Nébuleuse
Les arbres pleurent de lourdes feuilles mortes,
Comme mes souvenirs, que le temps emporte.
Et le soleil, verse une lumière atone
Qui déteint sur mon cœur, ou doucement résonne
La mélancolie du refrain de l’automne
Kim
2005
Ou est tu âme solitaire
Et quand est t-il de toi ?
Ai-je posé tienne.
Avant que les jours s’enlacent.
Ton sourire me dit souvent,
Qu’à la lueur du vent
Cervelles légères à jamais condamnées
Dans la société haute ils meurent doucement,
A graver les mots sur les roches
Dans la mer jusqu’ aux terminaisons à souffler
Ils sifflent fort que les oiseaux s’enfuient.
Mais elle,
Ne puis s’empêcher de croire au bonheur.
…
Es tu partis
Ou bien es ce moi
Qui s’en alla
Pour d’autres dérives.
Loin de moi, de toi, de notre histoire.
…
Faut t-il toujours blesser
Toujours aimer
Sans amour toujours
De nouveau, encore
Faut t’il toujours aimer ?
…
La Sirène miroir
Ecrire me fait souffrir
Te regarder me fait penser
Qu’il n’y a surement plus
Que toi pour me comprendre
J’aime regarder ton visage
Tu es belle tu es une fleur
Que reste-t-il de ma candeur.
En réalité plus grand-chose.
Mais lorsque je m’allonge près de toi
Il me revient un instant de vérité
Que reste-t-il de ma candeur ?
L’ombre qui me heurte
Est semblable à la ville déserte
Que j’eusse aimé ?
Etait ce vrai ?
Mon esprit est pareil
A des miroirs par milliers
Qui s’éveillent par instants.
Mais je retombe dans l’ignorance
De ce qui anime ma vérité.
Cette douleur est affreuse
Il n’y a rien de certain.
Et le tumulte disgracieux ;
Volage ; cet enfer me souri
Je lui réponds que seul le bonheur m’inspire
Un bonheur simple comme te prendre dans mes bras
Toi qui es belle comme la paix d’un souvenir léger
Alors le diable me répond
Que lui aussi fut t’il un jour
Aimant et généreux
Alors je me relève plus fort le faut t il ?
Il n’y a rien que je désire
Je veux juste reconquérir la femme qui dans une vie passé
J’ai aimé et que j’aime encore.
Alors le diable encore me souri
Mais je ne lui souri pas
Elle n’est pas ma muse
Reflet de mon égoïsme
Elle est sirène miroir
Nue.
C’était là, vers les notes désertes de n’être si tristement autre, les notes étaient ce qu’elles étaient,
Une danse à chaque cri ; au tournant et la brume s’en alla pour toujours.
Embrasse moi lui dit-elle et la musique l’embrassa
C’est une évidence, un rêve libre et sans chagrins.
…
La princesse du temps ;
Princesse du temps,
Sempiternelle, à la fin
Et au commencement
Tu es la fleur
L’invasion
Et moi le sauvage
Libération
De quoi me parlais-tu ;
Je me souviens. Toi
Fleuraison
Le chant et les racines.
N’as-tu jamais songé à la pluie ?
Tu es le prisme et la lumière
Qui change la loi
Dehors le soleil brille
Pourquoi fait t-il si froid ?
Je ne sais pas…
Le bonheur m’a trahi.
Sans bruit
Lumière sans loi
D’une saison à l’heure méconnue ;
Je cherche lueur
Dans le froid.
Le bonheur m’a trahi.
Sans bruit
Tu es le prisme
Tu es ma lumière
Qui change la loi
Nous irons marcher
Et jamais, au grand tord
D’avoir été ; heureux
En marchand, muet tranquille
Et criant des mots doux
Brillent sur ton corps, tes yeux, musiques
Avant que je parte, reparte sur l’ile
D’étoiles
Désert,
Achevé de ma solitude ;
Reviens à moi.
Rien, cela n’est rien que l’ombre pareil
En ces lieux que seul le temps lui-même traverse sans rien abimer
…
A rien, à tout à toi
Dans le bleu océan,
Il y avait des fougères
Qui rasaient les sols
Comme sur la terre.
Je ne regarderai plus les étoiles.
Jolies.
La faute a qui ? A quoi ?
A rien à tout. A toi !
Arrêtes un peu de bouger comme ça. Là
Restes près de moi.
Je ne regarderai plus les étoiles.
Ni le vague, ni les tours,
Elles sont grises. La faute à qui, à quoi ?
A rien à tout ! La faute à toi.
…
La petite fille du soleil
Quelle est cette mélancolie
Que je vois dans tes yeux
Un accord ;
Une partition
Il y a longtemps déjà
Que je t’aime.
Serai-ce la nuit qui t’appelle
Ou l’inconnue liberté
Qui t’enlève à la loi
Je t’ai aimé il y a longtemps déjà
Tu es loin je le sais
Comme la pomme de jouvence
Il faudrait arrêter le temps.
Comme l’arracheur d’arbres
Et celui qui balaye les montagnes
A quoi bon partir à la conquête de la liberté
Si à l’amour nous ne voulons pas nous livrer
Comme la petite fille du soleil
Et le prince sur son cheval blanc
Je sais que tu m’attends.
…
L’idiot
Pourquoi mon esprit s’éternise t-il sur ce corps que je parcours sans rien savoir.
Le méli mélo du destin s’arrache à mon cœur
Et les notes qui bougent pour moi cet éteint
N’ont pas fini de poser sur l’horizon défunt,
Leurs désirs sans pareils.
Et mon cœur qui déteint.
C’est vrai et si je continue d’écrire sans fin,
C’est que les misérables notes qui entourent mon enveloppe d’écrin
Brillent comme un soleil sans amour qui s’éteint.
Et si mon cri traverse la glace et les miroirs, c’est qu’au fond fragile mis à nu,
Je pense mes blessures qu’infligées ; j’inflige ;
Pareil à l’idiot Je guerroie et ne sachant pourquoi,
La vérité m’emmène laissant les injustices voler comme l’oie
A la surdité totale n’écoutant que les notes mon bel oiseau et son sourire dans mes bras.
Kim
Novembre
2012
Nuit Perse
Jérusalem
Jérusalem la belle
Jérusalem sans peines
En bas
Cents pas
En haut
Pour l’eau
Jérusalem la belle
Jérusalem Sans peines
Nuit Perse
Les étoiles sont tombées du ciel sans qu’ils ne puissent penser
Les étoiles ont joués sur le ciel rouge
Les amants sur le toit du palais envouté
Pour ne rien dire
Se sont embrassés
Ce doit être une nuit Perse
Rien et tout leur appartient
Les pensées, les fleuves, les contrées
Et toi, libre et enchantée
Amour pour cartes éparpillées
Poésie
Poésie
Dans ton temple tu m’accueilli
Il y avait des tableaux
Mon Dieu qu’ils étaient beaux
Il y avait des statues
Mon Dieu qu’elles étaient belles
Et il était permis aussi
Lorsque l’on était sage,
D’écouter la nuit
Dans tes bras petits
Je ne te ferai jamais de mal
Poésie Merci
Kim
2012