Printemps cruel.
Le bonheur a rempli ma coupe et mon malheur s’approche….
J’étais heureuse mais mon malheur s’accroche,
Voilà un vice dans la coupe de mon drap de vie.
Et pourtant comme j’en aimais les plis !
Dans mon jardin la pluie a noyé les roses.
Ce printemps de misère rend les gens moroses.
Je voudrais m’envoler au-dessus des nuages,
Pour voir enfin le jour sous un autre présage….
La fée électricité donne un semblant de soleil.
Mais pour l’âme bien sur ce n’est pas pareil.
Pauvre succédané de vie artificielle,
Nos ampoules magiques ne viennent pas du ciel.
Nature ! Faut-il donc que tu sois si cruelle ?
Qu’ainsi tu nous prives d’un printemps si précieux ?
Nos corps privés de chaleur attrapent froid aux yeux.
Et le mien se balance entre les flaques d’eau.
PM le 22/04/2024