renoncer, j’en suis, sur ce qui te reste, sur ce que tu prends, je dévoile, tu cernes, il reste, j’en suis des voiles dans le vent, des ombres sur la route, est-il tard, est-il tôt, prenant sous les feuilles, tu vois l’éclipse, surprenant, entre les tiges, sur le fond, à la main, les oiseaux avec entrain et courage je vois,
j’entends, tu réponds : toutes ces choses, comment dire un nom, des yeux ouverts, le noyau dans le fruit, cerise et prune, un nom ancien, que reste-t-il, il te chante et tu cherches le ciel, le ciel gris et tout passe, les nuages, les feuilles, le frôlement, il te reste des voiles aux filins, tu courbes, tu retires la main,
tu comprends les erreurs, tu soulèves les histoires, drames et tragédies, un reste, des échanges, des rumeurs, du vide sur le plein, un reste, et tenant bien, les oiseaux passent, on se détourne, oh, sur le dos, ne plus entendre le malheur, il est oublié, il est refoulé, il ne dit plus, il ne prend plus, il est remarqué,
sous les branches, entre les feuilles, une éclipse de soleil, un jour d’été, les oiseaux sur le dos, un jour, à quelque chose tous les malheurs sont bons, tout te tient, tu te bouleverses, te définir et te cacher, te retrouver et vivre, et lancer au ciel des injures, du mal pour tous, une ardeur, au ciel et presque,
et sensiblement, guerrier, te faire combattre, tu replies, et les armes et les bannières, on se retourne, et riant, et chantant, non, ne danse, ne faiblit, ne tourne et, non, ne tient, je te suis, je te perds, tu signes difficilement, contrairement, vent contraire et sourires, la vue sur le ciel ouvert, entre les branches,
sous les feuilles, les yeux perdus, au temps retenu à ne plus dire des histoires, ne prendre que, ne prendre rien, un temps perdu entre les racines.
22 décembre 2022.