— Chagrin pour que tu t’en émeuves
Tu es dedans mon roman-fleuve
— Me charries-tu ? — Couci-couça
Tant qu’à faire alluvion à toi !
Le bonheur
Ça ne vaut pas la peine
Voilà pourquoi je pleure
Triste aubaine !
Me disant que les pleurs n’ont rien à voir de bleu
Ni de noir avec la moindre peine des yeux
La tête nue dans les nuages d’où il pleut
Comme un souffre-couleur je plains le coeur des cieux
Sans silencieux vacarme
Le chagrin est un si
Fin tireur que je prie
Pour que s’enrayent larmes
Quand c’est carnaval la nuit
Tous les chats sont gris souris
J’avais trouvé brillant un spectre dans la nuit
Mais en me réveillant j’avais perdu l’esprit