2 réponses à ce sujet

[Emrys]

En étrangères,
En robe rouge en robe orange,
Les feuilles mortes font les folles
Aux frairies fraiches des villages,

Ces rutilantes voluptés
Au soleil fade et fatigué
Sont au plaisir renouvelé
D'embrasser le sol ambré

Ô novembre comme un passage rêvé,
Une errance galante aux arômes boisés.

Précieuses métamorphoses,
Odorante humilité
De la chose végétale,
Livrée, mêlée au minéral.

Ivres de l'aiguail parfumé des sous-bois,
La mésange songeuse vole
Heureuse malgré tout.
Aux abois dans un ciel de travers,
Des nuages sévères vont l'amble.

Bien à l'abri des gris acides venus d'ailleurs,
Novembre en robe de chambre écoute Schubert.

Un précieux voyage en hiver, demain.

[M. de Saint-Michel]

Votre mélodieux poème rend tout son lustre à un mois souvent décrié…

[Emrys]

Votre mélodieux poème rend tout son lustre à un mois souvent décrié…

Et pourtant, novembre offre au peintre une palette d'incroyables couleurs...

et au musicien de sublimes inspirations

 

Amitiés à vous cher poète