Si tes yeux
Avaient des vues sur les miens
Ça ne te regarderait pas
Les gestes merveilleux
Que tes mains
Oseraient pour moi
Jamais ça ne te toucherait
Ce que ta bouche ferait
Entendre
De tendre
À mes tympans
Ça ne te parlerait nullement
Ce que tu ressentirais enfin
De mes effluves passionnés
Te passerait sous le nez
Sans qu’il en soit au moindre parfum
Ah si tu n’en avais conscience
Combien pourrais-tu me chérir !
Dont tu aurais l’ignorance
Au point de n’en souffrir
Sous le poids d’aucun remords
Quel bel amour privé de mort
À l’insu de ton coeur battant
Pourrais-tu me porter dedans !