Les jours s’en vont, les jours reviennent.
Le cœur léger, pendule oscillant ici et là.
Que de poignets, collés aux persiennes !
Et le temps passant module ces ébats.
Des pensées légères, d'autres cartésiennes
Quelquefois peuvent être bonnes, mais des fois sonnent le glas.
Des scènes défilent et nous retiennent
Dans le silence de l’Hermite, et de sa foi,
Qui goûte au suc de cette vie : la sienne,
Dans un verre, pour la énième fois.
Être ailleurs, ses idées ne le soutiennent.
Il supplie le Haut, que le bas change d’état.
Et il revêt un vêtement en soie et laine.
Comme au soleil se dissipe le froid,
Et le bourgeon éclate, ô la belle aubaine !