Ne savoir dire être
Qu’à certains
Les maisons muettes
Prises dans la brume
Qu’ornent des mobiles
Dont on oublie les fils
Comme on dort
Et
Se consume
Un pas à côté
Du sentier usé
Éviter le mal du sang qui coule
Depuis le premier homme
Jusqu’à la prochaine averse
Qui tonne
Je tiens l’habit de la femme
Il reste vide - l’obstinée ment
Je l’entends gémir des verbes sans sujet
En pleines ides
De mai
La peur nous rend féroces
Et l’heure des âmes est passée
Sous le joug de volontés
Véloces
Le souvenir et l’espérance me transportent librement
Chemin ailé
A portée de fusil
Et des canons invisibles
D’ébahis