6 réponses à ce sujet

[Jped]

(  à R.  )

 

                                                                          ,

les vingt femmes que tu as aimées, puis délaissées,

 

 

les  vingt mers que tu as traversées, de la Méditerranée aux Tropiques,

 

                                                       du Golfe de Gascogne à l’Arctique

 

 

les vingt naufrages, les vingt morts dont tu as réchappé,

 

 

les vingt îles où tu as vécu vingt autres vies, et que tu as quittées,

 

 

les vingt rêves fous, qui t’ont emporté vers autant d’aventures,

 

 

les vingt métiers, les  vingt destins qui ont été les tiens,

 

 

les vingt fortunes que tu as englouties, tes vingt résurrections,

 

                                      
                     le trou, le simple trou où tu reposes désormais

[Minofabbri]

Comme une étoile au fond d'un trou (Aragon)

[M. de Saint-Michel]

Un saisissant poème sur notre finitude… « Vanité des vanités »!

[Jped]

 

Merci pour vos lectures.

[patricia moles]

            Bonjour Jped,

 

            J'ai du mal à associer la richesse et la multitude de vos expériences avec  le dernier vers de votre poème.

 

         Pour moi, il ne fait aucun doute que la richesse de vos multiples expériences a enrichi le monde autour de               vous, et même très probablement au-delà ...

 

           Je relis régulièrement l’Ecclésiaste, j'en aime la douce sérénité et la philosophie 

   

           " Il y a un temps pour jeter les pierres, et un temps pour les ramasser..." : votre poème me l'évoque bien davantage.

 

              Toute mon amitié,,

 

 

               Patricia.

 

              

 

 

 

 

 

 

             

[Jped]

            Bonjour Jped,

 

            J'ai du mal à associer la richesse et la multitude de vos expériences avec  le dernier vers de votre poème.

 

         Pour moi, il ne fait aucun doute que la richesse de vos multiples expériences a enrichi le monde autour de               vous, et même très probablement au-delà ...

 

           Je relis régulièrement l’Ecclésiaste, j'en aime la douce sérénité et la philosophie 

   

           " Il y a un temps pour jeter les pierres, et un temps pour les ramasser..." : votre poème me l'évoque bien davantage.

 

              Toute mon amitié,,

 

 

               Patricia.

 

              

 

 

Il ne s’agit pas de moi :  (  à R ). Je n’aurais pas le front de me mettre en scène de la sorte.   
Vos remarques me conduisent à me poser la question :: ne s’agit-if pas ici d’un double mythique ?

 

Votre citation est trés intéressante. Les textes comme L’Ecclésiaste vont à l’essentiel !

 

 

 

             

[patricia moles]

          Merci d'avoir réfléchi à mon commentaire : j'en suis honorée !

 

           Votre remarque sur un un éventuel double mystique est fort judicieuse : depuis que je vous lis, je trouve dans vos écrits le goût du voyage, et de ramener des 'petits trésors' que vous nous offrez à voir comme de rares orchidées... ou d'étranges rencontres....Comme un oiseau qui butine de fleur en fleur  en se délectant des sucs que la Vie offre à ceux qui savent s'arrêter...

 

             (Il y avait dans "Vol ! Vol ! Vol! ' un petit goût du large....).

 

             De toute manière,  je trouve dans chacun de vos textes le plaisir de rencontrer un poète.

 

             Amicalement,

 

              Patricia.