tous les matins,
cavalier noir, chevalier errant,
il hante la pelouse,
avançant d’un pas hardi,
pourfendant à droite et à gauche
des ennemis imaginaires
dressés autour de lui,
les hautes herbes
tandis que le rossignol,
là-haut,
poursuit son chant solitaire,
étranger aux tribulations
inquiètes de l’oiseau noir