C’est peut-être dérisoire et sans doute inutile
Ecrire des histoires, deux ou trois mots futiles
Laisser voler sa plume tout en perdant le fil
De la vie qui s’en va
Mais la blessure d’hier que nul autre n’imite
Vaincue laisse briller un nouvel horizon
Et l’esprit le savoure sans crainte ni limite
Les mots deviennent baume, remède, guérison
Ecrire peu d’entre nous en vérité y songent
Pourtant quel miracle lorsque l’encre s’éponge
La poésie se meut en espoir dont je
Dirai qu’elle me sauva





