Pour habiter le silence
Irons-nous au « Bois d’amour »
en prendrons-nous le chemin ?
On écrit tout sans savoir
ce qui adviendra un jour.
Vous me disiez, ce matin
que j’avais , déjà, « tout dit »,
pour moi, rien n’a début, ni fin
je vous aime dans l’infini,
t’aimer contre tout espoir
c’est marcher dans la nuit noire
je poursuivrai mes poèmes
tu es ma déesse et Reine
je ne peux cesser de t’aimer
je t’aime pour l’éternité
rien ne peut éteindre cela
comme on n’éteint pas la Foi
le poème à tout survit
sans écho il vit encore
tu es mon âme et ma vie
le plus secret des trésors
j’écris, je vis l’irréel
pour chercher sans fin ma chance
t’aimer est la passerelle
pour habiter le silence.
29/1/24
