trois jours et trois nuits, le vent a balayé la plaine,
soulevé l'eau des étangs et de la mer,
chahuté les lourds chalutiers du Grau d'Agde
qui, comme à l'ordinaire, labouraient la mer,
couché l'imprudent deux mats aux voiles affalées
qui, seul, avait osé défier le sauvage Terral,
le coursier ailé venu du nord
qui soumet et terrasse tout sur son passage
. . . . . . .
puis tout est retombé dans l'ennui et la torpeur
des derniers jours de l’hiver