Se taire !
Oui ! Je me taisais car je ne savais que vous dire
Un peu comme une fatigue beaucoup trop évidentes
Et aussi un peu comme un désir de silence tranquille
Je ne savais plus ce qu'il faut vous dire qui soit bon
J'ignore ce que sera notre lendemain qui viendra
Je sais trop d'horreurs qui ont été dites sur ce virus
Je ne suis pas médecin, je pense à vous qui écrivez ici
Et parfois je me dis que non, je ne suis pas un guérisseur
Je suis aussi fragile que vous, malgré tous mes bavardages
Un homme il vit une vie, puis il disparait un jour qui vient
personnellement je ne sais pas ce que je deviendrais demain
Je sais seulement un avenir par mes neveux et petits neveux
Nous sommes un après midi de ce beau mois de mai
Je sais aussi des myriades de poèmes écrits sur ce mois
Vos enfants, ils continuerons surement d'aimer cette période
Car c'est le printemps qui s'impose à nous tous
Le vieux con, parfois il se dit des choses bizarres
Entre des histoire tendres, et d'autres très sinistres
Le chant de la Terre, c'est un chant du temps qui passe
Mais vous savez le vieux con, il aime toutes les vies
Bruno Quinchez Paris le 16 mai 2020