Sur l'écriture...
Écrire, écrire comme un forcené toujours impénitent,
Se battre contre l'entropie cette réalité du moment,
Ne pas se prendre pour Dieu ni pour le diable,
Connaitre ses limites, improviser, des choses formidables
Se savoir mortel et l'accepter de vieillir surement,
Se vouloir immortel et le parier encore et toujours,
Jouer avec les mots, penser et vomir des mots d'amours,
Cracher son venin et se laisser une vie de mille moment
Aimer la vie, mais ne rien attendre de demain ou d'aujourd'hui,
Fausseté de soi même, se prendre pour un géant très grand,
Et avec les copains, refaire le monde et en récolter les fruits,
Se foutre des hommes de pouvoirs ces gens qui ne sont pas marrants
Subvertir les pouvoirs, par la passivité ou la faiblesse qui déconne,
Ne pas violer le peuple, le prendre par la main, et lui dire demain,
Ne jamais donner de directive, mais être capable de choses bonnes,
Essayer de donner un sens à la vie pour chaque être humain
Ne pas jouer les prophètes, et ne pas vouloir réécrire la Bible,
Mais créer un monde de prophètes où tout cela reste possible,
Faire des hommes aussi libres, que ce soit les uns ou les autres,
Ne rien renier, ni Dieu, ni le doute, ni tous ces douze apôtres
Savoir son destin, et l'accomplir, dans des choses communes,
Etre fidèle, et aimer dire de tendresses et aussi ses fortunes,
Pouvoir jouir du présent, et penser aux futurs; ceux qui seront,
Refaire un passé meilleur; un monde humain sans en faire un mauvais front
Toujours se souvenir, de la mémoire du futur, celles des étoiles lointaines,
Et avoir les pieds sur terre, entre là qui est ici et les terres amazoniennes,
rester les pieds dans les sillons tous ceux là que l'on creuse et que l'on bèche,
Fertiliser les futurs et attendre les moissons de la chasse et de la pèche
Laisser les anges, se taper sur la gueule dans des conflits ridicules,
Satan contre Gabriel, un monde de cons, la Bible, celle là qu'on enseigne,
Abattre le dualisme, et tout prendre de ces vies où le parfois le cœur saigne,
Le bon et le bien, le mal et la douleur, les confidence et les choses crédules
Cependant vivre plein d'espérance, cela dans un monde sympathique,
Réconcilier l'homme avec lui-même, et toutes ces amitiés très ludiques,
Lui dire qu'il n'est pas mauvais, ni bon, mais un habitant de la Terre,
Mais qu'il est simplement humain, cette chose bizarre qui reste un mystère
Ce foutre de merde d'homme ! Es- il un primate ou un singe évolué?
Celui qui vous parle, celui qui vous lit; ou celui là que vous voyez vivre,
Ou celui là qui est partait il capable d'une grande tendresse partagée,
Peut être même celui là, il sera ce poète bavard qui achète vos livres
Entre des bibliothèques toute pleines de livres que l'on oublie,
Des poèmes immortels qui parlent pleinement de nos petites vies,
Cette chose incroyable dont nous ignorons tous les lendemains ,
Je suis vivant et je ne connais pas du tout, tous nos demains
Y aurait-il écrit une chose ? Qui soit vraiment une chose irremplaçable
Un nouvel écrit de la foi, qui soit une chose qui soit quelques truc incroyables
A savoir que Dieu il est en nous, et pour demain , il n'en sait pas plus que nous
Allez vous de ci ou de là sortir tous les trucs communs qui sont avec vous
Bruno Quinchez Paris le 15 juin 2005
Et rajouts Paris le 6 et 8 aout 2020