Revenir chaque jour à la source de tout
Chaque heure chaque instant souhaiter que tout aille,
Lorsque surgit le doute aimer vaille que vaille,
Lui qui surgit toujours chez chacun n’importe où.
Entouré de noirceur bien au fond de son trou
Notre double de peur jubile… ah qu’il s’en aille !
Je ne puis supporter son pouvoir qui m’assaille :
Je souffle et me souviens de mon être le goût.
Que reste-t-il au fond à se rappeler d’autre ?
Toute velléité n’est qu’ombre où je me vautre :
Je dois m’habituer à suivre le sentier
Qui chez moi, qui chez nous reconduit sans entrave,
A la condition de le suivre en entier
Sans chercher le détour où Satan nous déprave.