Bavardages...
Comme je descendais à pied de chez moi
Je ne me pris plus vraiment, cela je le crois
Pour un poète trop bavard et qui serait connu
Il y avait de ces mots qui fleurissaient en moi
Cela dans tous les petits riens de ma vie de solitaire
Tous ceux là que l'on écrit sans vraiment y réfléchir
Certes sans doute en y songeant dans les nuits
Peut-être que Je n'étais pas meilleur que vous autres
Mais je mettais mes petits mots que je choisis
Avec tout Plein de ces choses qui m'appartenaient
Je babillais des mots bavard sur mon site internet
Il parait que la poésie, C'est toutes ces embrouilles
Dans un grand désordre qui est parfois mal compris
Cette vie qui continue chez-nous, elle était bien là
Le ciel, il changeait peut être, entre toutes les pluies
Et un soleil beaucoup trop chaud celui qui nous brulait
J'étais un gamin bavard et peut être pas trop sérieux
Je me moquais de ces apparences parfois perçues
Peut être étais-je ainsi vu comme un poète disert
Ce gars qui est bien trop prolixes et pas très sérieux
il y a ce silence que je percevais en moi-même
Il me disait aussi quelques réalités banales de ma vie
Y aurait il un écrit Inédit qui reste le seul parmi tous
j'avais ce courage de me taire; Ce silence quelques fois
Les écrits que je fais Ils sont bien sûr que les miens
J'ignore ce qu'ils seront dans un futur proche qui viendra
Il n'y a pas de choses à écrire dans ma petite vie
Entre celle-là qui vous accroche et tous ce que vous aimez
Ces mots là que je vous dis là, sont-ils bien sérieux ?
Ma bibliothèque, elle reste pleine de poètes très divers
Je ne sais que dire sur ces gens là qui me causent
le ciel est parait il fait avec des myriades d'étoiles
Un enfant quand il est jeune, il ne sait pas tous les mots
Cela lui vient en nous disant quelques petites histoires
Y aurait il des choses que je ne connais pas vraiment
Je ne suis plus un enfant mais je ne sais pas demain
Bruno Quinchez Paris le 20 janvier 2021