Le cri, ce fameux cri, lancé par Munch un jour.
Une haine infini, ou un seul cri d’amour.
La projection de soi, dans le grand univers,
Une imposante voix, dans le monde entrouvert.
Le malheur en frissons, le bonheur exalté,
Les deux en unissons. la forme révoltée.
Un cri faisant écho, tel un bruit de tambour,
Annonçant le fiasco, aux aurores des jours.
Grimace dans le noir, sur un ciel rougeoyant,
Les angoisses d’un soir, un moment effrayant.
Au dessus du fjord bleu, s’échappe un cri furieux,
Sang et langues de feu, un dessin monstrueux.
Nature déchirée, il résonne au lointain,
S’amplifie égaré, nous faisant chavirer.
Le cri, ce fameux cri tracé par Munch un jour,
Dessinant la momie, qui hurle à l’infini.