Son cœur tel un lac de lave effervescent
N’est jamais endormi toujours adolescent
A la moindre occasion il entre en éruption
Et son sang qui bouillonne s’exprime avec passion
Il est tout feu et flammes il est de toutes les luttes
Des vapeurs des fumées s’enroulent en volutes
Des nuages de cendre des scories déroulant
D’épaisses coulées de lave se répandent sur ses flancs
Des pierres incandescentes sans arrêt s’en échappent
Mais s’il rencontre une femme dont la beauté le frappe
Tel un arbre en automne il bafouille des excuses
Et se fige en statue comme devant la méduse
Pétrifié l’œil éteint sans quelques idées qui fusent
Aussi froid que le marbre la belle le refuse
Alain