Des souvenirs pour demain
Oui ! Ce silence ! Il est déjà tellement incroyable
Certes cela me va bien et c’est assez redoutable
Ne pas avoir à se justifier et être un peu ivre
Laisser dire les autres ! Oui ! Vouloir bien vivre
Quelques chants qui piaillent dans ce jour
Et qui me parlent aussi de ce bon amour
J’entends ce merle qui rigole dans le matin
Et quelques petites choses de notre destin
Je sais des enfants ! Oui ! Tous ces grands innocents !
Qui jouent avec des choses plutôt simples et belles
Comme de bâtir des petits châteaux d’adolescents
Ou de soigner ses petites amies, des jouvencelles
Un jour qui vient, et moi je revis sans être fou
J’ignore si je resterais toujours cet enfant sage
Je sais trop de douleurs qui viennent de mon âge
Plus j’avance ! Et plus Moi ! Je me détache de vous
La mort ? Non, elle ne me fait pas vraiment peur
Je sais seulement, qu’il y a toute cette douleur
Mais j’aime toujours, ce printemps celui qui vient là
Je sais aussi toutes ces choses vécues de ce déjà
Un enfant qui vit, un jour je le sais, il me verra mort
Mais c’est une chose, d’une vie et donc pas de remords
Je raisonne comme un vieux machin très fatigué certes
Mais pourquoi imaginer l’avenir comme une perte
Bébé qui me sourit, je ne saurais te dire, tout ton avenir
Je sais seulement, toutes ces lois, qui sont notre devenir
Ce que j’aime maintenant, j’aimerais le partager avec toi qui vient
Oui ! Un vieux machin d’autrefois te parle à toi et il se souvient
Bruno Quinchez Paris le 19 avril 2018 et le 20 mai 2020
Oui ! Ce silence ! Il est déjà tellement incroyable
Certes cela me va bien et c’est assez redoutable
Ne pas avoir à se justifier et être un peu ivre
Laisser dire les autres ! Oui ! Vouloir bien vivre
Quelques chants qui piaillent dans ce jour
Et qui me parlent aussi de ce bon amour
J’entends ce merle qui rigole dans le matin
Et quelques petites choses de notre destin
Je sais des enfants ! Oui ! Tous ces grands innocents !
Qui jouent avec des choses plutôt simples et belles
Comme de bâtir des petits châteaux d’adolescents
Ou de soigner ses petites amies, des jouvencelles
Un jour qui vient, et moi je revis sans être fou
J’ignore si je resterais toujours cet enfant sage
Je sais trop de douleurs qui viennent de mon âge
Plus j’avance ! Et plus Moi ! Je me détache de vous
La mort ? Non, elle ne me fait pas vraiment peur
Je sais seulement, qu’il y a toute cette douleur
Mais j’aime toujours, ce printemps celui qui vient là
Je sais aussi toutes ces choses vécues de ce déjà
Un enfant qui vit, un jour je le sais, il me verra mort
Mais c’est une chose, d’une vie et donc pas de remords
Je raisonne comme un vieux machin très fatigué certes
Mais pourquoi imaginer l’avenir comme une perte
Bébé qui me sourit, je ne saurais te dire, tout ton avenir
Je sais seulement, toutes ces lois, qui sont notre devenir
Ce que j’aime maintenant, j’aimerais le partager avec toi qui vient
Oui ! Un vieux machin d’autrefois te parle à toi et il se souvient
Bruno Quinchez Paris le 19 avril 2018 et le 20 mai 2020
Un texte qui est copié sur mon site Atramenta