Monde qui tourne mal autour du faux regard
Épris de mon image et de quelque pensée,
Mes yeux exorbités suivent sur leur lancée,
D'impossibles désirs menant au désespoir.
C'est la vie elle-même et son propre miroir
Qui réfléchit en moi sa lumière insensée,
En chaque créature aussi bien infusée :
Qui pourrait exister sans elle et le savoir ?
Par quel acte aligner l'esprit et la matière ?
Sans relâche sortir la tête de l'ornière,
Que le coeur un peu plus s'enfle de gravité !
Pourquoi le souffle passe alors que l'air demeure ?
Un cri puis le silence est-il sûr que je meure ?
Être suprême, ô soi, tissé de vérité.
Monde qui tourne...
Débuté par Fabienbien, nov. 01 2025 06:03
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