Sous la tente Septentrion
Aux heures ires où les yeux plissent
Dans nos simarres cicatrices
Nous rêvions la dune en flocons
D'airelles rouges les effluves
En tisanes sauvées du Temps
Et les mains tendues vers l'élan
Qui paissait en mirage étuve
A l'extinction des pluies les Djinns
Ont dûment embrassé Borée
Ourlant les toundras assoiffées
Des cristaux du désert avine
Qui se souvient encore du glas
Sonnant pour le Pôle puni
Scrupule en bottes endurcies
Fut le silence d'Hamada