Quelques pas de la vie hésitants,
Comme la danse des loups.
Le carnaval a pris ses aises.
Mais nos sourires atrophiés.
Les danseurs se sont lâchés.
Plus de places aux effleurements.
La maladie nous guette.
Bien moins que les chiffres étalés.
Et chaque cycle solaire nous plonge
Dans cet absurde abyssal.
Chaque cycle lunaire enfonce
Le clou du bûcher de nos droits.
Nous cachons désormais nos lèvres.
Comme nous aseptisons nos désirs.
Nos émotions sont grimées.
Tandis que nos coeurs étouffent.
Nous n'avons plus le droit de dire.
Et plus l'envie de se lire.
Nous n'avons plus la force de faire.
Ni même celle de plaire.
Le bal des idées devenu pauvre.
De l'invasion des bien-pensants.
Le politiquement correct plonge
Dans la noirceur nos esprits lumineux.
Dans ce capharnaüm délirant,
La petite musique envoûtante
Jouée par l'orchestre endiablé.
Garde nos cerveaux sous la perfusion.
Le cocktail bien dosé,
Nous privant de tout échappatoire
Bienvenus dans ce bal, soit disant masqué.
Où les loups, ne portent plus le loup.
Bal masqué
Débuté par decker, nov. 08 2020 11:05
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 08 novembre 2020 - 11:05
- M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci