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l arborescence de mes pensees ; mes feuilles à l' étoile


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#1 kim

kim

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Posté 24 avril 2020 - 10:45

Mes feuilles

 

                            À

 

                      L’   Étoile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   J’écris aujourd ‘ hui en date du dimanche 9 décembre 2012. Alors que le choix des poèmes qui composeront ce recueil est encore en mouvement dans ma tête ; le titre même du recueil n’est pas encore sur, je sais qu’il est achevé. Je n’ai plus la force, je suis extenué. Ce n’est pas un sentiment que j’imaginais, je l’ai toujours ignoré, je parle de ce moment de vide où il n’y plus rien à espérer de la poésie. Elle m’a tout pris, cela est comme ça.

Que reste-t-il de ma candeur, en réalité plus grand chose. J’ai 26 ans, ces poèmes ont vu le jour, ils sont tous vivant ; Dieu sait s’ils resteront là à contempler les soleils de la nuit, s’ils jouiront par le jour, s’ils seront à leur tour capable de rendre l’amour à la terre qui les a fait naître. L’arborescence de mes pensées est un chêne, il est humble, redoutable, fragile comme du cristal, ses feuilles sont la lumière de  l’espérance sa nuit, les pensées qui l’entoure.

J’avais 18 ans lorsque j’ai commencé à écrire, je ne sais pas qui était ce garçon. Ce temps m’est inconnu. Il y avait des tableaux, il y avait des statues. J’écoutais la nuit ; maintenant la nuit m’a abandonné. Elle m’a dit va maintenant je n’ai plus rien à t’apprendre .Que dois je faire. Je n’y vois plus rien.

 

Le monde a détruit mes saintes voluptés

Elles volent sur un tableau de chasse

Qui arpentera la douceur des monts aimés

Le ciel bleu parachève douleur, sur l’océan d’extases.

 

Mon cœur en mouvement

 Veut bien croire à la pluie

Mon cœur en mouvement

Ne rêve plus la nuit.

 

Guide moi encore un peu

Toi qui m’as tout donné

Guide-moi encore

Vierge, ma sœur tristesse

Toi pour qui j’ai tout donné.

Je le sais bien

Que tout s’arrête

Je le sais bien,

Oui mon amour

Ma sœur tristesse.

Il le faut bien

Qu’aux étoiles, seule

Tu partes reposer

Mon amour ma sœur ; tristesse

Je ne t’oublierai jamais.

 

 

 

 

So li ti di na Ré

 

 

J’avais imaginé

Que l’ombre partie,

J’avais imaginé que l’ombre partie.

 

Sommes nous seul ici bas ;

O solitude Salît di Na.

 

J’avais imaginé, bien des bruits,

Des ombrages sans soleil.

Les étoiles sont toujours .Là,

O solitude salît di Na.

 

Mais voilà, j’écris sans

Regarder le ciel, et les

Etoiles me narguent et

M’agacent ; je ne vois

Plus le ciel et

Les étoiles m’agacent.

 

Assez va de lutter

Assez va, Soli ti di na Ré

 

C’est pour les notes qui

M’ont donné ; un je t’aime

 

Fleuve dont tu ne sais.

Peu importe, je ne

Leur ai pas demandé leur adresse

C’est une histoire d’amour comme ca.

 

Faut pas comprendre,

Y a juste ça qui va,

Sans retour, la belle

Affaire. Mais va

 

Y a pas de

Ta pris ça et va

Et puis, ca va et là, mais

Au fond y a pas grand

Chose c’est juste la

Perle là parle des

Bras unis ; s’en vont

Ça et là.

Solitude, Soli ti di Na.

 

Kim

Décembre 2012

 

L’ail et la merde

 

L’horizon bleu

Embaumé et tristesse

Joie. Cimes baladées.

Je n’ai voulu

Faire de tord à personne.

Ah la bonne humeur vole

Sans personne.

 

Le ciel blanc ; blanc cassé

Egraine sa parole

Emeraudes par milliers

Ont recouvert le sol

 

Il n’y a plus de couleurs

Et le gout faut t’il s’en souvenir

Je ne m’en souviens plus.

Les voix brisent et tues.

 

Regarde bien oui regarde.

Il n’est pas impérial que de s’exprimer.

Il est impérial de se taire.

Si mes paroles

 Te dérange.

Désert ambiant, confusion des masses

Alors exprime toi, dis le cri le

Mais garde, au vide qui comblera ta haine

Si la poésie est violée, tu en subiras la peine.

 

O dictat, esclaves sans paroles

La douceur du givre est trop confortable

Il y aura fallut enlever l’ail de la bouche des

Esclaves pour que l’Egypte se révolte.

Si le parfum que je dépose vous dérange ;

Il est de la vie de détruire la beauté.

Mais surtout n’oubliez pas que

 La médiocrité, que l’on embrasse

Est une insignifiante merde sur laquelle le temps repose

 

 

Kim

Décembre 2012

 

Après la pluie

 

A ma mère ;

A la plus douce.

A mon pays que j’aime et qu’il faut aimer

Et à ma mère encore qui ma donné la vie et l’amour ; juste, humble d’esprit ;

Ceux et celles qui n’ont pas reçu l’amour d’une mère

Qui comme ont dit en Chine, transmet sa force à l’enfant.

 

 

 

Comme un chagrin ;

 

 Etincèle ton visage.

Désert des sens.

Auréole ajustée.

Chante l’oiseau mélancolie

Auréole à la pluie délivrée

Sans cartes avance, pose

Gouffres lumineux ; lueur du matin.

Le temps repose ; calme ici bas

Terre basse. Ô bassesse. Cesse

De tourner.

Mère des oublis, sème chanson.

Douce et comptes bleus

Bleuis, chante folie

Prise ; l’invasion volée.

Embrasse

Chagrin. Vert des près

Splendeur de ta chaleur

Reste le soleil, blanc.

Matin resplendit.

Matin de la ville perdu

Ton cœur est loin.

Chaleur manquée, sur brume. D’été.

Saison, oraison défait.

Longue agonie, veines paroles, dans l’océan Nu.

Veines paroles vont par les

Montagnes, sans charme.

Veines paroles, ailés volent à jamais

Que j’oublie.

Les courants insensés de la veine vie.

Respire les parfums, la promise Mère. Patrie.

Non tristesse et charme. Non tristesse et charme.

Vie régulière, abondante. Vie régulière abondante ;

 

Après la pluie

 

Kim

Décembre 2012

Inspiré par la composition piano de Mark Tilleke : « après la pluie ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                Les papillons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Se termine la vie là ou l’illusion commence.

J’ai passé ma vie à aimer ton absence

Les papillons se cachent pour s’aimer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aimer de la racine aux branches, le fruit est un autre.

 

 

Samedi 19 Mars,

 

C’est la veille du printemps, le temps depuis quelques temps est radieux.

C’est la veille du printemps, mais sur mon cœur il n’y a qu’une seule saison

Car la neige de  l’hiver sur mon cœur tombe et tombera.

 

Dehors le printemps,

Chante le bonheur au rythme de l’astral empereur

Et moi pourtant je cherche une lueur dans le froid

Car le soleil m’  a perdu

Dans une torpeur sans loi

D’une saison à l’heure méconnue

 

 

 

 

La douce nuit a chassée le roi Soleil

Partit se pavaner au loin dans l’aurore

Arborant fièrement ses longues plumes d’or

Et moi bercé par la langueur du sommeil

Mon esprit s’évade au dos de ma plume

Guidé par la blanche déesse la Lune

Vers un pays si beau à mes rêves pareils.

 

Kim

2005

 

L’orage des maux gronde

La foudre tombe

Sur la poésie en terres fertiles

Tu en garderas l’essence

 Qui te rattache et te sépare des convenances

Pour que prenne la vie en terres d’exil

 

Kim

 2006

 

Demain si j’en ai la force,

Une à une s’envoleront mes feuilles,

Sans qu’aucunes de mes pensées ne pèse

Je serai sourd peut être, muet sans doutes, aveugle surement.

Mais il me restera ce frisson qui me traversera le corps

Peut être alors pourrais- je aimer

 

 

Il ne savait pas par quelle folie l’équilibre dans son cœur se rompu 

Comme la neige de ces hautes montagnes.

La neige des hautes montagnes sur son cœur tombait sans trêves.

Je rends la raison aux mensonges de mon existence.

Aux mensonges de son existence Il se sentit bien de ne plus penser

 

 

Peu importe

Je peux mourir maintenant

Que le vent m’emporte aux firmaments obscurs

Mon amour mon azur je ne vie que pour t’aimer

Et je me souviens comme un écho lointain avoir vécu la mort

Que je meurs par un printemps désespéré,

Je renaitrai pour continuer à t’aimer.

 

 

Je reste là,

 Je me souviens et j’oublie.

Le jour se disperse en étoiles des mots de la nuit

Je reste là,

 Peindre une dernière toile

 Avant qu’il me souvienne que le paysage s’oublie.

 

Janus crois tu en la mort comme tu crois en l’éternité ?

Je sens mon cœur qui balance au rythme de mon passé.

Janus crois tu en la mort comme tu crois au destin ?

Une étoile file étirant la lumière puis s’éteint

 

Janus je crois  que ce que l’on vient de voir et qui nous éblouit

Est beau et triste comme la vie.

Je regarde, je me souviens et j’oublie.

 

Mes veines sont l’habitude qui glisse en mon corps objet

Et mon cœur bat comme il s’abat

 

J’ai perdu mon sang,

 J’en ai perdu les mots,

Les mots assassins

Sont partis bien loin

 

Tout est noir,

 

Noir ou bleu nuit

Dans mon monde je confis

Mes mots à la Lune et aux étoiles mes sœurs poésies.

Viens avec moi,

Je t’emmène,

Te plait-il

De m’aimer quand même ?

Mille fois.

Miles fois plus que l’amour lui-même ?

 

Kim

 2008

 

 

Des cendres sont tombées sur la poésie.

Je vois des ombres figées comme des pierres

J’entends des échos de voix qui frappent en éclair

 

 

Je ferme les yeux et j’en perds toute envie

Le carrefour des désirs me berce d’ennui

Je ne cherche plus l’amour de croire

Et lorsque je saigne silence sur le chemin de l’espoir

Pardonne les errances de ma triste mémoire

 

 

Ma triste mémoire aux jardins dépeuplés

D’orgueil et d’encens des monts embrumés

Je suis triste comme la Lune Solitabimée

 

Comme l’étrangère et comme l’étranger

Comme le peintre, le musicien, le marchand de pensées

Repensent la nature, la neige, les parfums tant aimés.

 

La nature fermée faut t-il quelle soit autre ?

La neige qui est tombée et qui n’est jamais venue

J’aimerai pour toi t’embrasser comme un autre

Que je n’ai jamais été et que je ne suis plus

 

Mais garde mélancolie brève !

 

Je ne suis statue que pour un instant, un rêve

Il faut pour assouvir mon besoin de timidité

Que pour un instant, mon rêve soit ton rêve

Entre tes cuisses solidement posées

 

Et d’une lenteur presque immobile

 

Je m’endorme sur toi comme un enfant glacé.

 

Emprunte

 

 

La glace au profond trépas

Y a t il encore de la place subsiste t-il des lois

Tendres et absolues

Qui offrent stabilité ou du moins l’illusion

De n’être seul et reconnu

 

Misère douce volupté

Tu posas ton emprunte, ton baiser

 

Sur les fronts ;

 Possédés.

Des déracinés

 

Kim 

2008 / 2012

 

Les espaces infinis

 

Prince guerrier, frère des poètes

N’est t il pas temps de baisser les armes ?

Frère guerrier maitre des archers

N’est t il pas temps d’appareiller ?

Sur la vie comme ; à la mer

Mon corps a suivit et jamais pour le vouloir

Les courants mouvementés

Et qu’aurais je pu dire

Face aux plages amoncelés

Tant de morts on criés ; rien

 

 Moi triste comme un cierge

A la mer et encore plus déraciné

Sans mourir j’ai appris à voler ;

 

Mais quand est t- il des espaces infinis si incompris je demeure ?

Les saintes voluptés mon glacés les paupières

Et face à l’enfer, les beautés qui m’entourent

Ne parlent plus d’amour

 

Angoisse

 

Ombre farfelue

N’as-tu donc point nommé des nuages et du feu la semence éternelle 

Mais ton esprit qui dégage de sa toute puissance ne saurait être libre

S’il trouve refuge dans cette enveloppe nacrée.

Jadis souviens t’en tu l’embrassas avec tant de candeur 

 

Entre la mer et le ciel sur les marches de l’oublie.

 

Berce-moi de ta beauté infâme

Donne-moi ta main

Baisse les armes

De ta prison écarlate

A jamais libérée

L’éclair a brisé âme

Si ce n’est pour moi rien et tout entier

Tu périras dans mes flammes

Horreur arrogante

A jamais aspirée

 

Kim 

Juillet / Aout 2012

 

 

Une froide pluie tombe comme par erreur

 Sur le printemps de Paris

Et sur mon cœur

Tombe et tombe l’amour comme tombe la pluie

 

Les bourgeons blancs des noirs mystères de mon âme

Ont fleuris brusquement

Et le vent les emporte en neige

Vers le ciel gris de mes larmes

De là ou tombe l’amour

De là ou tombe la pluie.

 

Kim

2008

 

 

Les papillons se cachent pour s’aimer.

 

Mère nature

 

L’asservissement commence par une absence

Un cercle d’ombres certaines, détruisent l’esprit poétique des choses

Ne répondent plus qu’à des automatismes meurtriers ; jouissent, brûlent et disparaissent.

 

Aux Galets Animés Toute Tristesse Absolue Cherche A

Brisée

 

Les papillons se cachent pour s’aimer.

 

Papillons au vent

 

Il n’est plus temps de penser ni même de sentir

Ce qui nous attend n’est ni trop ni pas assez.

La nature qui jacasse comme un feu tourmenté

A compris l’éveil de nos sens.

 

Nos souffrances, rien ; c’est un feu de paille.

Il se peut que la distance ne soit plus que tempérance ;

L’horloge tourne encore un peu, patience

Pas de tristesse, pas de larmes

C’est le bonheur et nous n’auront pas besoin de le crier

Puisque son parfum imprégnera tous les vents

 

Kim

Juillet Aout 2012

 

Poésie dans ton temple tu m’accueilli

Il y avait des tableaux mon Dieu qu’ils étaient beaux

Il y avait des statues mon Dieu  qu’elles étaient belles

 

Et il était permis aussi, lorsque l’on était sage

D’écouter la nuit.

 

Dans tes bras petits

 Je ne te ferai jamais de mal

 

Poésie

Merci

 

Kim

Juillet Aout 2012

 

Encre de Chine

 

Etincelles vaporeuses

Vous montiez  aux cieux

Etincelles brumeuses

Et nuages hideux

 

La mer de chaleur et de pluie

Reçoit les éclairs au creux de son lit

 

Les vagues hautes montagnes

Et le tonnerre Chamois gris

Et l’amour

Sur la campagne

Perlait,

Nos amours ; d’encre de Chine

 

Elle brillait sur le noir paradis.

 

Kim

Juillet /Aout 2012

 

 

 

L’étrangère

 

L’étrangère a dit un jour je partirai

Au vent d’Est qui m’emporte à son grès

Que suis de plus que cette feuille un jour qui rêva

Que suis-je d’autre finalement feuille morte

Et si l’amour m’enlace sur que je n’aurai plus de peines.

 

Amour

Baisers de cire, pollen

Mon soleil

 

Mais quand est-il des souvenirs véritables ?

Ils n’ont plus de parfums et partent …

 

Et ces fleurs, qui me blessent le cœur

Je ne les sens pas je ne les sens plus.

 

Depuis tant de jours depuis tant d’années

Au désespoir infini de ne savoir aimer

J’en ai perdu le goût des choses

Regardant s’éloigner la vie

 Mais qu’as-tu ombre de lumière

A pleurer ainsi ?

Ton âme ne vit-elle que de peines

Et ton cœur au reflet pareil

Te blesse t- il tant de battre ?

 

Ma belle étrangère entourée d’étrangers

Ici ; les coutumes, les fleurs  amères

Au goût mensonger 

Ici sur ta bouche d’amour Je poserai un baiser.

 

 

Kim

2012

 

Juillet/ Aout 2012

 

 

 

 

 

Love dream

 

Fresques,

Arabesques;

Palais de jade

 

O temps d’ hier ?

 

Je n’ai que peines à souffrir

Et ne souri plus beaucoup.

 

Je veux m’allonger sur les contours de tes sens ;

Te parler d’ hier

Un peu

 

Et surtout d’Aujourd ‘ hui

 

Tous les deux nous fuiront

Ma prière,

Ma chance 

 

L’  égoïsme et l’infamie.

 

Kim

Juillet /Aout 2012

 

Far away from;

 

Mes souvenirs

Toujours to come,

 

Toujours partir

 

Aujourd ‘hui

Point  n ‘ est de joie,

Plus de souvenirs.

 

Je regarde la lune Solitabimée

Et le ciel pale mes raies.

Aux étoiles je veux partir.

 

Ici la ville à bancs donnée

M’écœure à en vomir.

L’égoïsme

Oui qui l’est le plus ?

Et autres

Menus plaisirs

 

Comme l’étrangère et comme l’étranger

De partout (avec toi) je veux m’enfuir.

 

 

Kim

Juillet /Aout 2012

 

 

 

Une hirondelle fait parti de moi,

Une hirondelle

Cache sa joie

Elle s’est envolée vers les montagnes Russes

Et de rouge en bleu,

De turquoise aussi.

 

Mais elle dira surtout

Pas en chantant

Ni en parlant

A la manière du perroquet

Non toujours pas

C’est une hirondelle vous dis- je

 

 

 

Ton chant est un chant guerrier

Mais cela n’est que muraille car tu es libre par nature.

 

 Tes yeux sont l’horizon ou les couleurs se confondent.

 

Prince guerrier frère des poètes

N’est t’il point temps de baisser les armes ?

Frère guerrier, maitre des archers

N’est t’il point temps, d’appareiller ?

 

Kim

Aout /Septembre 2012

 

Les cartes

 

Les étoiles sont tombées du ciel sans qu’ils ne puissent penser

Les étoiles ont jouées sur le ciel rouge

Les amants sur le toit du palais envouté

 

Pour ne rien dire se sont embrassés

Ce doit être une nuit Perse.

Rien et tout leur appartient,

Les pensées, les fleuves, les contrées

Et toi libre et enchantée

 

Cartes pour amours  éparpillés.

 

 

Kim

 

septembre 2012

 

Tomimouk et sa plume ( LE VENT )

 

Il faut pourtant que mon âme s’évapore et retombe en bruit de scène.

Le brou ah pestilentiel qui entoure la vallée des vents continu à me suivre ou que j’aille.

J’entends claquer ses dents.

De peur, ou peut-être de rage, une rage soudaine et permanente.

Il n’y a aucuns amours. Et d’ailleurs les éléments qui virevoltent sont comme figés par l’ennuie,

La vieillesse, la jeunesse est semblable, ils mangent avec de grandes fourchettes pour que leur bouches énormes accueillent un tas de cadavres cuisinés,

Ils chantent en grâce, mais il n’y a aucuns amour, ce paradis est un enfer.

A quoi bon ? Croire encore.

Oui il le faut pourtant. J’ose espérer. Le vide est un abri et l’abri est une chanson fausse. Elle ne peut contenter personne et ceux qui s’y adaptent sont des rats tristes d’être joyeux de tout posséder.

Non à ce titre, il faut mettre un terme, à toute cette cacophonie prête à consommer ; et les micros ondes tueuses agitent les portes suspectes de Nelly green, ou bien Nelly blues, Nelly souffle ;

 C’est à vous de choisir une amoureuse, aller encore un effort. Voilà ; c’est fait, nous sommes maintenant dehors.

 

J’ai fait tomber ma plume,

C’est à dire que tout ce qu’il  se dira à l’ instant ne pourra être écrit ; bien cela n’est pas grave. Si en fait c’est vraiment très grave ; allons chercher une autre plume.

 

Un lien s’était construit entre Tomimouk et sa plume, s’était quelque chose de fort, ils avaient parcourut de nombreuses distances ensemble. Dans l’avion, les nuages lui rappelaient sa vie d’avant et s’était bien le seul moment ou elle était nostalgique. Oui sur qu’elle était triste lorsque à la fenêtre du hublot les nuages pleuraient et repartaient vers la terre. Mais plume de faucon ne pleurait pas, elle planait dans ce corps de métal, la liberté est intérieure se dit-elle, on n’enferme pas une plume.

Mais personne ne faisaient attention au paysage, c’était comme ca, ignorant la magie ;

C’est là, vers les notes désertes de n’être si tristement autre, les notes étaient ce qu’elles étaient ; une danse à chaque cris ; au tournant et la brume s’en alla pour toujours, embrasse moi lui dit t’elle et la musique l’embrassa, c’est une évidence, un rêve, libre et sans chagrins.

 

 

Kim

Septembre

 2012

 

Le rêve

 

Ce matin le paillon est revenu

Il avait changé de couleur je crois

Cela a été bref, il s’est cogné à la fenêtre

Et puis il est repartit, il ne reviendra plus je crois

 

Kim Septembre 2012

 

 

Les danseuses d’ivoire 

 

Ce sont des danseuses  qui enchantent la forêt.

 

Elles dansent sur le lac gelé

La tête levée regardant le ciel.

Le ciel bleu cela n’a pas changé

Depuis la nuit dernière ; une éternité.

 

Le soleil qui discourt avec les étoiles

 

Et les danseuses d’ivoire

Tristes de ne pouvoir aimer ;

Dansent prisonnières de la forêt.

 

Kim

Septembre 2012

 

 

 

Ce matin un papillon s’est posé sur mon esprit.

C’était un papillon de fière allure

Il s est posé et il est repartit ;

Si je me souviens bien la couleur orange était dominante dans mon rêve

Et le noir, en neige

Flottait dans les airs sans en entacher les contours.

 

Papillon tu m’as laissé un vague souvenir

Papillon tu m’as laissé.

Mais les couleurs qui sont l’absence ne cessent de tourner ;

 

Et ce voile d’indienne

Aux grands voiles flottants ;

Un baiser sur ton front ;

 

Au revoir papillon.

 

Kim

Octobre 2012

 

 

 

Ton martre

 

Autant qu’il me souvienne, c’est un tourbillon.

Une vague scélérate et moi le bateau.

Ce peut t’il en être autrement ?

Oui, même si la destinée des arbres est une longue tristesse.

 

C’était il y a très longtemps

En haut de ma tour, je voyais Paris, c’était beau

Tout cela était ma ville, c’était à moi.

 

Je ne savais pas encore l’or qui tombait.

Sur les rails des trains, le square

La tour d’en face ou vivaient mes amis

Et au loin derrière la brume

 

C’était ton Martre

 

Kim

 Octobre 2012

 

 

 

 

Au cinéma

 

Bonsoir le jour

Je ne te vois plus

Bonne nuit amour

J’ai déjà trop lu

Il y a bien longtemps

La nuit, c’était avant

Il y a pourtant une pluie de mots

Qui flic et qui floc.

Dans l’eau

A présent que tu t’éveil

Je te regarde

Au jour

Amour.

Comment t’appelles-tu ?

Qui est tu ?

Je crois t’avoir

Déjà

Vue.

Une danse

Un pas

Tu es ma proie

Câline.

Dans mes bras

A l’unisson

Nous écouterons

Des chansons.

Des bêtes et

Des plus fines

Nous parlerons

 Des arbres, des branches

Et des racines.

Nous irons au cinéma

Regarder la pub qui défile

Le bonhomme bleu qui glisse

Tranquil

Et les lettres d’or.

De Toi

 Je veux encore

Kim Octobre

2012

 

 

 

Elle se parfume

Devant son miroir

Et son sourire et ses yeux

Sont encore un peu triste

 

Elle se parfume et le vent souffle avec le soir ;

Sans doutes a-t-elle déjà trop rêvé ; sans doute.

 

Dans son cœur il y a encore de la place pour aimer

 

Elle se parfume

Devant son miroir

 

Elle se parfume et le vent souffle avec le soir ;

 

Kim

Octobre 2012

 

 

A l ‘ heure qu’il est,

 

Dehors est sombre comme un oiseau noir.

Dehors vole au loin, loin de mon cœur,

Et mon cœur reste là sans guerre,

Pure comme l’eau.

Je voudrais nager avec toi

Où ; est ce possible ?

De croire ? D’aimer ? Toi

 

Comme un cauchemar loin de ce paradis

 

Kim novembre

2012

 

 

 

 

* « je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,

Et qui n’est, à chaque fois ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. »