On ne voit pas ses cotes ni mêmes ses omoplates
Assurément tout comme la Terre elle n’est pas pate
Elle n’attend pas que le vent souffle ni qu’on l’arme
Comme la voile qui pend au mât pour prendre forme
Chez elle tout fait envie chez elle rien d’austère
Elle est large d’épaules comme une cruche en terre
Et comme l’eau courante impossible à faire taire
C’est qu’elle est pleine de vie et n’en fait pas mystère
Alain