La batterie à plat Et le cœur alenti
Ici l’âme n’est plus que l’ombre d’elle-même
Le visage au miroir exhibe un masque blême
Pourquoi vouloir encore Ô songe décati
Le silence jadis amoureux est un puits
sans fond Comme un tombeau Lune soleil y roulent
Raisons et sentiments se délitent s’écroulent
muets Comment trouver une rampe Un appui
Si mort est le passé le présent aboli
l’avenir dresse au ciel une muraille noire
S’estompe au fil des jours et des nuits la mémoire
Quel est donc ce dormeur allongé sur son lit
Le désir bat de l’aile Ô bonheur abêti
Désormais la beauté se découvre anathème
L’homme-clone éconduit se fuit et se blasphème
La batterie à plat Et le cœur alenti