Mes feuilles
À
L’ Étoile
J’écris aujourd ‘ hui en date du dimanche 9 décembre 2012. Alors que le choix des poèmes qui composeront ce recueil est encore en mouvement dans ma tête ; le titre même du recueil n’est pas encore sur, je sais qu’il est achevé. Je n’ai plus la force, je suis extenué. Ce n’est pas un sentiment que j’imaginais, je l’ai toujours ignoré, je parle de ce moment de vide où il n’y plus rien à espérer de la poésie. Elle m’a tout pris, cela est comme ça.
Que reste-t-il de ma candeur, en réalité plus grand chose. J’ai 26 ans, ces poèmes ont vu le jour, ils sont tous vivant ; Dieu sait s’ils resteront là à contempler les soleils de la nuit, s’ils jouiront par le jour, s’ils seront à leur tour capable de rendre l’amour à la terre qui les a fait naître. L’arborescence de mes pensées est un chêne, il est humble, redoutable, fragile comme du cristal, ses feuilles sont la lumière de l’espérance sa nuit, les pensées qui l’entoure.
J’avais 18 ans lorsque j’ai commencé à écrire, je ne sais pas qui était ce garçon. Ce temps m’est inconnu. Il y avait des tableaux, il y avait des statues. J’écoutais la nuit ; maintenant la nuit m’a abandonné. Elle m’a dit va maintenant je n’ai plus rien à t’apprendre .Que dois je faire. Je n’y vois plus rien.
Le monde a détruit mes saintes voluptés
Elles volent sur un tableau de chasse
Qui arpentera la douceur des monts aimés
Le ciel bleu parachève douleur, sur l’océan d’extases.
Mon cœur en mouvement
Veut bien croire à la pluie
Mon cœur en mouvement
Ne rêve plus la nuit.
Guide moi encore un peu
Toi qui m’as tout donné
Guide-moi encore
Vierge, ma sœur tristesse
Toi pour qui j’ai tout donné.
Je le sais bien
Que tout s’arrête
Je le sais bien,
Oui mon amour
Ma sœur tristesse.
Il le faut bien
Qu’aux étoiles, seule
Tu partes reposer
Mon amour ma sœur ; tristesse
Je ne t’oublierai jamais.
…
So li ti di na Ré
J’avais imaginé
Que l’ombre partie,
J’avais imaginé que l’ombre partie.
Sommes nous seul ici bas ;
O solitude Salît di Na.
J’avais imaginé, bien des bruits,
Des ombrages sans soleil.
Les étoiles sont toujours .Là,
O solitude salît di Na.
Mais voilà, j’écris sans
Regarder le ciel, et les
Etoiles me narguent et
M’agacent ; je ne vois
Plus le ciel et
Les étoiles m’agacent.
Assez va de lutter
Assez va, Soli ti di na Ré
C’est pour les notes qui
M’ont donné ; un je t’aime
Fleuve dont tu ne sais.
Peu importe, je ne
Leur ai pas demandé leur adresse
C’est une histoire d’amour comme ca.
Faut pas comprendre,
Y a juste ça qui va,
Sans retour, la belle
Affaire. Mais va
Y a pas de
Ta pris ça et va
Et puis, ca va et là, mais
Au fond y a pas grand
Chose c’est juste la
Perle là parle des
Bras unis ; s’en vont
Ça et là.
Solitude, Soli ti di Na.
Kim
Décembre 2012
L’ail et la merde
L’horizon bleu
Embaumé et tristesse
Joie. Cimes baladées.
Je n’ai voulu
Faire de tord à personne.
Ah la bonne humeur vole
Sans personne.
Le ciel blanc ; blanc cassé
Egraine sa parole
Emeraudes par milliers
Ont recouvert le sol
Il n’y a plus de couleurs
Et le gout faut t’il s’en souvenir
Je ne m’en souviens plus.
Les voix brisent et tues.
Regarde bien oui regarde.
Il n’est pas impérial que de s’exprimer.
Il est impérial de se taire.
Si mes paroles
Te dérange.
Désert ambiant, confusion des masses
Alors exprime toi, dis le cri le
Mais garde, au vide qui comblera ta haine
Si la poésie est violée, tu en subiras la peine.
O dictat, esclaves sans paroles
La douceur du givre est trop confortable
Il y aura fallut enlever l’ail de la bouche des
Esclaves pour que l’Egypte se révolte.
Si le parfum que je dépose vous dérange ;
Il est de la vie de détruire la beauté.
Mais surtout n’oubliez pas que
La médiocrité, que l’on embrasse
Est une insignifiante merde sur laquelle le temps repose
Kim
Décembre 2012
Après la pluie
A ma mère ;
A la plus douce.
A mon pays que j’aime et qu’il faut aimer
Et à ma mère encore qui ma donné la vie et l’amour ; juste, humble d’esprit ;
Ceux et celles qui n’ont pas reçu l’amour d’une mère
Qui comme ont dit en Chine, transmet sa force à l’enfant.
Comme un chagrin ;
Etincèle ton visage.
Désert des sens.
Auréole ajustée.
Chante l’oiseau mélancolie
Auréole à la pluie délivrée
Sans cartes avance, pose
Gouffres lumineux ; lueur du matin.
Le temps repose ; calme ici bas
Terre basse. Ô bassesse. Cesse
De tourner.
Mère des oublis, sème chanson.
Douce et comptes bleus
Bleuis, chante folie
Prise ; l’invasion volée.
Embrasse
Chagrin. Vert des près
Splendeur de ta chaleur
Reste le soleil, blanc.
Matin resplendit.
Matin de la ville perdu
Ton cœur est loin.
Chaleur manquée, sur brume. D’été.
Saison, oraison défait.
Longue agonie, veines paroles, dans l’océan Nu.
Veines paroles vont par les
Montagnes, sans charme.
Veines paroles, ailés volent à jamais
Que j’oublie.
Les courants insensés de la veine vie.
Respire les parfums, la promise Mère. Patrie.
Non tristesse et charme. Non tristesse et charme.
Vie régulière, abondante. Vie régulière abondante ;
Après la pluie
Kim
Décembre 2012
Inspiré par la composition piano de Mark Tilleke : « après la pluie ».
Les papillons
Se termine la vie là ou l’illusion commence.
J’ai passé ma vie à aimer ton absence
Les papillons se cachent pour s’aimer
Aimer de la racine aux branches, le fruit est un autre.
Samedi 19 Mars,
C’est la veille du printemps, le temps depuis quelques temps est radieux.
C’est la veille du printemps, mais sur mon cœur il n’y a qu’une seule saison
Car la neige de l’hiver sur mon cœur tombe et tombera.
Dehors le printemps,
Chante le bonheur au rythme de l’astral empereur
Et moi pourtant je cherche une lueur dans le froid
Car le soleil m’ a perdu
Dans une torpeur sans loi
D’une saison à l’heure méconnue
…
La douce nuit a chassée le roi Soleil
Partit se pavaner au loin dans l’aurore
Arborant fièrement ses longues plumes d’or
Et moi bercé par la langueur du sommeil
Mon esprit s’évade au dos de ma plume
Guidé par la blanche déesse la Lune
Vers un pays si beau à mes rêves pareils.
Kim
2005
L’orage des maux gronde
La foudre tombe
Sur la poésie en terres fertiles
Tu en garderas l’essence
Qui te rattache et te sépare des convenances
Pour que prenne la vie en terres d’exil
Kim
2006
Demain si j’en ai la force,
Une à une s’envoleront mes feuilles,
Sans qu’aucunes de mes pensées ne pèse
Je serai sourd peut être, muet sans doutes, aveugle surement.
Mais il me restera ce frisson qui me traversera le corps
Peut être alors pourrais- je aimer
…
Il ne savait pas par quelle folie l’équilibre dans son cœur se rompu
Comme la neige de ces hautes montagnes.
La neige des hautes montagnes sur son cœur tombait sans trêves.
Je rends la raison aux mensonges de mon existence.
Aux mensonges de son existence Il se sentit bien de ne plus penser
…
Peu importe
Je peux mourir maintenant
Que le vent m’emporte aux firmaments obscurs
Mon amour mon azur je ne vie que pour t’aimer
Et je me souviens comme un écho lointain avoir vécu la mort
Que je meurs par un printemps désespéré,
Je renaitrai pour continuer à t’aimer.
…
Je reste là,
Je me souviens et j’oublie.
Le jour se disperse en étoiles des mots de la nuit
Je reste là,
Peindre une dernière toile
Avant qu’il me souvienne que le paysage s’oublie.
Janus crois tu en la mort comme tu crois en l’éternité ?
Je sens mon cœur qui balance au rythme de mon passé.
Janus crois tu en la mort comme tu crois au destin ?
Une étoile file étirant la lumière puis s’éteint
Janus je crois que ce que l’on vient de voir et qui nous éblouit
Est beau et triste comme la vie.
Je regarde, je me souviens et j’oublie.
Mes veines sont l’habitude qui glisse en mon corps objet
Et mon cœur bat comme il s’abat
J’ai perdu mon sang,
J’en ai perdu les mots,
Les mots assassins
Sont partis bien loin
Tout est noir,
Noir ou bleu nuit
Dans mon monde je confis
Mes mots à la Lune et aux étoiles mes sœurs poésies.
…
Viens avec moi,
Je t’emmène,
Te plait-il
De m’aimer quand même ?
Mille fois.
Miles fois plus que l’amour lui-même ?
Kim
2008
…
Des cendres sont tombées sur la poésie.
Je vois des ombres figées comme des pierres
J’entends des échos de voix qui frappent en éclair
…
Je ferme les yeux et j’en perds toute envie
Le carrefour des désirs me berce d’ennui
Je ne cherche plus l’amour de croire
Et lorsque je saigne silence sur le chemin de l’espoir
Pardonne les errances de ma triste mémoire
…
Ma triste mémoire aux jardins dépeuplés
D’orgueil et d’encens des monts embrumés
Je suis triste comme la Lune Solitabimée
Comme l’étrangère et comme l’étranger
Comme le peintre, le musicien, le marchand de pensées
Repensent la nature, la neige, les parfums tant aimés.
La nature fermée faut t-il quelle soit autre ?
La neige qui est tombée et qui n’est jamais venue
J’aimerai pour toi t’embrasser comme un autre
Que je n’ai jamais été et que je ne suis plus
Mais garde mélancolie brève !
Je ne suis statue que pour un instant, un rêve
Il faut pour assouvir mon besoin de timidité
Que pour un instant, mon rêve soit ton rêve
Entre tes cuisses solidement posées
Et d’une lenteur presque immobile
Je m’endorme sur toi comme un enfant glacé.
…
Emprunte
La glace au profond trépas
Y a t il encore de la place subsiste t-il des lois
Tendres et absolues
Qui offrent stabilité ou du moins l’illusion
De n’être seul et reconnu
Misère douce volupté
Tu posas ton emprunte, ton baiser
Sur les fronts ;
Possédés.
Des déracinés
Kim
2008 / 2012
Les espaces infinis
Prince guerrier, frère des poètes
N’est t il pas temps de baisser les armes ?
Frère guerrier maitre des archers
N’est t il pas temps d’appareiller ?
Sur la vie comme ; à la mer
Mon corps a suivit et jamais pour le vouloir
Les courants mouvementés
Et qu’aurais je pu dire
Face aux plages amoncelés
Tant de morts on criés ; rien
Moi triste comme un cierge
A la mer et encore plus déraciné
Sans mourir j’ai appris à voler ;
Mais quand est t- il des espaces infinis si incompris je demeure ?
Les saintes voluptés mon glacés les paupières
Et face à l’enfer, les beautés qui m’entourent
Ne parlent plus d’amour
…
Angoisse
Ombre farfelue
N’as-tu donc point nommé des nuages et du feu la semence éternelle
Mais ton esprit qui dégage de sa toute puissance ne saurait être libre
S’il trouve refuge dans cette enveloppe nacrée.
Jadis souviens t’en tu l’embrassas avec tant de candeur
Entre la mer et le ciel sur les marches de l’oublie.
Berce-moi de ta beauté infâme
Donne-moi ta main
Baisse les armes
De ta prison écarlate
A jamais libérée
L’éclair a brisé âme
Si ce n’est pour moi rien et tout entier
Tu périras dans mes flammes
Horreur arrogante
A jamais aspirée
Kim
Juillet / Aout 2012
Une froide pluie tombe comme par erreur
Sur le printemps de Paris
Et sur mon cœur
Tombe et tombe l’amour comme tombe la pluie
Les bourgeons blancs des noirs mystères de mon âme
Ont fleuris brusquement
Et le vent les emporte en neige
Vers le ciel gris de mes larmes
De là ou tombe l’amour
De là ou tombe la pluie.
Kim
2008
Les papillons se cachent pour s’aimer.
Mère nature
L’asservissement commence par une absence
Un cercle d’ombres certaines, détruisent l’esprit poétique des choses
Ne répondent plus qu’à des automatismes meurtriers ; jouissent, brûlent et disparaissent.
Aux Galets Animés Toute Tristesse Absolue Cherche A
Brisée
Les papillons se cachent pour s’aimer.
Papillons au vent
Il n’est plus temps de penser ni même de sentir
Ce qui nous attend n’est ni trop ni pas assez.
La nature qui jacasse comme un feu tourmenté
A compris l’éveil de nos sens.
Nos souffrances, rien ; c’est un feu de paille.
Il se peut que la distance ne soit plus que tempérance ;
L’horloge tourne encore un peu, patience
Pas de tristesse, pas de larmes
C’est le bonheur et nous n’auront pas besoin de le crier
Puisque son parfum imprégnera tous les vents
Kim
Juillet Aout 2012
Poésie dans ton temple tu m’accueilli
Il y avait des tableaux mon Dieu qu’ils étaient beaux
Il y avait des statues mon Dieu qu’elles étaient belles
Et il était permis aussi, lorsque l’on était sage
D’écouter la nuit.
Dans tes bras petits
Je ne te ferai jamais de mal
Poésie
Merci
Kim
Juillet Aout 2012
Encre de Chine
Etincelles vaporeuses
Vous montiez aux cieux
Etincelles brumeuses
Et nuages hideux
La mer de chaleur et de pluie
Reçoit les éclairs au creux de son lit
Les vagues hautes montagnes
Et le tonnerre Chamois gris
Et l’amour
Sur la campagne
Perlait,
Nos amours ; d’encre de Chine
Elle brillait sur le noir paradis.
Kim
Juillet /Aout 2012
…
L’étrangère
L’étrangère a dit un jour je partirai
Au vent d’Est qui m’emporte à son grès
Que suis de plus que cette feuille un jour qui rêva
Que suis-je d’autre finalement feuille morte
Et si l’amour m’enlace sur que je n’aurai plus de peines.
Amour
Baisers de cire, pollen
Mon soleil
Mais quand est-il des souvenirs véritables ?
Ils n’ont plus de parfums et partent …
Et ces fleurs, qui me blessent le cœur
Je ne les sens pas je ne les sens plus.
Depuis tant de jours depuis tant d’années
Au désespoir infini de ne savoir aimer
J’en ai perdu le goût des choses
Regardant s’éloigner la vie
Mais qu’as-tu ombre de lumière
A pleurer ainsi ?
Ton âme ne vit-elle que de peines
Et ton cœur au reflet pareil
Te blesse t- il tant de battre ?
Ma belle étrangère entourée d’étrangers
Ici ; les coutumes, les fleurs amères
Au goût mensonger
Ici sur ta bouche d’amour Je poserai un baiser.
Kim
2012
Juillet/ Aout 2012
…
Love dream
Fresques,
Arabesques;
Palais de jade
O temps d’ hier ?
Je n’ai que peines à souffrir
Et ne souri plus beaucoup.
Je veux m’allonger sur les contours de tes sens ;
Te parler d’ hier
Un peu
Et surtout d’Aujourd ‘ hui
Tous les deux nous fuiront
Ma prière,
Ma chance
L’ égoïsme et l’infamie.
Kim
Juillet /Aout 2012
Far away from;
Mes souvenirs
Toujours to come,
Toujours partir
Aujourd ‘hui
Point n ‘ est de joie,
Plus de souvenirs.
Je regarde la lune Solitabimée
Et le ciel pale mes raies.
Aux étoiles je veux partir.
Ici la ville à bancs donnée
M’écœure à en vomir.
L’égoïsme
Oui qui l’est le plus ?
Et autres
Menus plaisirs
Comme l’étrangère et comme l’étranger
De partout (avec toi) je veux m’enfuir.
Kim
Juillet /Aout 2012
…
Une hirondelle fait parti de moi,
Une hirondelle
Cache sa joie
Elle s’est envolée vers les montagnes Russes
Et de rouge en bleu,
De turquoise aussi.
Mais elle dira surtout
Pas en chantant
Ni en parlant
A la manière du perroquet
Non toujours pas
C’est une hirondelle vous dis- je
Ton chant est un chant guerrier
Mais cela n’est que muraille car tu es libre par nature.
Tes yeux sont l’horizon ou les couleurs se confondent.
Prince guerrier frère des poètes
N’est t’il point temps de baisser les armes ?
Frère guerrier, maitre des archers
N’est t’il point temps, d’appareiller ?
…
Kim
Aout /Septembre 2012
Les cartes
Les étoiles sont tombées du ciel sans qu’ils ne puissent penser
Les étoiles ont jouées sur le ciel rouge
Les amants sur le toit du palais envouté
Pour ne rien dire se sont embrassés
Ce doit être une nuit Perse.
Rien et tout leur appartient,
Les pensées, les fleuves, les contrées
Et toi libre et enchantée
Cartes pour amours éparpillés.
Kim
septembre 2012
Tomimouk et sa plume ( LE VENT )
Il faut pourtant que mon âme s’évapore et retombe en bruit de scène.
Le brou ah pestilentiel qui entoure la vallée des vents continu à me suivre ou que j’aille.
J’entends claquer ses dents.
De peur, ou peut-être de rage, une rage soudaine et permanente.
Il n’y a aucuns amours. Et d’ailleurs les éléments qui virevoltent sont comme figés par l’ennuie,
La vieillesse, la jeunesse est semblable, ils mangent avec de grandes fourchettes pour que leur bouches énormes accueillent un tas de cadavres cuisinés,
Ils chantent en grâce, mais il n’y a aucuns amour, ce paradis est un enfer.
A quoi bon ? Croire encore.
Oui il le faut pourtant. J’ose espérer. Le vide est un abri et l’abri est une chanson fausse. Elle ne peut contenter personne et ceux qui s’y adaptent sont des rats tristes d’être joyeux de tout posséder.
Non à ce titre, il faut mettre un terme, à toute cette cacophonie prête à consommer ; et les micros ondes tueuses agitent les portes suspectes de Nelly green, ou bien Nelly blues, Nelly souffle ;
C’est à vous de choisir une amoureuse, aller encore un effort. Voilà ; c’est fait, nous sommes maintenant dehors.
J’ai fait tomber ma plume,
C’est à dire que tout ce qu’il se dira à l’ instant ne pourra être écrit ; bien cela n’est pas grave. Si en fait c’est vraiment très grave ; allons chercher une autre plume.
Un lien s’était construit entre Tomimouk et sa plume, s’était quelque chose de fort, ils avaient parcourut de nombreuses distances ensemble. Dans l’avion, les nuages lui rappelaient sa vie d’avant et s’était bien le seul moment ou elle était nostalgique. Oui sur qu’elle était triste lorsque à la fenêtre du hublot les nuages pleuraient et repartaient vers la terre. Mais plume de faucon ne pleurait pas, elle planait dans ce corps de métal, la liberté est intérieure se dit-elle, on n’enferme pas une plume.
Mais personne ne faisaient attention au paysage, c’était comme ca, ignorant la magie ;
C’est là, vers les notes désertes de n’être si tristement autre, les notes étaient ce qu’elles étaient ; une danse à chaque cris ; au tournant et la brume s’en alla pour toujours, embrasse moi lui dit t’elle et la musique l’embrassa, c’est une évidence, un rêve, libre et sans chagrins.
Kim
Septembre
2012
Le rêve
Ce matin le paillon est revenu
Il avait changé de couleur je crois
Cela a été bref, il s’est cogné à la fenêtre
Et puis il est repartit, il ne reviendra plus je crois
Kim Septembre 2012
Les danseuses d’ivoire
Ce sont des danseuses qui enchantent la forêt.
Elles dansent sur le lac gelé
La tête levée regardant le ciel.
Le ciel bleu cela n’a pas changé
Depuis la nuit dernière ; une éternité.
Le soleil qui discourt avec les étoiles
Et les danseuses d’ivoire
Tristes de ne pouvoir aimer ;
Dansent prisonnières de la forêt.
Kim
Septembre 2012
Ce matin un papillon s’est posé sur mon esprit.
C’était un papillon de fière allure
Il s est posé et il est repartit ;
Si je me souviens bien la couleur orange était dominante dans mon rêve
Et le noir, en neige
Flottait dans les airs sans en entacher les contours.
Papillon tu m’as laissé un vague souvenir
Papillon tu m’as laissé.
Mais les couleurs qui sont l’absence ne cessent de tourner ;
Et ce voile d’indienne
Aux grands voiles flottants ;
Un baiser sur ton front ;
Au revoir papillon.
Kim
Octobre 2012
Ton martre
Autant qu’il me souvienne, c’est un tourbillon.
Une vague scélérate et moi le bateau.
Ce peut t’il en être autrement ?
Oui, même si la destinée des arbres est une longue tristesse.
C’était il y a très longtemps
En haut de ma tour, je voyais Paris, c’était beau
Tout cela était ma ville, c’était à moi.
Je ne savais pas encore l’or qui tombait.
Sur les rails des trains, le square
La tour d’en face ou vivaient mes amis
Et au loin derrière la brume
C’était ton Martre
Kim
Octobre 2012
Au cinéma
Bonsoir le jour
Je ne te vois plus
Bonne nuit amour
J’ai déjà trop lu
Il y a bien longtemps
La nuit, c’était avant
Il y a pourtant une pluie de mots
Qui flic et qui floc.
Dans l’eau
A présent que tu t’éveil
Je te regarde
Au jour
Amour.
Comment t’appelles-tu ?
Qui est tu ?
Je crois t’avoir
Déjà
Vue.
Une danse
Un pas
Tu es ma proie
Câline.
Dans mes bras
A l’unisson
Nous écouterons
Des chansons.
Des bêtes et
Des plus fines
Nous parlerons
Des arbres, des branches
Et des racines.
Nous irons au cinéma
Regarder la pub qui défile
Le bonhomme bleu qui glisse
Tranquil
Et les lettres d’or.
De Toi
Je veux encore
Kim Octobre
2012
Elle se parfume
Devant son miroir
Et son sourire et ses yeux
Sont encore un peu triste
Elle se parfume et le vent souffle avec le soir ;
Sans doutes a-t-elle déjà trop rêvé ; sans doute.
Dans son cœur il y a encore de la place pour aimer
Elle se parfume
Devant son miroir
Elle se parfume et le vent souffle avec le soir ;
Kim
Octobre 2012
A l ‘ heure qu’il est,
Dehors est sombre comme un oiseau noir.
Dehors vole au loin, loin de mon cœur,
Et mon cœur reste là sans guerre,
Pure comme l’eau.
Je voudrais nager avec toi
Où ; est ce possible ?
De croire ? D’aimer ? Toi
Comme un cauchemar loin de ce paradis
Kim novembre
2012
* « je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, à chaque fois ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. »