La vie a bout de souffle.
La vie n'est pas un festin fabuleux
les mots en moi me reposent des maux
Je les effeuillent comme on effeuille une rose
Il en reste un parfum au goût merveilleux,
Dehors le ciel ce colore de fer
Au vent mauvais du souffle de la guerre,
L’opprobre et le mépris insulte ce qui survie
bouscule sans honte le miracle de la vie,
Rompant le deuil de ces jours guerriers
par belle nature je me laisse choyer
le champs des arbres calme mes douleurs
nourrit mes pensées et vêt mon âme de couleurs
A l’infini des vallons et des bois
Je marche, je cours je rêve et je crois
A un avenir d’amour et fécond
loin des peurs ou ce monde ce fond,
Omillou