Définition de la poésie
#1
Posté 26 septembre 2020 - 09:08
Ainsi, la poésie ne sera pas seulement définie, elle sera définitive.
Née de sa définition. Réellement poésie, même quand il n'y en a pas.
La poésie se définit exactement comme le tire-bouchon. Il faut une bouteille et un bouchon de liège. Il faut une tige qui vrille comme une queue de cochon. Il faut un dictionnaire.
Il importe de rayer un à un les mots du dictionnaire. Et gare à ne rien remplacer ! Cela éloignerait la poésie.
Comme si le bouchon était enfoncé à l'intérieur de la bouteille de verre. Ça ne finirait rien, ne définirait rien de plus.
Mais d'autres mots qui ne seraient pas poésie seraient enregistrés, comme des poèmes. Le bouchon flotte dans le vin liquoreux.
Et des gens hurlent. Il faut des hurlements pour un poème.
Sinon, la poésie ne servirait à rien. Elle ne serait pas définitive, pas infinie. Peut-être finitive... Peut-être.
On ne lira rien là-dessus dans le journal.
- DimDez aime ceci
#2
Posté 26 septembre 2020 - 01:12
Cela ne me paraît pas inintéressant de pousser à peine plus loin le bouchon :
https://aubonclos.bl...u-tire-bouchon/
#3
Posté 26 septembre 2020 - 01:19
Génie !
#6
Posté 10 novembre 2020 - 07:04
A-t-on le droit d'en rigoler?
#7
Posté 10 novembre 2020 - 07:10
De la bière ? Oui, je crois.
#8
Posté 11 novembre 2020 - 06:29
Et de la poésie également, sinon cela deviendrait un tabou flasque ou inerte __
#9
Posté 11 novembre 2020 - 07:09
#10
Posté 11 novembre 2020 - 07:17
dans les yeux de qui le lit cela peut l'être
#11
Posté 11 novembre 2020 - 08:17
Dans sa bière également.
#12
Posté 11 novembre 2020 - 09:56
J'y reviens dès que je peux __ énorme poète
#13
Posté 11 novembre 2020 - 10:31
Pour E= MC², je suis désolé
Je sais trop de dingueries
Qui sont dites nucléaires
#14
Posté 11 novembre 2020 - 01:48
Je lui ai dit 'bonjour " et nous nous sommes quittés.
Près d'un pont.
Il ne pleuvait pas mais on ne pouvait pas savoir s'il allait pleuvoir
ou non.
#15
Posté 11 novembre 2020 - 02:00
Le Pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
#16
Posté 15 novembre 2020 - 12:39
Je suggère de remplacer dans l'équation l'entité bière par l'entité grappa
on n'y verra pas plus clair mais ce n'est qu'à ce prix
qu'on oubliera tout besoin de définir la poésie
#17
Posté 22 novembre 2020 - 03:39
La poésie, des mots sans abus
Ce n'est pas comme de la bière
Qui est mise, dans un grand verre
Car elle est alors toute bue
#18
Posté 23 novembre 2020 - 05:28
...avec modération.
#19
Posté 28 novembre 2020 - 08:50
#20
Posté 29 novembre 2020 - 05:18
Quasi Modo comme on dit sur les forums un peu littrés.
#21
Posté 06 décembre 2020 - 01:37
Heureusement que nous avons le matérialisme dialectique pour faire mariner les concombres dans la féta.
#22
Posté 06 décembre 2020 - 04:32
#23
Posté 06 décembre 2020 - 05:55
ça dégorge _
#24
Posté 09 décembre 2020 - 08:43
Oui, mais désormais une question littéraire de premier ordre est résolue. Je puis retourner me coucher. L'affrontement fut effroyable, fut bref. A présent je suis calme, bien calme. Oui, je suis très calme pour ce qui concerne cette question de définition de la poésie. Je n'ai pas de problème avec, je n'éprouve aucunement le besoin de me justifier ou de faire rendre gorge à des qui penseraient qu'il n'était pas possible de - et pourtant ! Voilà là la poésie, comme une flaque sur un sol très sec, dont on se demande un peu d'où ça vient. Moi, j'ai dans ma poche de veste gauche une petite boîte d'allumettes où il reste une ou deux allumettes mais où j'ai glissé une feuille de papier déchirée d'un cahier. Dessus, il y a la définition de la poésie. Et ça brûle, diable ! ça brûle ! dans ma poche.
- Alfred aime ceci
#25
Posté 10 décembre 2020 - 05:18
C'est une très longue définition.
#26
Posté 12 décembre 2020 - 06:13
Oui, mais désormais une question littéraire de premier ordre est résolue. Je puis retourner me coucher. L'affrontement fut effroyable, fut bref. A présent je suis calme, bien calme. Oui, je suis très calme pour ce qui concerne cette question de définition de la poésie. Je n'ai pas de problème avec, je n'éprouve aucunement le besoin de me justifier ou de faire rendre gorge à des qui penseraient qu'il n'était pas possible de - et pourtant ! Voilà là la poésie, comme une flaque sur un sol très sec, dont on se demande un peu d'où ça vient. Moi, j'ai dans ma poche de veste gauche une petite boîte d'allumettes où il reste une ou deux allumettes mais où j'ai glissé une feuille de papier déchirée d'un cahier. Dessus, il y a la définition de la poésie. Et ça brûle, diable ! ça brûle ! dans ma poche.
Le papier brûle-t-il de lui-même où de l’intégralité de ce qui a été dit ? Peut-on élaborer une définition de la poésie ignifuge ?
#27
Posté 12 décembre 2020 - 06:28
Igny, Igny. Fuge.
Ignifuge, Igny, higne-higne.
Hi. Igny, hi. Fuge : hiiiiiiiiiiiiiiiiiii ah iiiiiiiiiiiiiiiiiih
Ih. Ih. Ih. Igny. Igny. Igny. I-
gny. Hiiiiiiiiiiiiiii. Ifuge.
Fuge. Ih. Ngh, ngh...
Ifuge. Ifuge. Ifuge.
La théorie est faite.
L'eau brûle. Oh, oh ! Oh, oh !
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
#28
Posté 12 décembre 2020 - 07:00
Igny, Igny. Fuge.
Ignifuge, Igny, higne-higne.
Hi. Igny, hi. Fuge : hiiiiiiiiiiiiiiiiiii ah iiiiiiiiiiiiiiiiiih
Ih. Ih. Ih. Igny. Igny. Igny. I-
gny. Hiiiiiiiiiiiiiii. Ifuge.
Fuge. Ih. Ngh, ngh...
Ifuge. Ifuge. Ifuge.
La théorie est faite.
L'eau brûle. Oh, oh ! Oh, oh !
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
C'est en effet tout le problème des études de caractères.
- Hattie aime ceci
#29
Posté 12 décembre 2020 - 07:08
Diable! Sérioscal est passé en Suisse!
Pour faire diversion, il a mis le feu au lac.
Et il a dû en profiter pour aller planquer bien au chaud une 'petite' valise, qui n'était sans doute pas pleine que de "Pascal"...
Il a peut-être même poussé la ruse jusqu'à inscrire un poème sur chaque billet...Qui a dit que la poésie ne payait pas?
#30
Posté 12 décembre 2020 - 07:13
Qui a dit que la poésie ne payait pas?
Je crois que c'est Denis.