Médérick
Posté 05 septembre 2025 - 05:19
À cet été finissant qui ne verra jamais octobre,
À ce rayon timide et sobre
Qui n'ose entrer dans l'ombre où ma lumière tremble,
Inquiète.
Je ne t'ai pas rêvée,
À peine imaginée
Qu'un jour tu serais prête
À faire ce long voyage,
À braver la tempête
Comme on tourne une page
Que l'on croit à jamais
Écrite.
Comme tu leur ressembles
À ces nuages étonnamment heureux
Qui dans ton ciel vont l'amble
Sous les regards vitreux
D'un soleil finissant.
°°
Tlpsien +++
Posté 06 septembre 2025 - 06:42
Merci pour ces vers sensibles et mélancoliques, au charme envoûtant...
Tlpsien +++
Posté 06 septembre 2025 - 11:55
Une musique à la fois douce et poignante…
Médérick
Posté 06 septembre 2025 - 06:43
Merci pour ces vers sensibles et mélancoliques, au charme envoûtant...
Laurence,
il arrive, et ce n'est pas rare, que l'écriture ne soit qu'une façade, une manière de cacher
Il est difficile de révéler le vrai, une crainte peut-être, une fuite, bref...
Ce texte , je l'ai écrit sans aucuns filtres
Il s'est imposé, presque malgré moi
Sourire à vous
et toute mon amitié
Tlpsien +++
Posté 08 septembre 2025 - 01:16
La saison/la femme, deux univers si étrangers l’un à l’autre, si proches sous le regard amoureux et complice du poète.
Tlpsien +++
Posté 10 septembre 2025 - 03:42
Les quatre premiers vers sont de ceux qui vous happent et vous prennent doucement mais fermement le coeur jusqu'à la fin du poème.
C'est vraiment très beau et très réussi.
Tlpsien +++
Médérick
Posté hier, 04:54
Une musique à la fois douce et poignante…
Merci pour votre passage sur mes pauvres mots, cher poète 
Médérick
Posté hier, 05:20
La saison/la femme, deux univers si étrangers l’un à l’autre, si proches sous le regard amoureux et complice du poète.
Si étranger ?
Peut-être... Pourtant les saisons de la vie sont parfois impitoyables pour les hommes comme pour les femmes...
Certes le regard amoureux change bien des choses, mais pas tout... 
Merci cher ami poète pour votre passage sur ce texte.
