Les corneilles
Les oiseaux s’affolent dans la lumière grise,
Des grands cèdres les corneilles bruyamment s’envolent,
Dans la froidure du matin, l’humidité nous grise,
Qu’il fait triste ce matin dans ma jolie contrée !
C’est décembre et son solstice
Déboulant dans nos vies,
Les fêtes de fin d’année et leur frénésie
De nourriture, un véritable vice.
Au cœur de l’hiver le temps semble se suspendre
A la branche d’une couronne de houx posée sur une porte.
Les lumières du village faiblement s’allument,
Dans les maisons règnent une odeur de cendres.





