46 réponses à ce sujet

[Vivien]

J'ai tellement d'ennui à tuer, que je ne m'ennuie jamais.

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'Propagande de mon lit pour un monde libre.'

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Il lui en faut, de l'énérgie, à celui-là, pour se reposer autant de fois !

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Promener un chat en laisse : tyrannie fantastique !

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Je ne me connais qu'une volonté de tyrannie : celle de dominer tous mes rêves.

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Je conseille à mon ami lecteur de ne jamais laisser traîner la déprime de ses études; mais de les quitter sans faute pour d'autres, mieux faites vis à vis de son esprit. Prenez exemple sur moi : mes études nouvelles de lettres ne me dépriment plus. Elles m'ennuient.

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Il n'y a rien de meilleur qu'un verre de vin, à part deux verres de vin.

[Vivien]

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J'avais écrit un super truc sur le fait de chier, pisser, éjaculer, et de l'autre côté de manger, boire ou avaler du sperme, mais je l'ai effacé par inadvertance. J'en avais conclu à l'existence de Dieu (peu importe ce qui se cache sous ce nom).

Désespoir.

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arbre
marbre
crabe
scribe
crible
bible
livre
vivre
ivre !

Imaginons : dans le cadre de l'élection de Miss France 2009, l'une des jeunes candidate rayonne. Elle échappe au contrôle de Geneviève de Fontenay et du jury. Elle joue le jeu de la séduction véritable devant les caméras et finit par un numéro respirant la grâce.

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L'argent liquide est le premier des cadeaux souhaité en France.

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Un sculpteur musical crée une pièce de durée un mois.

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Des infra-basses font vibrer le public et les murs d'un squat.

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Ancien militaire israélien, reconverti saxophoniste subsonique : sons très aigus et agressifs.

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Idée pour gagner beaucoup d'argent en écrivant : être boxeur déchu, ancien drogué, enlevé à 3 ans par un mexicain, violé à 4 par sa babysitteur. Appeler son livre: "Putain de vie."

[Paname]

Idée pour gagner beaucoup d'argent en écrivant : être boxeur déchu, ancien drogué, enlevé à 3 ans par un mexicain, violé à 4 par sa babysitteur. Appeler son livre: "Putain de vie."

Valable aussi pour qui, à défaut d'argent, veut gagner de la célébrité sur TLP...
Appeler son poème : "Putain de vie."

[Vivien]

J'ai une théorie comme quoi mon hypothétique amour sera la première de celle qui m'approchera de manière renversante.

[Vivien]

Les grands hommes portent tous des chapeaux, même invisibles. (sans quoi le soleil leur brulerait trop vite les pensées).

[Vivien]

J'ai vu un jardin où poussent des fruits,
des légumes,
des fleurs parfumées, du thym,
des désirs.

Une femme avec un chapeau de paille et une robe légère
s'y penche pour ramasser
quelques tomates,
la nuque offerte.

En se retournant elle me sourit.

[Vivien]

Les armes sont passées dans les mains du mensonge.

[Vivien]

Maintenant que j'ai internet, ma vie sexuelle a explosé : je me branle deux fois plus qu'avant.

[Vivien]

Nous sommes tous dans la nuit à la maniere des singes, apres nous fini la pensée,decadente.

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Bon dieu indiens massacrés pretez moi vos forces dans le biceps et que j'abbate mon poing implacable sur les méchants.

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Il n'ya pas plus grande beauté qu'a cet instant mes debruis de tabacs qui salissent mon clavier. Si, ailleurs. Si, partout. Triste imbécile, prends la route. Va t'enchainer dans d'autres villes,furtif. Avec un gros sac a dos, j'ai vu le descendant de rimbaud, il y a deux ans, boulevard de grenelle. Je me suis tu devant sa tete. Il ecrivait dans un cahie des choses revoltionnaires, sans que ca ne me fasse comprendre le pourquoi du donc.

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Pardonnez mes fautes, imputez les au désir de compréhension.

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Dans mes bras, déchets, lumières, bourgeois, impotents ! Dans mes bras tous ! Car je suis un logiciel de chaleur et je ne fais pas de difference. Serrer dans les bras, c'est tout, car ordinateur ne fait pas penetration vaginale, et besoin reste coeur de l'homme, et enfer est vie humaine, FAUST.

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Je ne peux meme pas comprendre comment mes lettres s'enchainent.

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JE NE PEUX PAS COMPRENDRE L ENCHAINEMENT DES CARACTERES CRATERES. OU ALLONS NOUS ?
OU ALLONS NOUS ?
QUELLE HISTOIRE ?
QUOI INVENTER ?
LIMAGINATION PEUT ELLE SUPPLEER LA VIOLENCE ?
TROP TIMIDE POUR SE RALLIER AU SANG ?
MERITERAIT DE VENIR FAIRE UNE CROISADE SEUL DANS LA CIVILITE DES BOURSES ?

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Des yeux me dévisagent,
doucement.
Une fille pas comme une autre,
coincé dans une cage.
Comment t'apelles-tu ? Acceptes-tu
mes détournements de rencontre ?
Si oui, finalement,
tu es bien celle que je cherche,
incroyable renversante,
incroyable boulvversante,
plus forte que les remarques
salaces des racailles.
Montre tes seins et tes lumières,
je vais finalement venir à bout des mes angoisses
me levant roide.

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POEME LETTRISTE OU INCANTATION
FARCE POUR LES VRAIS PEUPLES
CAMOUFLAGE DU RAT OCCIDENTAL
FAUSSE INSPIRATION EJACULANTE

MORT UN PEU PLUS LENTE...

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Oui, discutons directemnt , ma chere, sur internet. C'est aisé, c'est très simple. Nous parlerons dans un mircro, je vous séduirai à l'emporte pièce. Vous croirai ma voix. Vous me donnerez de la musique, et des plaisanteries douteuses. Nous nous accouplerons totalement à la cam. Je ne veux pas jouer mon aotourou, mais bon, il faut mettre des lueurs vraies dans les yeux. Soyons salace. Soyons machine bandante. Allez, empoignez moi le membre, et joignez moi votre photo excitante. En reponse, on pourrait bienparler du terrorisme et du spectacle, et des poetes. On finirait bourrer, contents, revoltés, baisés.

[Vivien]

« Mange ta mère… mange ta mère… il faut la manger jusqu’au con, sans quoi tu ne deviendras jamais un homme… »

"Allo ? Oui maman, tout va bien, et vous ? vos vacances ? heinhein. oui, heinhein. Ha, tant mieux ! Oui. Mais je sais maman. On en a dejà parler... heinhein. hum. je ne sais pas ce que je fais pendant mes vacances, non, je prevois pas à l'avance. mais je pense rester à paris. mais tu sais jai pas grand chose à faire à la campagne. si, si. mais oui. bon, oubliez pas de me prendre des citrons et des oranges ! heinhein. haha. oui. bon a bientot. heinhein. salut. salut."

[Vivien]

Je connais un ami qui est marchand de ventres,
mais à moi, il ne veut jamais en vendre.
Chaque jour pourtant il fait bonne recette,
dans son petit magasin de banlieue,
très loin du centre ville et de ses tristes clochettes,
attirant un nombre dingue de personnages curieux.
Une fois même il me raconta
avoir reçu un véritable roi.
Issu de l'immigration tardive, habillé de rolex,
cette altesse sérenissime montrait un énorme complexe ;
son bas - ventre était bas, trop bas
pour pouvoir s'adonner aux fades plaisirs des ébats.
Alors il choisit un ventre de fer pointant son sceptre
Avec autorité et contrôle
Et d'une voix discordante de spectre
Fit par son pauvre esclave donner son ordre.
J'exige ce ventre et aucune autre,
j'ai de l'or, et je payerai comme tous les autres.
C'est une grande histoire lui dis-je,
mais tu veux donc me narguer ?
Qu'y puis-je
si mes envies de ventre sont des envies de détraqué ?
Hé Oui je veux un ventre de cendre qui puisse
avaler le monde entier, d'un seul coup,
que le monde entier glisse
et soi digérer comme on digère les bisous.
Je suis un fou et un malade,
je suis malade du ventre,
malade de peur, c'est l'escalade
des maux dans le coeur de ma pauvre petite antre,
tous les jours j'attends sur le trottoir
et tu ne me donnes rien, chien,
je regarde jusqu'à ce qu'il fasse trop noir
par ta vitrine, en vain.
Si tu me donnes un nouveau ventre de diamant,
tu sais que je ne t'épargenrai pas,
mais je ferai en sorte, calmement,
en me régalant, de penser à toi;
et tu sais ce que cette pensée vaudra,
dans le coeur d'un ventre sans lois.

Mon ami, Il vent des ventres de pigments éclatants,
du rouge au violet au vert, tous sont ventres charmants,
moi, derrière la vitrine, j'attends mon heure
en accumulant des souvenirs, j'attends, j'espère,
et je dors sur une poubelle en regardant l'univers.

[Vivien]

La démocratie telle que nous la connaissons ignore les sentiments nobles et élevés, quand elle ne les condamne pas. C'est un dictat comme un autre, mais c'est le dictat plus tiède qu'aucun autre.

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Avoir fait rentré dans le mot 'démocratie' la royauté du marché et du commerce est un tour de force ignoble et qui force le respect.

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L'utilisation du langage est une arme redoutable. L'utilsation du langage au temps des mass-médias est une arme de destructiion massive.

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Je ne sais pas si le monde est beau en tous endroits pour les yeux. Il suffit de se rendre dans la plupart des villes pour s'en persuader. Mais il existe des petits instants de beauté, d'étrangeté, qui vous surprenne, même en ces lieux. Sans parler des montagnes, des forêts ou des mers, des paysages encore debouts où contempler le Mystère.

En tous les cas, si le monde recèle de grandes beautés, le monde telle qu'il est conçu par l'homo commercialus est d'une laideur affreuse.

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Voilà ce qui m'étonne le plus, lorsque je dois prendre le métro : que sans doute personne ne s'étonne de ne jamais pouvoir y voir autre chose que des écrans de publicités. Moi non plus, je ne m'étonne pas de ce fait : car j'ai depuis longtemps compris come notre société reposait sur la confiscation des idées de communications, et à priori l'effet de la publicité sur le désir ou la volonté des esprits est désastreux, c'est à dire profitable aux entreprises et distributeurs de biens de consommation.

[Victorugueux]

J'ai moi aussi pratiqué cet exercice d'aligner des mots divers
mais je ne sais pas s'ils signifiaient vraiment quelques choses

[Vivien]

Pour moi, ils arrêtent de signifier quelque chose, soit que j'ai décuvé mon vin car j'avais écris aviné, soit que j'en ris au bout de quelques jours. Il ne va pas sans dire que toute cette diharrée forumique m'est nécessaire, et plus encore que je neveux bien le croire....

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Ecoutez si vous voulez toquer à ma porte pour me faire l'amour, belle jeune femme, c'est ok à 100%, ca me ferait meme du bien.

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Les grands poètes de notre génération sont tous poussés vers l'invention de slogans merveilleux, de formules chocs à foison. Ces enfants de la publicités sont les plus amènes à détourner celle-ci et à lui causer beaucoup de tort... et qui sait l'avenir si ils viennent à se regrouper, et qu'ils se rendent enfin compte du potentiel de leur verbe ?

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Propagande, propagande...

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Mais ce n'est actuellement qu'un jeu, un délire imaginatif (exaltant, bien entendu, pour qui sait le démasquer); pourtant, son principe est très subversif : car on n'est jamais autant subversif que quand on retourne les propres armes de l'ennemi contre lui. Le fourmillement d'informations, l'obscenité, la réclame, le mélange culturel, le populaire... tout cela se retrouve déformé, moqué, moqueur, traqué, traqueur, coups de poins fumeux et traits éclatants... je considère cela comme une richesse. Il faut utiliser son époque. Les jeunes cocos et autres écolos hippies sont enfermé dans les vieux langages de leurs parents, de leurs grand parents même. Pour moi, j'écris une belle langue mais je la chatouille de conneries et d'imprécations forumiques, télévisuelles ou facistes, comme des marques de soleil heureuses... désespérées.

[Vivien]

Un jour je me suis décidé à consulter un savant, domicilié à quelques kilomètres de mon village, reclu seul dans un cabanon multicolore (absorbant les reflets du soleil). Je voulais apprendre à fabriquer des droïdes très perfectionnés, capables de conscience et de larmes.

"Je veux que vous m'appreniez l'art des golems, savant, je connais votre génie."

"Bien, mais vous devez être prêt à sacrifier toutes les personnes qui comptent autour de vous : vous devrez rester auprès de moi durant un an entier, après quoi, vous saurez créer autant de golems que vous le voudrez, mais alors vous ne ressemblerez presque plus à un 'homme'."

"Oui." Nous nous mîmes de suite au travail d'aprentissage, tant technique que théorique. Je n'avais aucune base, et le savant fut un professeur compétent au delà de mes espérances les plus folles. En un mois, j'avais acquis une science comparable à celle du commun des sorciers en ce domaine. Trois mois passés, je pouvais déjà construire intégralement n'importe quel golem mineur. Après 6 mois, j'étais apte à créer toute race de golem, sauf, bien entendu, les quasi-humains dits aussi 'adamanique', ultime objectif de mon séjour chez le vieil homme. J'apprenais à manipuler les émotions, les sentiments, les alchimies infinitésimales propres à l'homme, puis enfin j'en arrivai à la conscience, ouvrage monumental, véritable cathédrale de cristal dont seuls de rares élus sont invités à percer l'architecture divine. Une année complère s'était écoulée.

"Voilà. Vous êtes désormais en possession de toute la science que je possède moi même, en ce qui concerne la création des golems. L'expérience, l'entraînement, la passion feront le reste. Avant que de vous laisser partir, je dois cependant vous donner un dernier avertissement, et je vous prie de m'écouter attentivement, car il en va de votre santé mentale : ne considérez jamais, au grand jamais, vos créations comme des êtres humains véritables. Vous aurez beau avoir des années, des dizaines d'années de pratique, il vous sera à jamais impossible de créer un HOMME. J'ai connu il y a longtemps un ami qui n'a pas voulu écouter ce conseil, ou qui l'a oublié, peu importe. Il avait été mon élève, tout comme vous. Il s'est mis à passer toutes ses journées, toutes ses nuits, à tendre tout son art et son intellect, ingérant des drogues, des philtres, sacrifiant même des vies humaines ou animales, pour atteindre à la perfection. Mais la perfection est le seul fait de Dieu. Personne, si immensément génial et doué soit-il, ne peut la recréer. N'oubliez jamais mes paroles. Mon disciple a perdu la vie, sans que je ne sache comment; ce n'était pourtant pas un suicide. Durant ses derniers jours, quelques gens du village voisin passant près de son manoir, ont raconté avoir entendu des cris métalliques, horriblement inhumains, s'échapper selon des rythmes que leur cerveau ne pouvait supporter; ils ont également raconté avoir vu des lueurs violettes éclater très rapidement aux fenêtres, comme des flashs si rapides qu'ils durent s'en détourner pour ne pas perdre la vue. Je vous ai averti. Ne jouez pas à Dieu. Nous ne sommes que des hommes de science, ou si vous le préferez, des magiciens. Ne perdez jamais cette limite, faute de quoi cela en sera fini de vous et de votre esprit."

[DJ-b.]

beau texte, surtout après une bouteille de jack daniels
et même avant
j'aime bien ton univers vivien, cloud etc...
DJ-b. , Comtoise, Clifton et vaguement bonhomme
au mieux de sa forme
@ +

[Vivien]

Moi pas vouloir vivre à travers ici, moi vouloir voir la beauté vraie , dans le réel.

Qu'enseignerai-je à mes enfants ?

[Vivien]

L'étranger portait un pancho rouge flamboyant, un melon vieilli, ainsi qu'une paire de bottes en caoutchoucs. On le remarquait en fait surtout à sa balafre gauche au niveau de la joue. Joue qu'il avait, de cause à effet, très mal rasée, et de cause à effet, l'étrange homme laissait l'ensemble de son visage très mal rasé, de sorte que, si vous me suivez bien, c'était la deuxième majeure raison qui faisait qu'on l'étiquettait 'étranger' ou 'étrange homme'; étant donné foncièrement que tout étranger ou étrange homme ressemble comme deux gouttes d'eau à ces bons vieux fantasmes du fugitif sans temps et sans rasoir. Bref. Cependant il avait un emploi, une famille, une vie remplie d'amour et de bonheurs multiples. Joe sonnait, de son clairon ceinturé à côté de son colt d'argent massif, qu'il détachait en certaines occasions, une musique, plus un cri même, celui de la joie simple. LA JOIE SIMPLE. LA JOIE SIMPLE. C'était ce qu'il sonnait, soit qu'on soit un matin propice à l'expansion de la bonne humeur, par exemple au printemps quand les premiers arbres embaument l'air de délicieuses odeurs végétales, soit tout autre moment du 'temps', pourvu qu'il porte en lui la marque de l'intense et du merveilleux renouvelé. Voilà ce que pourrait en gloser un philosophe, penseur. N'étant ni l'un, ni l'autre, par déficit, par choix pondéré, aveuglé par la lueur des chères étoiles :

Je dirais

Que Joe est un joyeux homme, à l'allure étrange, sonnant du clairon quand cela lui chante, pour enchanter les rues. Car Joe depuis peu habite en ville, avec les esclaves et les homosexuels craintifs. Il prend tous les jours le métro, récite des poèmes, et donne la main aux vieilles personnes, se permettant de leur parler des dadaistes et autres hurluberlus (bien que la plupart ne furent que des morts; et le sont encore; car ils ne sont que morts, entérrés, pourris.) Parfois il parle d'Arthur Cravan ou de Charles Cros en tentant d'écouter aux murs nauséabonds voilés d'affiches grotesques, ces affiches qui parlent pour tous, et taisent de grandes assemblées de travailleurs. Il fume et boit et boit et fume, et ensuite il dort. Vous me demanderez que fait-il de sa journée ? Quel argent subvient à ses besoins primaires, à sa passion pour le colt et la poésie ? La Vérité :

Joe fut golden boy à Wall Street pendant 10 ans, le tout meilleur, quasiment une légende. Maintenant, riche à foison, peut-il vivre. Quel élément perturbant, quel parasite, même ! Hé quoi ! N'a-t-il pourtant pas jouer dans les régles, intelligemment ? Si , oui. Joe est réglo et a baisé beaucoup de monde ce faisant. il donne des biffetons gros comme des Himalyas à des clochards et appeure démesurement le cadre de bureau, la saloperie intellectuelle, la faquinerie communautaire et villipende les anti cléricaux libertaires. Pouah, ceux là, et leurs frères les miséreux nihilistes, pouah, trois fois pois, mille fois ! D'ailleurs il mourra après en avoir massacré dans une librairie parisienne, le sourire carnacier et doux, les méprisant de très haut. Racaille ! Petites raclures de chiottes... Sans ors... Sans grandeurs.. Sans reflets de nacre et de beauté ! Ils ne veulent que l'utile, et non l'agréable. il faut

CRACHER sur ces gens là, affirme Joe, et votre auteur, bien aimé.

Alors là, Joe, présenté à vous, semble peut être toujours autant étranger étrange, et n'en est pas moins rasé, revolverisateur en devenir, heureux père de famille, riche moqueur. Mais vous apprendrez à goûter à Joe, à sa joie, à sa vie et son oeuvre; car rien n'est fini, car tout commence à jamais, n'est-ce pas et JOE

demain va aller braquer détruire un quick pour y faire régner un espace de banquets sauvages...

[Vivien]

La vaisselle devient un mur de Chine, et peut ensevelir totalement la cuisine, pièce des plats surgelés, des soupes en cartons et des pizzas au four.

[Vivien]

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à 01:48 les assiettes sales ont quelque chose de mystique.

[Vivien]

A venir : récit d'une masturbation intense en plein milieu des bois.

[Vivien]

Souvent, je me concentre sur ma pensée ; tâche lâche et risible car
toujours, je commence par voir
la toute-puissance de mes regards,
et puis, j'entends la toute-puissance de mes ouïes,
envoûtées par mes scansions et par mes bruits,
hé ho, j'éprouve la toute-puissance de ma peau,
sous mes morsures et mes douceurs et mes longs os,
et d'où, je goûte à la toute-puissance de mon goût
salive, sperme et sueur, mes frères,
et là, je renifle la toute-puissance de mon odorat
dans l'air…
et puis
c'est tout
jeunepense
queubien
après
kangé
crierai
dautreux
poèmes
commi
celui

[Vivien]

L'incommensurable faveur des alizées nous mena droit à l'enfer. Sans aucun détour.

[Vivien]

'il va falloir arrêter tes conneries de poésie' ma mère.

[Vivien]

j'avais une fois écrit qu'il fallait commencer toute conversation par une surprise.

[Vivien]

http://fourmiliere.a...out-cliquer.htm

[Vivien]

Ha ! les voilà, les urbains : ils récurrent la moindre trace d'éspérance. Hé bien, non !

[DJ-b.]

le loup rural est sorti du comptoir morphondu à l'acide débraiyant vos circonvolutions occis aux allures de mes rêves ambulatoires. Amusez vous comme moi avec la connerie et la bêtise et jetez aux ordures vos envolées débiles

[Vivien]

tu as trop bu mon ami. ce n'est pas moi qui t'en voudrait. mais ouvre plutot un topic pour te défouler.