À son contact un proche
Parce qu’il vous agace
On n’en fait pas un pote fantoche
Ni une victime sacrificielle
On ne le menace
Pas non plus de l’envoyer au ciel
Pour goûter à ses largesses
On ne fait pas preuve d’étroitesse
On abuse pas de sa faiblesse
On ne défonce pas sa porte
Pour que dans son coeur il vous porte
On ne pille aucune de ses richesses
Pour qu’il reste dans
Votre sphère d’influence
Pour qu’il ne prenne pas ses distances
On ne l’encercle nullement
On ne l’embrasse pas pour l’étouffer
On ne le serre pas contre soi
Pour l’écraser de tout son poids
Afin de mieux dialoguer
On ne le traite pas de drogué
Méchamment on ne le met
Pas constamment sur la défensive
Et surtout jamais
Par la contrainte on ne le prive
De l’occurrence de ne pas
Vous aimer parfois
On a envie de le libérer plutôt
De sa rage ou de la haine
Occasionnelle de l’ego
Quelle que soit la gêne
On ne le prend pas de bec
On n’a pas de mots avec
On ne s’arme que de silence
D’écoute ou de patience
Pour renforcer son amitié
Pas son arsenal militaire
On ne lui fait pas la guerre
On le chérit et pas qu’à moitié
On lui fout la paix de l’âme
Tant qu’on peut on l’aime
Car fraterniser quand même
Ça au moins ce n’est pas un drame !
Président aux ardeurs de malabar
Poutine arrête donc ton char !
Mets en panne ceux de tes soldats
Et regarde donc l’Ukraine
Comme si c’était une reine
À ses yeux pour qu’un peu tu en soies roi
