Pensées de solitudes...
Vous savez Je vois un ami qui a fait une photo sur une plage
Là, Je ne sais que pouvoir vous dire sur moi-même,
Oui ! Vous savez ! Moi ! Je reste un grand solitaire
Et je vais rarement, au bord de la mer, comme cet ami
Car Je suis beaucoup plus proche des gens de la montagne,
Quelques fois, Je me dis que je devrais aller dans la maison familiale
C'est bien la grande maison de la famille mais elle est plutôt très isolée
Oui ! Moi, Je n'y vais plus maintenant, car je ne peux y vivre tout seul
Vous savez, le dépends trop de ma famille et cela pour les transports
Non ! Moi Je ne vais pas aux bords de la mer comme Denis l'a fait
Car j'ignore si je peux y aller tout seul, sans être accompagné
Se sont ces quelques petits riens dans ma vie de grande solitude
Des choix limités qui me disent toute mon incapacité de pouvoir choisir
Devoir rester seul pour se balader tranquille sur cette grande plage déserte
Se refaire un monde et oublier tous les livres qui sont écrits et qui sont lus
Savoir regarder tous ces gens présents sur la plage; même si elle est immense
Pouvoir leur dire, toute la vie qui se partage entre nous, ces gens qui sont présents
S'inventer des poèmes sur la mer très immense et refaire un monde nouveau
Faire des petits riens très sympathiques pour parler à ces mouettes
Voyager dans cette mer qui est immense et qui est, parait-il, assez froide
Savoir parfois tous ces riens qui nagent la dedans, des nageurs dans la mer
Denis ! Tu sais tu as eu la chance de pouvoir échapper aux bouquins
Faire quelques pas sur le sable, celui qui est assez proche de la mer
Ne pas se baigner, il faut savoir toute la froideur de cette eau froide
Dans un livre commun, écrire et réécrire des histoires maritimes
Tous les jours que tu passes sur cette plage, qui est encore très libre
Aux bords de l'océan immense, celui là qui est parcourus par des marins en bateau
Oui ! ils sont très libres et très ouverts, avec un ciel gris et une mer très grande
Denis ! Vas-tu nous écrire un livre nouveau sur cette plage immense
Il existe des marins qui se baladent au loin tout là bas sur la mer
Non ! Moi, je ne connais pas la marine et je vais peu dans les ports
Car Je ne sais pas si ces marins, ils pensent toujours à un seul monde
Les histoires de cœur ou de cul....Non ! Elles ne sont pas toujours faciles
Là, Je souris, car je ne sais pas Où sont ils vraiment dans la mer ?
Toutes ces pensées pour toi qui rêve toujours ! Toi qui vas tout là-bas
Pour moi je reste un solitaire, celui qui vit tout seul dans un petit studio
Paris qui est gris et qui n'est pas toujours très sympathique à vivre
Quelques voitures qui circulent dans la rue qui m'est proche
La nuit qui passe, je dors assez bien, les voitures ne sont plus là
Parfois, j'entends une moto ou un cyclomoteur, cela très tôt le matin
Oui ! La mer elles reste un monde qui m'est plutôt mal connu
Celui là, c'est ce monde; celui que je ne connais pas vraiment
Notre famille, elle va plutôt dans une grande maison entre frères et sœurs
Une maison qui est en Savoie dans un village de la vallée des Beauges
Moi Bruno ! Je n'y vais plus car je me sais beaucoup trop dépendant
De ces autres membres de ma famille qui est maintenant très dispersée
Chez-moi je sais des multiples photos , celles que je vois sur mon ordinateur
Toutes celles là que j'ai faites depuis trente ans dans divers lieux
Ce sont quelques visages aimés et aussi quelques souvenirs,
Tous ceux là ,de ma famille, et aussi tous mes cousins et amis
De nos jours, à vrai dire je reste très seul, dans mon petit studio
Une vraie solitude, et aussi une certaine tranquillité de l'âme
Vous savez, non je n'aime pas la foule, et vous savez je vis mal certaines choses
Et je me sais télépathe, je vois aussi de temps en temps quelques agacements
Pour tous mes contacts personnels, ça ne reste que des coups de téléphone
Cela entre tous ceux-là que j'ai choisis, entre vous tous, ceux que je garde
La vie sereine pour moi, ça reste un monde qui est plutôt bien vécu
Pout moi, mon choix, c'est choisir de pianoter, sur mon clavier d'ordinateur
De temps en temps, j'entends des vrais dingues, qui gueulent dehors,
Et qui me répondent en hurlant, des choses qui ne sont pas sympathiques
ça fait plus de quarante ans, dans ma vie; celle là qui est assez dingue
Oui je sais toute cette bizarrerie angoissante, dans ma vie et cela quoique je fasses
Oui j'étais bien, un grand dingue autrefois. Oui ! C'était bien de la grande folie
Vous savez de nos jours mon psy, il me cause encore de ces choses trop bizarroïdes
Mais je ne sais que dire sur mes pensées trop libres et parfois trop bavardes
Ce ciel qui nous regarde de là-haut; il est fait de tous ces petits riens vécus
Il y a un soleil qui brille là-haut et quelques nuages dans ce ciel lumineux
Ce mois de juin, il est assez pluvieux, et il reste encore plutôt frais
Bruno Quinchez Paris le 25 juin
et remis en forme Paris le 26 juin 2021