Grenade rouge fruit
éclats de soleil sur l’ocre repoussée
le cri des pierres
le Chant
les oliviers, arpèges d'argent
ombre des collines violettes
fruits sombres
l'odeur du sang.
taureau ou poète
museau frémissant
dans la violence d'improbables fêtes
au coin d'une forge
le gitan
de noir
pleure le temps
à la lune le soir
regrets mort désespoir
sous la colline de Lorca
cante jondo seguirias
amour aux sentiers cachés
rêves de cristal
soupirs de gloriettes
et soif de soleils sang vermeil,
sous la cape de cavaliers noirs dressés contre le ciel.
ville rouge écoute ces murmures
aux cours de l'Albaicin
sous les orangers en fleurs
parfum suave
fleurs du poète
dans les rumeurs
de fontaines
là où jamais il ne pleut
mémoire des ruelles
et du chien noir qui boite dans l'ombre bleue
regards,
les braises d'un feu qui s'éteint
lentement ce soir
robes tournoyantes
gitanes aus fumées bleues
zapateo
dans l'ombre rougeoyante
brise d’ arpèges
aux accords dissonants
l'esprit du Romancero
vient avec ses sortilèges
du peuple Andaluz
rêve rémanent
corr juill 24 jff