Cétait une main tendue
Qu il ma fallu saisir
Une main venue du ciel
Qui me tenait debout
Quand je voulais courir
Comme un fin lévrier
Sur la piste
Un animal qu il ma fallu
Dépecer pour chausser sa peau
Et suivre les sentiers de mille paysages
Sentiers boueux pierreux épineux marécageux
Les maîtres d art exposaient les lanières, les chausses, les capes des flûtes et des luths
Et ce petit cahier me servait de miroir
En vain
Le feu, le gèle, le déluge ont brouillé les chemins
Longue nuit des matins
Où mes pieds nus
Foulaient le ciel
Laissant mes oripeaux
A l ordre aranéen

Impasses
Débuté par concerto, févr. 04 2023 12:58
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