Tant de renoncements dans la nuit de carnage,
Tant de buts poursuivis en dépit de l'honneur
Et de crimes commis sur ordre de la peur,
Qu'on regarde passifs image après image.
L'horreur à chaque instant nous frappe le visage,
Elle nous mord encore au comble du malheur
Et redoublant de haine en un geste rageur,
Elle signe de sang son funeste message.
La nuit comme la boue apurent tout éclat.
La mort intercédant vient tout remettre à plat,
Une telle souffrance est présente en ce monde..
L'esprit arbitre seul la façon de penser,
Un sentiment nous guide avant de s'effacer :
La racine du mal renait chaque seconde.