Les senteurs dun cur.
Je sens mon cur sourire au jour naissant
À la rosée coulant sur les bourgeons
À la fine pluie sur mon cur effervescent
Mapporter ton amour tel le roucoulement de pigeon.
Le murmure de ta voix lointaine se fait entendre
À travers les feuillages des arbustes des jasmins
Mannonçant ta venue qui se faisait trop attendre
Pour fêter ensemble ce beau jour main dans la main.
Et comme si dans un rêve omniprésent
Je taccueille avec ton sourire angélique
Où le charme de tes yeux men fait présent
Et que mon cur reçoit tel un câlin féerique.
Je sens lhiver te proclamer reine des curs
En ce jour heureux où laube chante la joie
Les oiseaux se mettent en rang dans leur bec du bonheur
Quils mettent dans ton cur avec amour et foi.
Le jasmin dans sa robe en blanc de neige
Embaume les lieux où tes pieds foulent le sol
Tombent sur toi en flocons comme notes de solfège
Et viennent danser autour de toi tel des clés de sol.
Et notre rose blanc-cassé reine de toutes les roses
De sa fragrance enivrante se met au garde à vous
Se tient sur sa tige dans la plus belle des pauses
Et toffre à sentir son arôme le plus doux des doux.
Je sens dans mon for intérieur le soleil qui sera de la fête
Je vois monter dans le ciel ses toutes premières lueurs
Qui ouvriront les fleurs et enchanteront nos têtes
Et rendront joyeuse cette journée de bonheur.
Je sens taccompagner des senteurs paradisiaques
Musc ambre l'anthurium qui ranimeront notre réveil
Jusquà rendre nos curs joyeux et magnifiques
En ses doux rayons de notre si beau roi soleil.
Notre soleil pointa ses repères et nous convia à le suivre
Dans les dédales dun parcours où il faisait si beau
On se fiait à dame nature qui nous ouvrait son livre
Pour lire notre aventure écrite par elle un peu plus tôt.
La chance dun jour joyeux nous ouvrait ses bras
Et notre soleil si beau accompagnait nos pas
Notre hiver devint printemps avec un abracadabra
Lancé par une voix dange, nous nen revenions pas.
Nous nous lançions bras dessus bras dessous
En amoureux éperdus dans notre belle passion
Oubliant le temps qui nous faisait rêver debout
Bravant l'ami soleil qui tapait sans qu'on y fasse attention.
Le jardin nous ouvrait ses portes dans un bel accueil
Où les allées fleuries nous ouvraient aussi leurs bras
La senteur miraculeuse des roses et des chèvrefeuilles
Se mélangeait à celle des autres camélias et dahlias.
Nous nous assîmes sur un banc à lombre dun oranger
Dont la senteur de ses fleurs embaumait le jardin
Jai rompu le silence qui nous dérangeait
En lui déclarant mon amour par un doux câlin.
Leffet de ce geste comme si jai brisé la glace
Fit fondre comme ruisseau en larmes sur son visage
Je ne savais comment où mettre ma face
Devant ma bien aimée qui était plus que sage.
Nous restâmes un long moment à nous regarder
Sa tête sur mon épaule et les yeux hagards
Le souffle coupé pour pouvoir bavarder
Et nos yeux mouillés dans un mielleux regards.
Elle me tenait par la main de peur de me perdre
Et sapprocha de moi plus près dans un geste furtif
Lança un soupir et sur ma joue déposa un bisou superbe
Qui me laissa surpris et le cur plus qu'actif.
Lappel de la bergère au berger ne sest pas fait attendre
Je lai prise dans mes bras et sur son front je dépose un doux baiser
Il me semblait ouïr des youyous, du ciel descendre
Et des applaudissements des anges pavoiser.
Heureux moment où les curs sentendent
Où les rires et les larmes chantent de joie
Où la symphonie dun amour se joue, le plus beau du monde
Qui annonce la naissance dune passion qui croît !
Ô mes rimes dansantes ô mes vers prochains
Soyez plus cléments et dans mon poème présents
Clamez haut et fort en ce beau matin :
Jaime ma bien aimée au futur et au présent.
La naissance de ce bel amour vit depuis dans nos curs
Des années durant depuis que le monde est monde
On mesure le temps par lintensité du bonheur
Quil nous procure et dont nos curs sinondent.
On ne sen rassasie jamais daimer,
la passion grandit toujours avec le temps
Un si grandiose bel amour n'en mourra jamais
Tant que la vie est vie et tant que l'on le vivra longtemps.
« Au paradis en un aller tout simple ».
Une belle voix au ciel se faisait entendre
Clamer fort tel le chant dun ténor
Rendant joyeux nos curs et les surprendre
Dans leur rêverie où la nuit dort encore.
Chacun dans son lit rêvait à lautre
Embrassant son subconscient des souvenirs ranimés
Étreignant limage dune entrevue forte
Où nos yeux riant de joie où on sest longuement aimés.
Hier encore.
Hier encore où le temps riait de joie
Lorsque métamorphosa ton cur, te rendant amoureuse
Le printemps sera encore de fête avec toi
Et te rendra demain inconditionnellement heureuse.
Aime encore et plus encore, la récompense viendra du ciel
Lamour te sera décuplé au-delà du centuple
Ton amour platonique deviendra bien réel
Lorsque on ira au paradis en « un aller-tout-simple ».
Khalid Berrada

Les senteurs du cœur
Débuté par khalid berrada, mai 29 2023 10:28
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