La fin d'un an
Ce temps qui passe chez nous
Comme toujours savoir le passage
Entre deux mille vingt et l'an qui vient
Je ne sais pas pour vous mais c'est la vie
Il y a bien quelques petites choses de ma vie
Celle là de mon quotidien celui que je vis
Qui me turlupinent beaucoup et m'inquiète
Entre mes dent pourries ou mal entretenues
Et un mal au dos des douleurs ordinaire
Que je vis plutôt mal dans ma grande solitude
Je sais des soleils absents dans un ciel gris
Et une vie qui est sûrement un peu plus idiote
Nous sommes dans les jours de décembre
Qui sont les plus sombres de ces temps
Puis arrive le mois de janvier deux mille vingt et un
Et à la fin janvier j'aurais alors un an de plus
Plutôt que des horreurs qui seraient incroyables,
Je dois admettre que je vous aime et je vous lis
Vous entre celle ci ou bien celui là sur le net
Entre tous ceux qui me disent des mots très tendres
Je n'imagine pas, non je vis ma vie quotidienne
Celle là qui me parait bien trop ordinaire
Savoir tout ce que seront nos lendemains
Ceux qui arrivent et qui sont imprévisible
Parfois je rêve d'une compagne toute nue
Dont je caresserais les seins et les fesse
Ou d'un enfant rigolo et très bavard
Un gamin qui resterait très tendre pour moi
Dans ma vie, les jours qui passent
Elles sont ces années de vieillissement
Restez seul et parfois se dire en soi même
tous ces petits riens qui font os vies
En deux mille vingt-et-un...
Soit un an de plus j'aurais soixante-neuf ans
Voir passer le temps et parfois
se poser des questions sur demain qui vient
Y aurait il une belle et tendre dame
qui me réjouirait mon cœur solitaire
Cet an qui nous vient là
c'est des histoires mal comprises
comme le coronavirus et les contaminations
J'ignore ce que disent nos médecins
Je sais seulement des craintes admises
Nulle part, ce n'est pas demain
Le ciel est parfois fait avec des vierges,
des déesses et des fées très douces
Je ne saurais jamais laquelle
qui se décide pour moi et pour ma vie
Bruno Quinchez Paris le 30 décembre 2020