Il y a un escalier caché dans le jardin
Dans le bassin intact, les marches sont à quai
Dans la terre amoureuse des racines sans fin
Empruntent l’extrémité d’un corps immaculé
Quand on existe d’hier c’est de l’impasse qu’on traîne
Et l’espérance caduque dévoile l’inhabité
Et quand le ciel se lève, rien
Le bois craque sous la fontaine
L’eau salée de l’absence devient moins incertaine
Sauve demain s’il te plaît
Dis moi que j’ai oublié