Chaleurs de la Terre
Pourquoi ne penser toujours
Qu'à l'odeur des roses?
Et ne plus célébrer la chaleur
Humide de la terre...
Qui fume aux saisons sombres
De l'automne et de l'hiver...
Les fleurs diverses que je regarde
Elles sont aussi belles et généreuses...
Les champs de blé qui poussent
Ils donneront Leur poids de pain...
Et nous mangerons ces choses là
Selon notre désir et notre faim...
Les roses ? Elles ne se donnent
Pas toujours selon nos cœurs...
Toutes choses qui ont leur bonne place
Et cela toujours à la bonne heure...
Pour ce rêve d'une fleur subtile
qui s'est épanouie au mois de mai
Il y a Des hommes et des femmes
Qui spéculent sur ses attraits...
Mais tous ces beaux songes
Ils ne nourrissent pas les entrailles...
Les moissons de l'automne
Elles sont toutes une nécessité
Une chose qui est parfois très impérieuse..
Même si j'eusse aimé savoir cette fleur
Celle que tu tiens dans ta bouche rieuse...
La rêverie persiste, je sais bien des histoires
Comme une graine de rien du tout
Qui nous donnerait de bonnes semailles.
Faites avec des presque rien de nos vies
Quelque petites choses données
Comme des mots qui sont très tendres
Dans un temps partagé avec celle là
Je sais quelques mot donnés pour une dame
A qui je souris avec beaucoup de tendresse
Bruno Quinchez Paris le premier août 1997
Texte de mes archives retravaillé en juillet 2020