Dans la solitude de sa propre chambre
Quelque sourire plus vrai que la douleur
Son excédante et brutale intimité
Son excellence sans profondeur
Son écho lancinant le long des murs
De toutes ces têtes illustres et enivrantes
D’une seconde aveugle sur le monde
De son corps rêvé par la faim
Ces doux mensonges sans détours
A d’autre plafond de verre
L’humanité sur une étagère
Sans dessein précis ni interruption
Des bibelots qui prennent la poussière
De ses démons sans intermédiaire
A ses modèles sans prétention
Quelque citation prise à la légère
Héros détournés de leur fiction
Décortiquer chaque mot
Où tout le long d’un poème
Franchir le mur du son