Il aime et toujours, la caresse d'une branche.
De sa paume et doigts, il la pare pour sa fête.
Au labeur, et au bonheur de l’Art, le poète
D'un regard au fond, au plus profond, il se penche
Sur son pouvoir et la perçoit d'un balayage.
Comme une âme, qui en son esprit le nourrit,
Il donne un âge; à cette muse , qui sourit.
D'un pas trop lent en l'air dansant, il est ce mage.
Au mort, il lui donne sa sève, au bout d'un rêve
Il est là-haut; l'âme, le cœur les deux s’élèvent
Dans une ronde sphère, remplie du beau de l'air
Ou' défilent des séquences lentes et brèves
Dans de beaux décors , ou' tout est or, et sans trêve
Sublimes songes qui s’allongent, quand il erre.