Des Textes courts, la suite
Le silence que je n'entends pas
ça me fait penser à des choses
Comme des vies, un peu partout
Et qui sont bien présentes ici
Je me disais parfois en moi-même
Bruno es-tu tout seul au monde ?
A vrai dire, j'entends mes voisins
Qui manipulent des assiettes
Un mois qui me parait trop étrange,
Qui passe beaucoup de silences
Il n'y a pas de bruits et un manque de vies
Une absence qui est trop mal vécue
Ce mois de Mai qui est parfois trop mort
Mais où sont-ils passés tous les amoureux ?
Il y a beaucoup de choses qui ont été dites
Sur ce mois de Mai, qui est aussi le mois de Marie
Oui ! Ce silence, il est beaucoup trop imposé
Il est à voir, comme un ordre qui serait Impérial
Par des dingues qui sont tous puissants
Pour nous tous les pauvres mecs confinés
Heureusement pour moi Bruno qui vous dit
celui -là qui vous dit, savoir être un Poète libre
Un gamin de soixante-huit ans au compteur
Mais un vécu qui reste beaucoup trop solitaire
J'entends cet oiseau qui chante et toutes ses trilles
Un oiseau qui chante dans notre petit jardin fleuri
Entre Quelques merles et des pies qui viennent
ça me plait bien, Vous savez;cela malgré ce silence
Où sont ils donc passés tous mes proches voisins ?
Cela je ne sais pas, ils se taisent, Mais j'ai un manque !
Je les entends maintenant qui vivent leurs vies
Car Il y a beaucoup trop d’absences, comme un manque
Dans ce Paris qui me semble être bien vide
Il n'y a plus de voitures qui passant certes
Je ne les entends plus Paris est trop vide
Ou plutôt on doit rester confinés chez soi
C'est une réalité de mon présent beaucoup trop ordinaire
Mais pour moi, c'est aussi une grande solitude
Heureusement le temps passe, vers midi je les entends
Il n'ya pas de règles pour nos vies mais ça m'angoisse
Bruno Quinchez un peu angoissé par le silence Paris le 9 mai 2020