... à En hoir de Loup-de-lune
Merci pour l'immensité de ta lecture
elle aura éclairé d'abord ton entourage lui-même
Merci pour la majesté de tes dynamies aimantes
(FG / BeV)
Vingt-quatre poèmes de Loup-de-lune pour Marianne son hoir
***
Phantasmor
c'est le segment indéfini
où la lisière vibrionne d'abeilles
par une albe coquille
virtuosité des pluies sopranes
qui jugule la ronce
la bifurcation est commencée
se ravive ce désir
qu'en hapax la gemme
aux colligeurs inconnue
y approfondisse son secret
surtout
surtout que le geste macabre
n'aboutisse
un quadrangle de verre
où se coalise l'idéation des reflets
avec l'imagerie de la transparence
le fossile du choix
soupire un brin de pastel
de la cendre qui échoue à cercler
la patience d'un sertissage bu
et le bois qui décidément aspire
à crucifier les prunelles de brise
comme il s'enfonce le pas
pour empreindre
pour réunir les déceptions
et déjà de sa plénitude
l'aile s'est écossée
son essor
mais cette équerre avec l'imminence des cimes
à joindre la pulvérisation mellifique
qui circonstancie le rucher
émancipé de son colorieur
*
Nova
le beige transitoire
de la semi-lune
par-dessus la guipure des faîtes
le spadassin n'en finit plus
de distancer le coup
dans l'imminence des étoiles
les métaphores attrites fluent
les prosodies mélancolieuses et orantes gouttèlent
l'effus va se profilant
en clair d'évadé
*
Suicidance
de son chandelier
qu'incèrent les coulures ruinistes
le tango veuf d'une flamme
domine le bain
et son oscillatoire vivant
cette chair d'orange claire
qui ouvre
et élonge les emperlements de son angle
le miroir qu'embue du safran
détient un secret
qui passe le reflet
de la complexion échappant le coutelas
à son relèvement d'entre les eaux algides
*
L'absurde
mon pas d'errance
enjambe des pierres
qui annellent un feu éteint
au long de l'autre berge
une villa parmi la nuit finissante
trisse le nacarat qui la fenêtre
une évanouissante silhouette lente
se coule d'un quadrangle dans l'autre
à l'instant de son éclipse
un appel au tréfonds de moi murmure
si elle reviendra en mage
se prosterner avec le présent de l'aurore
devant ma patience nouveau-née
d'une bête
c'est la soudaine sombreur
qui s'approche
prodrome de l'épure du silence
avec son pas égal en houppelande
*
Sentiment de sinople
puissamment sur ma halte
le vent souffle et
sait les voeux de trouées
où la traverser
en émotions
il mue les faîtes
et l'érinye se délite
avec la plus fugace
au scintillé de l'alumelle
le sang échéant
allume ses nouveaux vaisseaux
ses nouvelles issues
pour gagner les verts et se mêler
aux ralentis de leur myocarde adoptif
*
Légende
taillés dans la pierre jadis
des dragons gris
au sommet d'une longueur pentue
sur les degrés d'un escalier
qui domine la ville
dardent leurs regards enfants
les roses rares
dont la tutelle les borde
leur développent l'ardeur
du vol
du feu plus éclatant
que toute la cathédrale
au déployé de sa rosace
*
Genèse hiémale
la pierre des faîtes
trigone
ou arquée
s'émiette
par intermittence à travers la ville
des enfants enlumineurs
rayonnent en parcs
sur les nappes vierges
leurs gestuelles candides et gazouillantes
exhaussent des créatures
qui ont thésaurié tous les lys
pour débruter l'humain
un vol cométaire
achemine l'asymptote de jais
la nuée décache
les palinodies d'un poumon bleu
et la plénitude de l'aveugle
vient déposer en mage
des cristallins plus pénétrants que la myrrhe
*
Quintessence du désoeuvrement
il les avait patiemment, longuement, opiniâtrement ouvragées, chantournées, patinées, ces heures, ces matinées, ces journées sans emploi, sans contrats, sans société réflexe, et à l'intérieur d'une petite église si infréquentée qu'elle semblait invisible à tout autre que lui, il savait désormais venir s'asseoir parmi les réfléchissements multicolores des vitraux. Certains renvoyaient véritablement une couleur de sang, un sang non pas épanché, versé, répandu, non pas le cruor, mais un sang parsemé sans violence, sans sentiment d'éclaboussement goujat, un sang très lumineux, comme une leucémie fée, un sang très calme, comme une robustesse accomplie, un sang délivré de l'anecdote de la systole, émancipé de la rubrique du myocarde, un sang épousant les arêtes et les angles des bancs de bois pour immatérialiser des boîtes et des coffrets exhaustifs sans couvercles, sans serrures, sans durées, un sang auquel la planète et l'étoile, au paroxysme de leur connivence, imprimaient un mouvement flâné et la métamorphose qui relaie la disparition
*
Angeliciel
D'errance
en errance
elle aura fini par natter
la plénitude de la nuit
pour que toutes les branches
de la rose des vents
convergent vers ce grain
de flamme paraissant
pour qu'il n'y eût
plus d'autre conséquence
que croissant
cet écho aliforme
des êtres de feu
dont la formule du vol
consume les pesanteurs
*
Extinctions
Dans la salle d'eau
la cire ruiniforme
aura enseveli le chandelier
en flamme négative
un papillon point
s'en détache
et volète
jusqu'au safran inégal
qui lingote la lampe
longuement prodigue
de sinuosités
et de rebonds
enfin au clair d'orangé
il se pose en patience de plaie
*
Paysage de Marianne
où perdre cadrans et toponymes
multitudes et chiffreurs
la saillance d'un genou exhausse le papier
et la halte se délinéamente
aquarelle jubilation tel un pleur pluriel
pour baigner la palette
réunir en pinceau l'ardent diaphane de la main
les élancements des berges
soulagent le saisir
romanesque comme tutélaire
gouttes d'ambre au bord d'un arceau pastel
parmi les céladons limbiques
processionnent des créatures bonhommes
dans son déliement de gaze
une fauve dentelle onde des ruines virtuoses
un translucide coquillage
médaille et flambe
au sein de la soulane verte
gris-bleus acérins des aigus des arêtes
s'abandonnent au sfumato
qui approche par degrés les thébaïdes de neige
et les ajours du prénom qui signe
intiment à toute idée de source
l'épanchement du clair de pupilles
*
Âme filante
l'air
que filigrane la vapeur
est devenu le papier
où s'approfondit
l'écriture de ma vie
le chandelier
qui surmonte l'eau du bain
enchâssée du nu contemplatif
aplombe une flamme
pour y bouter l'ardeur
mais il va se dissipant
et le carrellement des murs
constelle le renvoi du destin
*
Révélable
lentement
s'ouvre le bordeaux des volets
le rose diaphane des corolles
parsème les alentours
de sa béance feuilletée
la latence est défiée par une pulsion de coffrets
et des aigrettes multiplient
l'oblique volante au-dessus de la route
mon voeu de délivrance aussi
s'enhardit à empenner ma péripétie
*
Prestidigitation
grands arbres de l'arrière-saison
ramescents pinceaux
qui variamment
imagez la fixité
sur la trame des ciels
la patience de mon regard
jusque-là votre épigone
aquarelle les prémices d'un vol
de la passerelle propice à mon voeu
tout l'évanescent pointillé
*
Les diaphanes
1
en fauve la lumière de la nette après-midi
tombe sur les mirabelles
qui dans leurs corbeilles abondent
depuis de longues minutes les yeux clos
la saillie des genoux oedématiée par les poings
Marianne est assise sur le lit
à côté du linge qu'a apporté l'infirmière aurorale
le rose pâle colore toutes ses images de vaillance
avec une foi de boîte fée
ses mains l'ont saisi
pour le déplier
et pour le tendre devant la fenêtre
son centre est limbé par des allumements
le désir d'être nue
afin d'en emmitoufler
les corporelles amoindrissances
2
il est encore accordé à Marianne
un pampre de battements
accourcissant l'errance
alors que les secouements de sa chevelure flavescent
elle pénètre dans un village
jusqu'à ce que cette chambre d'hôtel l'enclose
une oblique poudroie
afin que la clef se dissolve
elle abhorre les truismes des voilages
qu'elle arrache
pour les suppléer
elle s'empare du linge
qui quadrangle parmi les étoiles liliales du couvre-lit
au déployé
il apparaît que leur lymphe parme effuse
l'album de sa vie
réunirait les photographies assujetties à cette lumière-là
à cette source qui ne peut plus être appréhendée
dans un délai si bref
elle se dénude
le bracelet s'enfuit telle une veine d'or
à travers la lenteur
elle effleure du visage la thermie informe
puis à gésir
s'offre parmi les étoiles légères
à l'instant de la finale systole
glisse la fenêtre improvisée
et le corps s'albâtre jusques au sein tu
3
les arêtes de l'hôpital
leurs flous reliquats
leurs évagations
Marianne devient un secret
les pas qu'il lui reste
traversent la demi-nuit
alors s'étendre
et la recouvre jusqu'aux entrailles la cendre du linge
qui eût à tierce recommencé à sécher son corps
le bestiaire sparsile de l'orée lui est un sommeil
luire entre les fûts insoupçonnables
et rayonner converge vers la témérité du myocarde
non plus se lever... translater
en orient le dernier aplomb humain
à la branche qui la passe d'une fasce d'éclat
elle append le tissu des exécutions
afin que la seule cloison de sa sépulture infinitive
fût cette aube turquoise
4
à ce point de l'épilogue de la flânerie bucolique
Marianne a fixé les yeux sur l'ombre
du drapeau qui est la proie du vent
c'est au pied de la fontaine léonine
dont l'ocre de la pierre
laisse sourdre un clair arqué
à maintes reprises elle en emplit la conjointure de ses mains
et s'en démasque
à peine la porte de la chambre franchie
la voilà gourmandée
de ce qu'elle module de la sorte le temps
elle a ri en s'élançant vers le bain
où lyser les dernières heures strictes
nue et mouillée
son émaciation s'est figée devant la fenêtre
étrangère aux métaboles du jour
c'est juste toute la ville qui brûle
alors que l'on déploie un linge vaste
à travers lequel la consomption
se mue en flamboiement bleu pastel
elle ne veut pas d'autre vêtement
ni aucune autre contingence d'aube
on la découvre
son souffle polissonné dans les rhombes dédaléens du tapis
une diagonale de sang née de ses lèvres
se tait dans la gorge de lys
puis va rutilant d'un pli
à l'autre de son emmaillotement
*
Huit phrases pour la Maison de Marianne
1 Salon
Flammiforme
l'insurr
ection des bleus
parmi les contre-lumières
qui sablonnent les tableaux
les angles de jais démiss
ionnant l'encadrement
font saillir
un fluide rêve d'effuser en aquarelles
2 Chambre à coucher
Livres
literie
bibelots
soupèsements du tréfonds
plénitudes oniriques
ont tiré les voilages
aux fins d'atteindre
à l'
impalpable
du
rose
3 Première chambre d'hôte
Au clair de son palissandre
le piano
traduit en silences
la girandole-sève du papyrus
et le poème chinois
calligraphié en effleurement
de la dénudation pellucide
4 Seconde chambre d'hôte
Au bas de la porte qu'enfin
l'enfant des levants
a voulu entrebâiller
un quadrangle de safran pâle
est déployé par la lampe
pour le théâtre d'ombres
d'une plante pleureuse
trémulante conteuse
de la geste foliée du rose corolle
5 Couloir
Impérissables tailles
les fruits polychromes
baignés dans le verger rose s'effusant
de la chambre
et par des corbeilles récoltantes
accompli
s'assermentent que des nourritures
pérenniseront sur les photographies
les visages enfants
6 Cabinet de toilette
Tricot angeliciel
sur la scintillation carrelée du mur
parmi les roses
qui nuent le papier du fond
il ne sait auquel
confier son message
alors il en fait un murmure
pour les ailes de cette colombe
recouvrant des forces
au creux de sa main hospitalière
7 Cuisine
C'était cette grande feuille d'automne
relevée d'entre les pluies bitumineuses
pour enluminer le milieu de la table
et voilà qu'elle a éteint
sa garance
son vermillon
sa moucheture tango
bourse de nervures
voilà qu'elle s'est déjà
refermée
sur tout ce qui aurait
pu
vicier l'attention
due
au bonhomme dessiné par l'enfant
C'est que, voyez-vous, un château fort tout en péridot le coiffe
C'est que, voyez-vous, le rose exprime là le pluriel de la candeur avec des crosses non préhensibles qui sont autant de spirales aériennes
8 Salle de bains
Devant le nu baigné
et le fragile méditatif
le bougeoir
de son angle emperlé
aux confins des cires
dégaine sa flamberge
en tremblé il mue
chaque imminence de meurtrissure
le corps
qui se redresse ruisselle
du vermeil
où
des étoiles cherchent leurs cours
*
Les adieux à la Chambre 24
si rêche au pied nu
sur le tapis de la chambre
la trace acuminée
véhémentement darde
le voeu de disparaître
comme de rejoindre
le bois patiné du poisson flavesce
pour une presque nage
s'affranchissant de la prise losangée
c'est qu'un ponant encore une fois
se dédie à la lucarne entrebâillée
des trigones et des cercles allument
les reflets de ses safrans
pour que soient mués leurs crucifiés
les fleurs prasines de la tapisserie
s'y inventent des pénétrations radicales
j'aplombe mon impéritie
à la cueillaison fée
qui les eût sauvées du ravir crépusculin
tout le bouquet pour Marianne adieusée
comme évanescente
si albâtre mon pied
poudroyé par l'aigu
que fige une ténèbre
plus grave que les nuits
*
Les Mallarméennes
I
suggestions_
la silhouette
au coeur du trigone qui condamne le passage
on lui a tranché la tête
effleurant mon pas de contrevenant
maintes feuilles contrefont
le marron des chérubins putrescibles
où proémine le chef funèbre
un trou érupte
la pelletée phéophore réitère
de décidence en décidence
une minute d'air nomade vient dérebuter un papier
sur la candidature duquel
une encre violine image la résurgence d'un thrène
II
l'apparu_
soudaineté duale
ces rubicelles lycofrages
d'un regard qui
trans
fixe l'orée
nattée de secret
et d'album
d'onirifié
et de réel
III
vivification_
incluse dans la fenêtre
une bête noire rayonne
et la divise
une verticale fauve
que lisère du blanc cassé
elle amorce le bondir
et sa langue qu'elle tire
ovalise la crueur et l'andrinople
chacun des sabots gorgé
des imminences des chocs
afin que les transparences quadrétoilent
IV
suicidé_
des heures de vent sont délivrées
le jaune pâle nervure une voile
la roseur de son ovale enfle
sur la main diaphane
gouttine une rade fraîche
Lorsque les pulpes se desserrent
une nuance de pouls dernier
fait papilloter un sillage
V
orchestique_
jaillissante de la sardane
une sylphide
fragrante de cinname
à l'entour de mes ambres motile
et sa labiale qui perdure
de ma détresse long délié blandi
*
Absence
ma cueillaison allume
ces trois petits feux parme
par-devant ton portrait
et l'encre au futur aubergine
qui s'est souvenue du parolier
sur un déchiré de papier vélin
un vol onde le bleu pastel
les cryptides des frondaisons sont vivifiés par la brise
le couchant attise
je ne savais pas encore que tu brûlais si belle
dans une éclosion de corolles
*
Germinant
point accru déjà
au coeur du carreau
j'y réunis le grain de toute une aurore
avant de persister
dans les limbes citadines
à ma passée se sont accotées
d'évanouissantes vitesses qui allaient
disséminant par d'adverses voies
l'écarlate et le soufre
au bord d'un clairsemis de rose et d'or alumineux
où la dernière minute des luminaires
se mirait en Narcisse
mon pas fut suspendu
le nacarat quelquefois vêtait
la surgie humaine
et le regain de son éclat m'exaltait
mais aussi dans le contrat et le prosternement besogneux
la ceignait tellement
que l'avis ou l'angle suffisaient
pour l'éteindre
le hasard incommensurable s'était enquis d'un parc
où toute ma particularité
me fit pénétrer
l'épiphanie des corolles
reconnut mon poing pellucide
et le convainquit d'échapper sa riche luciole
dans le même temps qu'un insécable muscle
essaimait mes carnations
un souffle venu lier les faîtes
et unanimer leurs imminences multicolores
épanouissait un levant caducifolié
*
Cacochyme
elle glissait lentement
à travers la pause des souffles
après que les faîtes
eurent effeuillé longuement
elle n'éprouvait plus la faim
enfantine des ronces
abandonnant ses émaciements
au parsemis de la chute polychrome
qui allumait les arantèles verrières
un essor comme bris fit ce papillon
des ignescences niellées de poudrin
*
Bain à la chandelle
sur la paraffine offrant ainsi son cylindre
que peindre ?
que peindre alors
qui prévale sur le reflet
avant que le progrès de la flamme
n'ait consumé
pour que mon aorte pâle
mue son aquarelle en le clair d'angle
où le safran fraie l'intermission
*
Lux
J'aurai laissé
sur la luxuriance des arabesques
parme et lilas du lit
dans un flammiforme ajour
de l'écharpe
qu'elle a nouée si souvent
une photographie de Mademoiselle LIN
souriant un poème
Osseuse
mon hôtesse et
versatile
est retournée en mon absence du
secret
de son escapade
Le soir dans ma chambre me révèle
ma table qui folliflambe
d'une girandole en miniature
de disques et d'ovales
orangés et brun roux
fusant de la translucidité
d'un rose marmoréen
Célères
des rayons
sont
javelés par la nuit
Au coeur d'un quadrangle de la bibliothèque
le florilège dont j'époudre les tranches
avec la pulpe focale de mon index
va dorant ses réfléchissements
*
Phantasma
I
Coïncidé avec l'inconnu de la page
son réveil
ma plume demeurant en suspens
le long de la lenteur allant la bête relevant
entièrement s'effila la tissure
qui m'avait acharnée à notre épopée
après qu'au bas du siège il se fut coulé
il devenait ce traverseur de la pièce
dont chacun des dépouillements
raffiné de chandelle en chandelle
et de ciseau de soupir en atramenteux délié
convergeait maintenant
vers son pelage d'ardoise nué de lunules liliales
le guéridon fut approché par son intensité
autour du pied la queue muée en spire
ainsi planté par ses quatre pattes en le textile évocatoire
il connaissait un obstacle fée
au fruit des ramescences de l'espace
II
Ma main échappa la plume
qui dépêcha vers les frimas des souvenirs
la cavalcade fantastique des mouchetures
et ce fut au-delà de s'éloigner de la table
je me sentais renoncer le serment
stygien de colliger nos affines désheures
au point de prolifique
où les gemmes de son regard magnifié s'attachaient
ces miens yeux recouvrés s'évertuaient à participer
à l'invisible fascinatoire
étrangers indéfiniment
et n'abordant par à-coups crépusculins
que cette seule étreinte d'un mur avec un blanchoiement
III
Subjonctif besogneux du trivial...
fraie des rectilignes de krypton
au-devant d'une soierie inopinée
sur l'aberrance d'un fil
à la rencontre des poudres de négligence
entre le ravissement et le mur
il aura fallu que je m'abâtardisse
enchevêtreresse d'élucidations déciduales
de paume en pulpe et de pas en trace
la tragi-comédie de ma pantomime
irait inférant un cratère
à l'orle duquel l'inclination
vassaliserait ma complexion
IV
L'assombrissement
son principe n'en était pas la fenêtre
à sa séquence de vêpre
il brumait des verticales des angles
elles allaient ondulant
danseuses du dragon
entre la seconde et la seconde
luisit
le turquoise pailleté de deux amandes
et le bondir félina la merveille
il était ce transtrouveur épanoui
s'alentit se
retourna aux fins d'appareiller mes prémices
avec son savoir que l'éclosion recommencerait
et l'amande en moi battant
plus dispensatrice que myocarde
au milieu de la fontaine du désir et
de l'énigme
j'éprouvais à nouveau goutte à goutte
sur l'eau de mes iris
le silence de Mademoiselle LIN
qui lui faisait toute cette sourieuse parure
où thésauriée se réfléchissait
la justesse de la gamme de mes amauroses
𝕃𝕠𝕦𝕡-𝕕𝕖-𝕝𝕦𝕟𝕖 / 劉 碧峥
Modifié par Loup-de-lune, 17 mars 2021 - 09:13 .