Sur son lit douillet, veillait, l'aède d'hier
Et les nuits le laissant frileux en ses sessions
Repassaient toutes vides devant les communions
Qu'il en avait liées derrière la venue de l'hiver.
Sous terre, se retournait, l'inhumé débonnaire
Qui revenait lui panser ses profondes lésions,
Et la souvenance l'exhumant de ses perditions
Partait exhiber ailleurs son temps ordinaire.
Sages, restaient les jours le dénudant à l'éveil,
Doux, revenait de si loin chaque matin le soleil
Lui rendant son reflet d'antan tel un miroir ;
Et où les cieux se noyaient au moment du déclin
Il partait estamper l'unique moment assommoir
Le renvoyant souvent à son lit douillet, vain.
farid khenat.
visible sur mon compte khenatermite.
les chats ? NON !
rêve classique.
L'interner encore sous mes paupières humides
Comme ce somme que je vidais serein la nuit,
Je voulais, pour y laisser grandir mon ennemie
Envie sur l'oreiller soyeux des rêves sans égides.
Mais où pourrais-je paître mes regards timides ?
Devant le troupeau d'étoiles cernant leur amie
Les précédant au spacieux couloir, assortie,
Ou dans l'ombre leur rendant les clartés livides ?
Morphée s'esclaffait derrière ses stores sans cesse
Quand je fredonne l'air l'appâtant avec prestesse ;
Vénus s'échappait du cheptel que gardait la lune
Pour illuminer l'écart me dérobant mes songes
Et ensemble, nous survolions les cieux des anges
Jusqu'à l'éclaboussement, sous sa lueur brune.
farid khenat