comme tombée amoureuse de moi et je crois l'avoir aimé.
Comme l'éclipse brule la rétine
Tu m'as brulé le cœur
Plus rien ne sera pareil maintenant.
J'ai requitté Paris
Entre deux mondes
Celui de l'illusion réel et celui de ma réelle illusion.
J'ai prié pour que tout s'arrête, j'ai prié pour oublier,
J'ai tenté de renier l'amour noir, les marques du temps
Comme ces rides de jeunesse que creusent mes mots.
J'ai quitté Paris et voulu tout renier avant de devenir au monde
Plus ombre que les ombres du monde que je voyais.
Et j'ai vu un autre visage de la poésie
Un visage qui me parut familier, l'amour blanc.
Mais j'ai mal toujours
Comme une éclipse éternelle
Comme un amour passionnel
J'ai mal car je souffre d'aimer
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai.
Et cet amour blanc
Qui me tend les bras
Je sais je me mens
Je ne l'aime pas
Et mon passé et mon passé et mon passé ?
Les étoiles profondes
Se marièrent à la ronde, de l'immensité
Et la lune féconde
D'une blanche lumière, m'ensorcelait.
Tout était beau comme un rêve.
Et la terre tourne, et la terre tourne et la terre tourne.
Mais soudain, l'amour et la vision de l'illusion,
S'assombrissent en un cauchemar irréel,
S'effacent et se redessinent les contours de la clarté
Mais qu'elle est cette éclipse éternelle
Qui me brule les yeux et le cœur de sa somptuosité ?
Je me souviens, je t'oublierai.
Kim
Décembre 2008
Le refrain de nos hymnes
L'autre jour dans une fête par là…
Un ami me raconta en souriant
Que les femmes d'extrême orient
En son expérience d'une année et quelques mois
Avaient une folle attirance
Pour le type occidental
En connaissance de cause et sans méfiance
Les ailes rangées en complice volaille
Il prit élan et plongea avec ardeur
Cherchant réconfort et un peu de chaleur
Dans ce gouffre facile et vénal.
Il me dit. « Les chinoises chantent comme on pleur » !
Je lui répondis que je trouvais cela bien original
D'exprimer son plaisir de manière aussi spécial
Mais ce qui m'étonna plus que cet honnête simulacre
C'est de savoir qu'elles chantent toutes en cœur
Un même chant social !
Mon Dieu somme nous donc tous des miroirs
Pour que la société nous dicte comment voir la vie et la chanter
Jusqu' au plus profond de notre inconscient et de notre intimité.
Mon Dieu rien d'autre qu'une ombre dans le noir.
Venez bêtes venez troupeaux
N'ayons pas peur des rimes
N'ayons pas peur des mots
Et chantons tous en cœur le refrain de nos hymnes.
Société, société tu es et je suis
Liberté, liberté
Dois-je me sentir trahi ?
Non chantons tous en cœur
Le refrain de nos hymnes
Et buvons à la chance et à la lueur
De ce qui nous domine.
Kim
2007
Imagination
Aujourd'hui c'est différent
Ce que je vois est si beau que je ne pourrai l'écrire je crois.
De la pluie incessante s'est formé comme un lac.
C'est un miroir d'eau, le réel doit être un autre.
Les oscillations de l'onde sont rythmées par la musique du vent.
De ce tableau se reflète quelques branches,
Des nuages et le bleu du ciel.
Tout disparaitra bientôt en frisson…
Un souffle, une symphonie orchestrent l'évaporation de mes sens
Qui se perdent dans les cieux exaltés de mon imagination.
Kim
Décembre 2008
Frontières
Les hautes lointaines collines noires se confondent avec le bleu du ciel que suggère le brouillard du réel et de mes songes.
Un temps soit peu, le paysage défile comme un train, je ne sais plus si c'est moi qui avance ou si c'est la vie, la minute de l'éternité n'est nulle part ailleurs elle est en moi, et que les horloges de la passion s'affolent, plus rien n'a de sens que l'enchantement du monde que j'embrasse.
Comme l'enfant cueilli le jour
L'adulte blessé par le temps
Prépare le soir.
Les hautes lointaines collines noires, qui tracent la frontière de la France à l'Espagne
Sont à mon, cœur ce que le vent est au courbes du désert
Et le turquoise, le bleu du ciel
Seul en sa couleur m'apparait triste en sa tristesse.
Il est temps que j'oublie.
Kim
Décembre 2008
Neige
Je crois que la vie est belle comme la beauté froide de ce paysage enivré
Par la neige qui livre et enivre la beauté.
En réalité rêve, c'est peut être la laideur ivre de la vie
Qui neige sur mon cœur d'ivoire en tourbillon insensé.
Kim janvier 2009
J'aime regarder les nuages
Je pourrai rester là des heures
Ils sont l'écume de mes rêves
Que le vent amène et emmène.
Au loin, sur le front blême de cette toile
Le jour se disperse doucement en étoiles
Et j'embrasse l'horizon en sa brisure
Qu'avec la nuit cicatrise mes blessures
Une larme tombe du regard des étoiles
Comme un souvenir implorant l'oublie
Aquarelle d'or glissant sur la toile
Chrysanthèmes sonores et parfums éblouillis
Oh Janus !
Par l'étoile filante sur la nuit d'occident
Par le crépuscule en mon âme oublié
Par buddha, par les lointain pays d'orient
Par la mort à la vie et par l'éternité.
Kim
Janvier 2009
Le rêve ou le néant
Le rêve implose explose
Pourpre, blanc, noir
Et rose des vents
Pétales d'espoir
Candeur impur de ma mémoire
Aquarelle de mots
Aquarelle de sang
Pourpre, blanc, noir
Et roses des vents.
Le cœur en pétale
Automne troublant
Mystères et amour
Dans mes yeux surement
Taches éphémères
Des cieux survivant
Aux rêves amers
Vérité et néant.
Kim
Janvier 2009
Bel oiseau aux sourcils magnifiques
J'ai erré, voguant sans désir
Sur l'océan de la mélancolie
Horloge affolée qui se meurt et soupir
Voile de rêves à rêver poésie.
La liberté en sa violence indomptable
D'un cri sourd m'a crevé les tympans
Pour ne plus être, que musique de sable.
Le monde a brulé. Mes yeux on pleuré sang.
J'ai regardé la mémoire qui s'efface inexorablement.
Brouillard perpétuel sur le vent des mystères.
Et même la poésie en sa beauté éternelle
Partira pour revenir ayant vieillit,
Comme l'enfance comme l'hirondelle
Vole sur l'horizon sage de la mélancolie.
Il n'y aura plus rien qui se fige
L'éphémère danse sur les flots
C'est qu'un regard peut donner le vertige
C'est que les étoiles se reflètent sur l'eau.
Non il n'y aura plus de certitudes
Que l'amour en sa passion en ses larmes
Et la réalité d'illusions s'enflamme
Pour exploser sur d'autres latitudes.
« Bonjour bel oiseau aux sourcils magnifiques
Réveille-toi le jour s'est levé »
Kim
Février 2009
Mes feuilles aux étoiles
Jai crié si fort
Mais on ne m’a pas entendu.
Et moi sourd, plus sourd encore que je ne le suis à moi-même ;
Qu'ai-je entendu des cris des arbres ?
Arbre parmi les arbres.
J'ai levé les yeux au ciel …
Des mots avaient pris d'assaut le néant.
Ils brillaient, s'éteignaient ;
C'était beau parce qu'au début il n'y avait rien
Alors ca ma fait chaud, mes yeux souriaient.
Étais-je aveugle ?
Non j'ai perdus la vue ;
C'est maintenant que je ne suis plus,
Pour être autre chose, je serai…
Je suis dans le noir des mots,
Je ne me souviens plus, tout est sombre…
Les rancœurs se construisent et les mots sont des traitres,
Et j'en pleur ; et j'en ri ; je te hais ; mais je t'aime.
Je regarde ma montre la nuit est calme ce soir.
C'est une nuit qui donne envie d'aimer,
De jeter ses feuilles aux étoiles.
Kim
Avril 2009
Méduse voluptueuse
IL y a le jour
Le jour qui annonce le printemps
Le jour qui retient l'hiver
C'est un rayon
Un rayon soufflé par la nuit
Un rayon qui souffle la nuit.
Robe ébène; robe nocturne ; robe ténébreuse,
Mais ou pars-tu? Méduse dans le ciel gonflée encore de rêves.
Car je rêve sans retour aucuns aux sourires encore palpable de notre mémoire pourtant éternelle.
Oui tu rêves méduse de l'amour, méduse voluptueuse
Je le sais de t'ouvrir au soleil.
IL y a le jour
Le jour qui annonce le printemps
Le jour qui retient l'hiver
C'est un rayon
Un rayon soufflé par la nuit
Un rayon qui souffle la nuit.
Robe ébène; robe nocturne ; robe ténébreuse
Méduse de l'amour, méduse voluptueuse
Tu es morte ce matin
Au soleil orné de ton corps.
Kim
Avril 2009
Mes feuilles aux étoiles
Mes feuilles une à une
Détachées de toute maitrise
Au hasard embaumé du parfum de la lune
Tournent et tournent en mon âme qui s'enlise.
Vois-tu comme le ciel est clair ce soir
Comme l'air est pur
Habille-moi d'un baiser léger, mon espoir
Puisqu'avec mes feuilles est tombée mon armure.
Il n'y a plus rien en moi qui ne dicte ou me pèse.
J'ai froid simplement comme un Erable en hivers
Alors regarde-moi de ton regard de braise
Que je m'enflamme comme étoile sur terre.
Le vent a tant soufflé sur les feuilles mortes,
Qu'elles s'éparpillent maintenant dans la voie lactée.
Puisque je suis homme que ce mirage m'emporte
Aussi loin que j'y crois et que j'aimerai.
Comme le saumon dépose son corps fatigué
Au croisement de l'antique naissance,
Mon âme par sa luminescence
Exprimera en son langage constellé :
Que j'ai aimé ; Que j'ai aimé ; Que j'ai aimé.
Kim
Mai 2009
Ballade bohémienne
J’entends raisonner au loin un refrain redondant
Souffle la musique lisse ma peau
Glissent les chaines coulent les eaux.
Trois couleurs un soupçon, oh rancunes apostrophées
Le temps viole et mon cœur désarmé
Bat à l’encre noir contre ma peau de chagrin
L’emprunte éternelle des lendemains et des lendemains.
Oh cascades sempiternelles mon amour exilé.
Oh voyageur dans le ciel, ni patrie ni maison, ni baisé familier.
Mon âme de nomade me brise le cœur.
Cette vague, une ballade nocturne
File et se détache, lumière brune
Qui ne se pose oh regard d’écume.
Alors je marche et je marche comme un bohémien
Sans passé sans présent sans destin
Et l’amour tout entier sans corps sans dessin
Enveloppe mes pieds, baise ma bouche et caresse mes mains.
Kim
Janvier 2010
Mon amour exilé
Et cet ombre qui s’allonge face à mon corps
Je crois pourtant que c’est mon corps qui s’allonge face à mon ombre.
Si je venais à trépasser, c’est qu’esclave je n’aurais été
Un genou je dépose sur le sol des blessés
Et mon ombre en osmose à ton ombre dépareillée
J’appartiens au vent le sais tu ?
D’un souffle je disparu
Par amour je traverse l’Achéron
Que ce vent me porte je serai papillon
Embrasser doucement tes paupières latines
Se réveiller dans les bras de Morphée
J' ai cueilli pour toi un bouquet d' églantines
Qui s' éparpille sur ma toile d' Or fée
Qui s' éparpille s' est éparpillé déjà ... Dans l' illusion profonde
Ou les corps s' allongent en ombre sans nombres
Et ou le temps présent n' est même plus regret
Dans mes rêves sources de vérités
Il me souvient avoir perdu dans une autre vie
Le sens de la musique toi ma poésie
Papillon au vent , vent sur la brume
Je garde en mémoire un peu de liberté
Que souffle le Zéphyr et que tournent les lunes
Chante à mon oreille mon amour exilé .
Kim
début 2010
Le phénix de mai
Sur le tracé de mes veines coule une musique vermeille
Et mon cœur bat comme il s’abat
Aquarelle volupté de ces mots de mon sang
Je suis l’oiseau blesse qui bat de l’aile mais qui bat pourtant
Avant que le temps vienne ou qu’il ne vienne au temps.
Je marche depuis l’aube
J’ai déjà trop marche
Le soir est de tombe
Sais-je encore aimer ?
Que par la morte nuit
Me revienne le jour
De mes rêves endormis
Aux douleurs de l’amour
Le phénix de mai
Vole comme il aime
Il brule et renait
Cendres et poèmes.
Kim
Fin 2009
EROS
Ce qui m’anime.
Kim octobre 2009
Nouvelle époque,
Alors il partait loin très loin avant que la déferlante humaine ,
Ne le terrasse , ne l ' envahisse ,
Et là , comme échoué sur un croissant de Lune
il se mit à chanter la ballade des anges :
Oh moi qui ne suis qu’ ' un étranger parmi les étoiles
Toi mon étoile parfumée ,
Si tu avais été femme ,
Je t ' aurais tant aimé
;;;
Mais quand est t-il de tes cheveux , de tes long cheveux ,
Ma précieuse ,
Ma belle démence ?
C’est que marchant sur le chemin des ans
J’ai perdu la clef des reliefs des sens
Comme cette robe chinoise qui tourne en tous sens
Avons nous perdu la mémoire faut t-il le penser ?
En tout temps par le vent par le froid ... je pense à toi
Au pied des murs, sur les routes délabrées
Je marche ou je vole je ne sais pas ... je pense à toi
Regarde, le soleil se lève, et l’horizon rougit, brule
Ma Chine s’ouvre comme un ange vexé
Regarde les choses se défaire, se fondre, hurler
Mon amour ; ma guerre et ma paix.
;;;
Oui tout brule ;
Avance sans craindre les changements d ' époques
Dis au revoir à la statue la blanche statue que tu as tant aimé ,
Partons , vite partons
Kim 2011
Melancholia
Mélancolie je t' ai tant haï hué ,
Te trouvant laide et ayant peur des larmes ,
Depuis dans l ' habitude résigné
La poésie m 'a parlé
Vrai , ton visage a du charme
Loin de la beauté éphémère ,
Mélancolie au gout amer ,
J' ai appris à t ' aimer ,
Kim
2005
Sucre
Larmes de jour ou larme de nuit
Belle de jour ou belle de nuit.
Je n’ai pas peur de la vie, J’ai peur des ombres
Elles déambulent sur la vie comme sur une horloge
Je les entends rire souvent, pleurer aussi, sourire parfois,
Mais ce sont des ombres.
Et j’ai peur qu’ ' un jour marchant sur la vie
Mon ombre me dépasse et qu’à la nuit tombée
N’ayant cueilli mes jours comme l’on cueille les mots, Je ne sois ombre à mon tour.
Oh jeune homme aux pensés mélancoliques
ne voit tu pas que tu te perds dans nuit ?
Oh ma lumière c’est que ouvrir les yeux me blesse,
Comme un chagrin
larmes de jour ou larmes de nuit
Belles de jours belles de nuits
Un peu d’ eau au matin et puis la rosée des lendemain mélancoliques ,
Sur son visage fane lui donna la réplique ;
Mais maintenant à quoi songe t’ elle donc ce matin ?
Car la belle rose sur un cœur délicat,
Souvenez vous en hier riait aux éclats ;
Passe le temps, s’envolent les pétales, respire le chagrin
La tête posée sur un tapis vermeil
Elle semble songer encore
Et le beau soleil d’or, là haut dit de sa voix éternelle
Qu’elle était si triste mais qu’ elle était si belle.
Je ne reconnais plus ton visage , je ne reconnais plus le mien ,
Alors je parts , loin sans amour , sans ivresse et sans rien ,
Je laisserai en chemin ,
Miel dorée , croissant au beure
Branches , citrons jaunes et oliviers ;
Kim2006 / 2011
Angélus Dragon
Les Anges ont levés les voiles et par ceux qui sont tombes sur la toile ;
Noire comme l 'encre ; la lune en furie , jette son regard divin en signe d ' avertissement
Non, il n ' y aura pas de représailles , les victimes sont tombées par la force du temps ,
les barrages ont cédés , la roche n ' est plus que sable et cailloux ,
alors que la marée qui opère si humblement les emportent au loin semblable depuis la nuit des temps
et au delà du cercle contre lequel je me bat avec poésie ,
Tu m ' entendras rugir toi qui trône au dessus des montagnes ;
et face à la lune dans un silence d ' après guerre , tu compteras tes morts toi le roi l ' empereur magnifique ,tu supplieras la nuit douce pour qu’ ' elle t ' emporte, mais seul tu demeureras
et regardant la beauté tu partiras toi aussi , toi par qui la souffrance s ' est exprimée ,
toi l ' empereur , le faible , le magnifique , tu connaitras le repos enfin par le chant des étoiles amoureuses , une larme coulera sur ton visage ;et par une explosion divine , au dessus de la mer ,
La nature saluera ta beauté ; tu entendras mon rugissement de l ' autre bout de la terre ,
Que du rouge tu sois or toi mon différent , mon frère d ' âme , mon ami , mon semblable ;
Kim
Début 2012
Belle de nuit ;
Alors il avait compris ,
L' enchainement des étreintes de soie ,
La mer avait déposée les algues sur la plage ,
Le navire jetterait l ' encre proche , tout proche , ici terre nouvelle
on disait au temps des amours pouvoir l ' approcher pour que cette vision traverse nos esprits une seconde ; toujours oui toujours
et n ' oublieraient jamais la beauté de ces reliefs ,
Cette ligne droite effrayante n ' est plus , elle brule maintenant ,
que le croisement de nos doigts , ce regard pose sur mon cœur , ton sourire en ma pensée ;
Repense y lorsque , tu seras privée de liberté ,
enfermée dans un gris sans espoir
Repense y belle sur le jour , ma belle de nuit ;
Kim
Début 2012
Jour de paix
Alors une à une les étoiles viennent s ' abattre sur ton ombre ;
toi , l ' Empereur , elles te regardent
et ne méprise point la puissance de leur amour ,
car elles gravitent autour de toi et leur sens sont en exergue ,
non elles ne te veulent pas mal , elles viendront mourir pour toi sans que tu ne les regarde
Et les étoiles amoureuses en ta détresse s ' échouent
Elles se fondent en ta noirceur , oh regarde comme tu es laid , comme la nuit te réclame ,
Regarde comme la haine accumulée depuis des millions et des millions d ' années
trouve maintenant justice , elles t ' absorbent , s ' absorbent et viennent mourir ,
C ' est pour toi que ce sacrifice trouve son cheminement , il est temps de faire valser tes paupières ,
bouge scintille ;
Le jour de paix est arrivé
Kim
Début 2012
Trahison
Il marchait au bord de la mer sur cette avenue ,
Mais quelle étoile a t-il donc trahi pour que sur son visage , la tristesse soit si forte ;
Le ciel jette sa brume et il disparait sans lumière , pour se perdre et sa souffrance
La bas , sans vue ni rien part et revient vers moi comme un ouragan de calme , pleur , crie ,
Il est temps que la nature t ' entende ,
Kim
Début 2012
Voila combien de jours
Sans doutes
Sans doutes ai je perdu les clefs de l’abandon,
Sans doutes ai je perdu les clefs.
Depuis combien de temps hantes tu mon esprit, le
Repos a frappe a ma porte, et repartit,
je n’ai pas bougé, je n’ai pas pu.
Alors peut être que , si genoux à terre j ' avais accepté la bise des jours heureux
que les choses de la vie ne m' avaient heurtes , avec tant de beauté , peut être ;
Mais sache que partout ou je suis , je reste là ;
et partout à la fois , ni la douleur ne m ' atteint , ni la peur , ni la faim , ni le froid
Et la soif , oui la soif ;
oui la soif envahit mon corps et mon esprit
Et ta douceur
qui d ' un regard renverserait une armée d ' hommes ,
Je la salue , je l ' aime et je l ' embrasse ,
Déesse parcourant les océans ,
je reste là face à ton tableau ; d ' argent ; et tes
cheveux ; d ' or et
d ' ébène ; et pourtant .
Si ton souvenir Valse et Valse encore, ce
n’est pas d’or ;
ou d’argent
c’est toi ; ta peau ; ton sourire ; ton vivant
Kim
Début 2012
Ma mousson
Sa Robe fait blanchir le soleil.
Que le jour m’emporte Ouragan de Crin ; Nous verrons bien
Ou cela nous mène ; Sur la vie
Sur la seine ; la vie est une étrange.
Bohème ;
Sur la vie ; jusqu’ ' au ciel, la vie
M’emporte m’emmène.
A voir , à Crier , s ' il faut crier
Fort
C' est lorsque je m ' endors que la basse crépite ,
Un océan de flamme danse sur mon ombre , s ' élance par vagues tire flotte haut dans le ciel ;
Retombe et souffle de roses ; Souffle de Roses ; Pourtant ; Pourtant et s ' élance plus haut et encore ,
les épines tranchent , Piquent et Chantent , elles
chantent et je tourne . Plus fort. Fort
fort ; la faiblesse m’accable de milles tonnes, de terre ; d’eau ; de métal et de bois
et la mélancolie frissonne, dans mon cœur,
l’hiver et le volcan de marbre. Part fuit
se retourne ; revient et Chevauche ; il se
Perd et Avance. Rouh, Ah ; Rouh Ah ;
Un brou ah ; un silence ; une main
douce, qui m’aime, égraine contre sa pomme et ma
peau, mon visage.
Mais que sais-tu de mon cœur toi, qui
m’as tant ému ? Tu ne peux voir l’élan meurtrier
qui l’entoure ; je ne peux t’aimer car si je
T’aime tu bruleras avec moi.
Les richesses ; les cils longs ; l ' éclat de ton Regard , de ta nuque , Embrassent sur
ma poitrine tendue , et l ' envole des cicatrices
sauvages , s ' arrachent doucement , et glissent , pour
que ma bouche atteigne ta bouche et caresse les courbes
de ton corps , lisse ; je veux te voir belle et les
parfums , sans mensonges sans refrain
Respirent , saignent et
pique la Rose ; tombe le soir , ma pensée ; va !
Que je bondisse, te compter quelques baisers ;
Toi ma brune chaleur ;
Mon espoir , Ma chanson déportée .
Et les peines et la Sueur
Malgré le froid de la saison ; Des pleurs
Pareil à la mousson du matin, du midi et
du soir, calme le feu
Que de la vie et des poires je retombe amoureux.
Kim
Début 2012
A la jolie
Car même Si je suis un chat sauvage qui
part comme un voleur
d’amour.
Hiroshima.
Que tombe la Glace
Et que pètent les verres
Je suis resté muet et je n’ai rien
put faire
Et mon piano, mon violon sont restés ; par terre
que tombe la glace et
que pettes les verres.
Kim
Début 2012
Espoir
Bonjour mon Arbre
Des notes de musique s’évadent de ton tronc
Solide tu fus la dernière tempête a arrachée tes branches
On dit que tes graines par milliers
après fougue
Furent ombre étincelles frivoles
Elles se posèrent sur le sol meurtris des forets
Espérance le cri aigue des âmes mortes.
Non je n’ai pas voulu te dire les couleurs sombres.
Car des notes de musique jaillissent encore
de ton tronc solitaire et la nature élégante,
Touche et caresse les notes que tu voilas
La beauté tombe sur toi et
La lune jalouse blanchit les près, étire, Encore
La marée,
qui se retire, Et
Sur le sable lissé Pareil au Miroir, il y a des notes. D’espoir
Kim Début 2012
Venus ou la prison de cachemire
Immuable, lointaine, proche
Serait t- elle un nuage.
Sensible,
A ne pouvoir, Statue Vivante d’Egypte
Elle a l’immortalité du poème
Lorsque sa bouche dernier espoir d’amour
Se referme pour terminer une parole
Elle est vague qui s’écrase Sur l’immensité Bleu
Elle tourne dans les profondeurs océanes
Et sur sa peau l’éclat des rayons suprêmes
Dansent à la manière de ce que son cœur ne peut
Car son cœur n’est que fibre de Cristal.
Kim
juillet 2012