Kitsch décembre
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Le marché de Noël, au watt-heure attaché,
Par l’électricité, présente sa beauté.
Les bougies d’autrefois, tout autrement, scintillent :
Les électrons, sans flamme, clignotent. Ça brille.
Aujourd’hui, le regard des enfants,
Bien qu’ils n’ont pas connu les Noël miséreux
Avec l’orange unique et les pauvres cantiques
Chantés à minuit plein sur des bancs faméliques.
Victor Hugo passé, vive la liberté,
Le plaisir dans l’objet, l’amour de consommer.
La fête de Noël resplendit de liquides,
De vapeurs et d’instants, parmi les plus stupides.
Nous n’en dirons pas plus. Le mystère béni
Fait feu de presque tout ce qui survit ici.
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Parnasse des Longines, vol 3 ©M.KISSINE
Les fervents visiteurs de ces horribles pièges à touristes me pardonneront, n'est-ce pas...





